L’armée israélienne continue d’avancer dans le sud de la bande de Gaza, où elle « reprend [l]es derniers bastions » de l’organisation palestinienne. Près de 85 % de la population locale a été déplacée à la suite des affrontements et des bombardements israéliens.
Du 10 au 12 décembre, les Égyptiens votent pour élire leur futur président. Outre Abdel Fattah al-Sissi, assuré d’être réélu, trois candidats sont en lice, dont le patron du Wafd, un parti centenaire à l’origine du nationalisme égyptien, puis du panarabisme. Flashback.
Annoncé en octobre, le prix Nobel de chimie a été remis ce dimanche 10 décembre au chercheur franco-tuniso-américain. Coup de projecteur sur d’autres talents scientifiques tunisiens, qui évoluent le plus souvent dans des universités étrangères.
Alors que le Hamas a répété, le 10 décembre, qu’aucun otage ne quitterait Gaza autrement que dans le cadre d’échanges de prisonniers, les combats ont repris ce lundi matin. Dans la nuit, l’aviation israélienne a frappé des quartiers de Damas, affirmant qu’ils abritaient des bases du Hezbollah.
Ce dimanche, les Égyptiens se rendent aux urnes pour élire leur président. Le sortant, Abdel Fattah al-Sissi, devrait sans surprise être reconduit. En soixante-dix ans de régime républicain, il n’est que le sixième chef de l’État du pays.
Assuré de sa réélection, mais anxieux à l’idée que les Égyptiens boudent les urnes, le raïs a usé et abusé de la corde gazaouie pour tenter de les remobiliser.
Lancé en 2022, le projet de réfection du stade olympique d’El-Menzah, une enceinte sportive chargée d’histoire, a pris du retard, mettant aussi en lumière un patrimoine architectural tunisois très éclairant sur la façon dont la capitale s’est développée au XXe siècle.
Depuis qu’il a diffusé le témoignage d’un Subsaharien sur le tabou des relations mixtes et appelé à réformer la politique migratoire, le Gadem, une association de défense des migrants, est la cible d’une violente campagne de harcèlement.
Il y a cinq ans, le 8 décembre 2018, l’Église catholique béatifiait, à Oran, les 19 religieux assassinés par le GIA lors de la décennie noire. Parmi eux, les 7 moines de Tibhirine. En 2016, Jeune Afrique était allé à la rencontre du dernier survivant du massacre, Jean-Pierre Schumacher, décédé en 2021, qui livra un témoignage aussi poignant que désarmant d’espérance.
Pour Ahmed Bennis, directeur général de Tanger Med Zones, les bonnes pratiques qui ont fait le succès des zones économiques spéciales de Tanger peuvent être adaptées à l’échelle panafricaine.
Présentée par Les Républicains, la proposition de résolution visant à dénoncer l’accord de 1968 qui accorde des facilités spécifiques aux Algériens venant séjourner en France a été rejetée par l’Assemblée nationale.
La cartographie des mines artisanales où s’extrait le métal jaune sahélien recoupe peu ou prou celle des zones d’activité des groupes armés, jihadistes ou non. Une manne qui constitue l’enjeu d’une intense bataille territoriale. Décryptage en infographies.
Entre un mouvement de protestation qui s’éternise et les résultats décevants du royaume au dernier classement Pisa, le secteur de l’enseignement est en crise. Une crise qui plonge ses racines dans le passé. Retour sur 150 ans d’histoire de l’instruction publique au Maroc.
À l’heure où l’armée israélienne poursuit son avancée dans le sud du territoire palestinien contrôlé par le Hamas, une résolution doit être votée au conseil de sécurité des Nations unies afin d’assurer la sécurité des civils et de permettre leur prise en charge médicale.
Avec ce long-métrage, l’acteur remarqué chez François Ozon et Abdellatif Kechiche passe pour la seconde fois derrière la caméra et raconte avec brio le traumatisme que représente la mort d’une mère.
Le 27 novembre, le gouvernement Akhannouch et quatre centrales syndicales se sont entendus pour geler la réforme contestée du statut unifié des fonctionnaires. Une décision qui n’a pas suffi à satisfaire les coordinations sectorielles de l’enseignement.
Au début des années 1970, la volonté des Sahraouis d’organiser un mouvement nationaliste luttant contre la présence espagnole se précise. Mais l’attitude face au Maroc fait encore débat, peu de responsables du futur Polisario plaidant alors pour l’indépendance, à commencer par son premier leader.
À la COP28, qui se tient à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre, la ministre marocaine du Développement durable porte la vision du roi en matière d’environnement et de stratégie énergétique. Portrait.
Si la première ville des Émirats arabes unis s’impose peu à peu comme un hub incontournable du business africain, cette réussite permise aussi par l’opacité financière, le contrôle de la presse et les écarts salariaux ne se fait pas toujours dans la plus grande égalité.
Nicolas Puech, 80 ans, petit-fils du fondateur de la maison de luxe, envisage d’adopter son ancien « homme à tout faire », un Marocain, qui pourrait hériter d’environ 5 milliards d’euros. Au grand dam des cousins, qui voudraient faire du géant de la maroquinerie une forteresse familiale.
Marrakech a été choisie pour accueillir, en 2025, la 93e session de l’assemblée générale de l’Organisation internationale de police criminelle. Un signe de la bonne coopération entre le royaume – qui vient d’organiser à Tanger la Conférence des dirigeants arabes de la police et de la sécurité – et l’institution sécuritaire.
Quatre ans après avoir racheté la filiale marocaine de Derichebourg, l’entrepreneur ajoute la carte du recyclage à son jeu, tout en multipliant les marchés. Retour sur son parcours.
Les membres du Front Polisario présentent souvent le mouvement Harakat Tahrir – dont le leader, Mohamed Bassiri, fut assassiné en 1970 – comme l’ancêtre du leur. Pourtant, ce groupe avait des revendications fort différentes et ne considérait aucunement l’indépendance comme sa priorité.
D’abord séduites par la connectivité et les facilités fiscales de Dubaï, les entreprises africaines qui y ont installé leur siège voient désormais dans le hub émirati un pôle d’attraction pour leurs meilleurs éléments.
Avec un investissement imminent de 25 millions d’euros, la filiale de la Banque mondiale dévolue au secteur privé soutient le promoteur marocain dans son projet phare à Abidjan.
La reprise de la filiale mauritanienne du groupe français Société générale par Coris Holding, que pilote le banquier burkinabè Idrissa Nassa, se fait toujours attendre. Explications.
Pour les combattants sahraouis de l’Armée de libération du Sud marocain, en lutte contre les troupes coloniales espagnoles et françaises, l’absence de soutien de la part des Forces armées royales (FAR) a été vécue comme un abandon.