Cinquante ans après la fondation du mouvement séparatiste sahraoui, les circonstances de sa naissance demeurent largement méconnues. Histoire d’un malentendu aux conséquences incalculables.
Consommé abusivement dans un cadre récréatif ou par dépendance, ce puissant médicament est détourné pour ses effets euphorisants et hallucinogènes. Identifié depuis longtemps en Algérie et en Tunisie, il est de plus en plus populaire auprès de la jeunesse marocaine et parmi les migrants arrivés en Europe.
Après avoir détruit le nord de Gaza, l’armée israélienne frappe désormais le Sud, vers lequel Tsahal avait conseillé aux Palestiniens de se déplacer pour ne pas être tués dans les bombardements.
Au Maroc, l’absence du caractère tifinagh sur les nouveaux billets de 100 dirhams et les pièces de monnaie soulève un tollé. Pour le tissu associatif amazigh, l’initiative est tout simplement « anticonstitutionnelle ».
En visite aux Émirats arabes unis, le roi du Maroc est accompagné d’une délégation à forte composante économique, imprimant une couleur très « business » à ce déplacement royal.
La tension monte dans les camps de l’organisation sahraouie. La colère de la population face à l’aggravation de l’insécurité pourrait précipiter la nomination à la tête du mouvement du fils de Mohamed Abdelaziz, appuyé par Alger.
Le groupe koweitien Al Shaya, qui distribue les deux marques via sa filiale locale, réitère sa volonté d’ « optimiser son potentiel sur le territoire ».
Aussi bien pour le dirigeant de la compagnie nationale marocaine, Abdelhamid Addou, que pour son homologue algérien Yacine Benslimane, l’avenir passe par un positionnement d’Alger ou de Casablanca en hub entre l’Europe et l’Afrique. Pour y parvenir, chacun a sa stratégie.
Mary Lawlor, rapporteuse spéciale de l’ONU chargée de la situation des défenseurs et défenseuses des droits humains, est en Algérie. Au menu de sa visite : des entretiens avec les autorités et avec des militants, dont certains sont emprisonnés. Elle rendra un rapport en mars 2024.
Les soldats israéliens sont engagés dans une offensive terrestre depuis le 27 octobre dans le nord de Gaza, ciblant les « bastions du Hamas ». Depuis l’expiration de la trêve, l’armée s’était principalement concentrée sur des raids aériens.
La victoire d’Abdel Fattah al-Sissi à la présidentielle du 10 et 12 décembre ne fait à peu près aucun doute. Sa popularité est cependant bien moindre que celle qu’ont pu avoir Nasser ou Sadate. Retour sur une lignée de dirigeants tous – à une exception près – issus des rangs de l’armée.
Au Maroc, des érudits de l’occulte aux flâneurs curieux, nombreux sont ceux qui se dirigent vers l’île aux sorcières, fascinés par l’aura de mystère qui l’entoure. Reportage au cœur de cette enclave mystique où chaque problème est supposé trouver sa solution.
L’ancien chef du parti islamiste MSP a découvert la mesure qui le frappait en arrivant à l’aéroport. Malgré ses contacts au sommet de l’État, il n’a pas pu obtenir d’explication et assure qu’on veut ainsi lui faire payer son soutien à la cause palestinienne.
« Si le Hamas ne libère pas les otages dans les délais impartis, Israël doit exécuter les principaux leaders du mouvement détenus dans ses prisons. » Les déclarations récentes de l’ancien agent du Shin Bet, fils du cheikh Hassan Youssef, l’un de ces responsables incarcérés, ont parachevé son statut de célébrité controversée.
Le secrétaire d’État américain en visite à Tel-Aviv et Ramallah a appelé à la création de zones sûres pour les Gazaouis. Et a plaidé pour que justice soit faite contre les colons qui commettent des violences en Cisjordanie.
Alors qu’il avait fermé ses portes en 2011 à la suite d’un vaste plan de restructuration, l’établissement, qui formait entre autres les pilotes de ligne, devrait bientôt rouvrir. Ses fonctions ne seront cependant plus les mêmes, du moins pour l’instant. Les détails.
À quelques jours de la présidentielle égyptienne, les délégations venues des pays du Golfe se succèdent au Caire, venant promettre investissements et assistance. Une façon pour ces États d’afficher leur solidarité alors que l’Égypte est sous pression pour accueillir des réfugiés palestiniens. Et une aubaine pour le président candidat al-Sissi.
Abdelhafid Henni, déjà fragilisé par l’incapacité de son ministère à enrayer la hausse des prix de produits alimentaires de base, a été limogé après un échange particulièrement maladroit avec un journaliste.
Trente Palestiniens ont été libérés contre dix otages du Hamas. Le secrétaire d’État américain est arrivé en Israël, il devrait également se rendre en Cisjordanie.
Plus de deux mois après sa suspension, la cotation de la filiale du géant africain de l’assurance reprend sur la place financière chérifienne. Deux milliards de dirhams sont en jeu.
Après une troisième réunion, dix historiens français et algériens suggèrent l’établissement d’une chronologie des crimes coloniaux et la restitution des biens de l’émir Abdelkader.
Au moins une femme est assassinée chaque semaine en Algérie, souvent par un proche. Un chiffre probablement sous-évalué. Plusieurs associations réclament une évolution de la loi, encore trop favorable aux agresseurs.
Les échanges entre prisonniers palestiniens et otages israéliens continuent. Washington fait pression pour que, si l’offensive militaire devait reprendre, elle évite les déplacements massifs de population.
Créé en mars 2021, Ai Movement est le centre de recherches en intelligence artificielle adossé à l’UM6P, qui a pour ambition de rayonner sur le continent. À sa tête : Amal El Fallah Seghrouchni, une pionnière de l’IA, au parcours sans faille.
Multipliant les visites impromptues et les initiatives inattendues, le président tunisien déconcerte souvent ses concitoyens, qui attendent de lui qu’il tranche sur les dossiers prioritaires. À un an de la présidentielle, le chef de l’État continue à ne jamais être là où on l’attend.
Rejetant les accusations d’« enrichissement illicite », l’ancien président mauritanien s’est défendu pendant plusieurs heures lors de sa dernière prise de parole au cours de son procès à Nouakchott. Le procureur a requis 20 ans de prison ferme contre lui.
La pause humanitaire décidée par le gouvernement de Benyamin Netanyahou et le Hamas dans le cadre d’un accord d’échange d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens durera deux jours de plus.