Début septembre, le Conseil national des droits de l’homme a donné son feu vert pour que soient réalisés des tests ADN sur les dépouilles des bagnards de la prison secrète de Tazmamart. Une première. Avec cette initiative, c’est un dernier tabou sur les années de plomb au Maroc qui vient de sauter.
Le parquet de Paris a annoncé avoir classé la plainte formulée par Alger après les propos de la parlementaire d’extrême-droite, car il ne s’agissait pas d’un mensonge, mais « d’une information insuffisamment vérifiée et plutôt imprécise ».
Le 6 octobre, le président Kaïs Saïed devrait être réélu en Tunisie. Maintiendra-t-il son actuelle ligne souverainiste au risque de se brouiller avec l’Europe, premier partenaire du pays ?
Code pénal, code civil, éducation, retraites, droit de grève… Et, bien sûr, le code de la famille. Alors que la nouvelle session de l’hémicycle s’ouvre le 11 octobre, le programme s’annonce chargé pour les députés. Mais sauront-ils faire avancer tous ces projets ?
Si le ministre marocain des Affaires étrangères et le secrétaire d’État américain ont échangé, ce 1er octobre, sur les différents volets du partenariat stratégique entre les deux pays, les discussions ont aussi porté sur des questions internationales, en particulier la guerre à Gaza et l’extension du conflit.
En rétablissant les visas pour les Marocains, les autorités algériennes ont franchi un nouveau pas dans la défiance envers leur voisin. Des tensions permanentes qui pèsent sur les ressortissants du royaume qui vivent en Algérie.
Alors que le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, entame la seconde moitié de son mandat, son ministre de l’Emploi peine à avancer sur deux chantiers majeurs : la lutte contre le chômage et la réforme du droit de grève.
Alors que l’élection présidentielle aura lieu le 6 octobre, le chef de l’État, candidat à sa réélection, met en avant le bilan de ces entreprises communautaires, l’une de ses mesures principales pour redresser l’économie. Mais sur le terrain, leur mise en place s’avère longue et compliquée.
L’indéracinable banquier marocain qui préside encore, à plus de 90 ans, aux destinées de la troisième banque du Maroc, pourrait-il céder son groupe prochainement ? Le scénario d’une montée au capital de l’État se fait en tout cas de plus en plus sérieux.
À moins d’une semaine du premier tour de l’élection présidentielle, le leader du parti d’opposition Azimoun a été condamné à quatre peines de trois ans d’emprisonnement, mais reste dans la course pour le scrutin, selon son avocat.
Le chef du gouvernement est déterminé à défendre son bilan, que ses opposants jugent insuffisant, et peut s’appuyer sur une confortable majorité parlementaire pour appliquer son programme.
Si les médias officiels algériens accusent Israël d’avoir franchi une « ligne rouge » avec l’élimination du chef du Hezbollah, et si beaucoup de Tunisiens voient en lui un « martyr », la nouvelle de sa mort a provoqué des réactions très contrastées au sein du royaume.
À l’heure où Rabat s’apprête à annoncer une décision budgétaire concernant le Nigeria-Maroc Gas Pipeline (NMGP), Alger entend réactiver les réunions tripartites avec Niamey et Abuja autour de son propre mégachantier gazier.
Le gouvernement a annoncé vouloir soutenir la population et réhabiliter un certain nombre d’infrastructures endommagées. L’opposition gronde, pointant du doigt une mauvaise gestion des fonds publics.
Pour couper court aux débats autour des validations de candidats et de la hiérarchie des instances chargées de les officialiser, le Parlement tunisien a adopté, à dix jours du scrutin, un texte donnant compétence à la cour d’appel. Un amendement accueilli avec fatalisme par une bonne partie de la population et de l’opposition.
Si les dynasties arabes ou amazighs qui ont régné sur le Maroc s’y sont succédé, Rabat n’a acquis son statut de capitale qu’après 1912 et l’instauration du protectorat.
Candidat à sa réélection le 6 octobre, le président Kaïs Saïed a fait voler en éclats la théorie d’une Tunisie sous perfusion du FMI. Une tentative infructueuse, car le pays n’a cessé depuis de s’enfoncer dans la crise.
Au lycée d’excellence Mohammed VI, les élèves voient leur avenir en grand. Stanford, MIT, Polytechnique, Harvard. Les lycéennes, issues des classes populaires, sont déterminées à intégrer les universités les plus prestigieuses au monde. Jeune Afrique les a rencontrées.
Depuis plusieurs semaines, un catamaran géant sillonne la Méditerranée et se transforme en musée à chaque débarquement. Une odyssée culturelle entièrement gratuite emmenée par le millionnaire français Frédéric Jousset.
Lors de la session parlementaire de ce 27 septembre a été adopté un projet d’amendement de la loi électorale contesté par la société civile, qui dénonce un « changement des règles du jeu » à quelques jours du scrutin du 6 octobre, où le président Kaïs Saïed brigue un nouveau mandat.
Avec des méthodes pédagogiques audacieuses et un accompagnement sur mesure, le lycée d’excellence Mohammed VI de Benguérir forme de véritables machines à gagner les concours et obtient déjà des résultats qui n’ont rien à envier aux lycées parisiens les plus prestigieux.
En moins de dix ans, le Lydex, établissement d’enseignement secondaire et supérieur à l’ambition affichée d’ascenseur social, a réussi à hisser ses classes préparatoires au niveau de ses homologues françaises les plus prestigieuses. Reportage dans une institution d’exception.
L’armée israélienne a déclaré avoir « éliminé » Hassan Nasrallah dans une frappe sur le QG du mouvement chiite libanais à Beyrouth le vendredi 27 septembre. Une disparition confirmée ce samedi par le Hezbollah.
L’anthropologue-chercheur, qui s’est distingué par son travail académique sur l’immigration, se penche, dans « Les Princes de Cocagne », sur l’histoire de ceux venus s’installer dans la France rurale. L’« Arabe des champs », un sujet peu abordé par la recherche.
Alors que la nature de cet investissement reste floue, il est clair qu’il sert les intérêts géostratégiques de Riyad, à l’heure où la région plonge à nouveau dans une instabilité préoccupante.
Après une première tentative avortée le 15 septembre, de nouveaux appels anonymes sur les réseaux sociaux incitent à une nouvelle tentative de migration massive vers l’enclave de Ceuta. Alors que les forces de sécurité marocaines et espagnoles renforcent leur dispositif, la situation reste tendue.
Le président français a répondu favorablement à une lettre d’invitation officielle que le roi Mohammed VI lui a adressée jeudi. Cette visite d’État doit sceller la relance de la relation entre le Maroc et la France, et montre aussi une meilleure compréhension des codes diplomatiques du royaume.
Noyades en mer, cas de violences signalés par la presse internationale, candidats à la migration privés de toute aide… Alors que l’accord signé par Tunis avec l’Europe était censé améliorer la situation, les événements récents montrent qu’il n’en a rien été.