Thème phare du discours prononcé par le roi à l’occasion de l’anniversaire de la Marche verte de 1975, le développement du « versant atlantique » marocain est plus que jamais une priorité à la fois économique et géopolitique. Retour sur les principaux projets en cours à Dakhla et dans les provinces du Sud.
Le Premier ministre israélien a rejeté une nouvelle fois cette possibilité, alors que le territoire palestinien sous contrôle du Hamas est devenu selon l’ONU « un cimetière pour les enfants ». Benjamin Netanyahou a promis d’y prendre la « responsabilité générale de la sécurité » après la guerre qui entre, ce 7 novembre, dans son deuxième mois.
En indiquant que la loi tunisienne contient déjà toutes les dispositions nécessaires, le président Kaïs Saïed pensait mettre fin aux débats parlementaires visant à criminaliser tout acte de normalisation avec Israël. Il n’empêche : les députés ne l’entendent pas de cette oreille.
Le blogueur et opposant, qui a fait l’objet de neuf mandats d’arrêts internationaux lancés par des juges algériens et dont le président Tebboune avait directement demandé l’extradition à Emmanuel Macron, vient d’obtenir le statut de réfugié politique en France.
Le ministère tchadien des Affaires étrangères a annoncé ce 4 novembre qu’il rappelait son chargé d’affaires d’Israël pour consultations. Une façon de protester contre « les vagues de violences meurtrières » dans la bande de Gaza.
Pendant que le général Franco agonise à Madrid, le roi du Maroc incite son peuple à occuper le Sahara occidental. Objectif : contraindre l’Espagne à négocier la cession de ce territoire, et contrer le Polisario et l’Algérie. Voici le récit qu’en faisait à l’époque Mireille Duteil, dans JA.
L’armée israélienne poursuit son offensive dans le nord de la bande de Gaza avec pour objectif de détruire le centre de commandement du Hamas. Les appels à une trêve humanitaire se font de plus en plus pressants. Dénonçant un « massacre immoral », le président turc boycotte ce 6 novembre une rencontre avec le secrétaire d’État américain.
Le ministre français de l’Intérieur s’est rendu dimanche 5 novembre à Alger, où il a été reçu par le président algérien, pour évoquer notamment « la lutte contre la criminalité organisée », les « migrations » ou les « conséquences de la crise » au Proche-Orient.
L’Algérie a été classée 150e destination touristique mondiale en 2022, selon le cabinet espagnol Bloom Consulting. L’État semble pourtant vouloir développer ce secteur, même s’il part de loin.
L’Algérie doit prochainement nommer un ambassadeur en Espagne, mettant fin à plus de 19 mois de brouille diplomatique provoquée par le revirement de Madrid sur le dossier du Sahara occidental.
Dans un discours très attendu, le chef du Hezbollah a dénoncé la responsabilité américaine dans les attaques en cours sur Gaza. Le leader chiite s’est toutefois montré vague quant aux options militaires et politiques qui s’ouvraient à lui.
À Gaza, aucune installation ne semble devoir être épargné par le conflit en cours. L’Institut français ainsi que le bureau de l’AFP ont été endommagés par des frappes ce vendredi 3 novembre.
Depuis le début du conflit, la marge de manœuvre des plus de deux millions de Gazaouis est inexistante ou presque. Seule issue, s’exiler vers le désert égyptien. Tel-Aviv les y pousse mais ni eux ni les Égyptiens ne le veulent. Retour sur une longue série d’exodes entamée en 1948.
En Algérie, au Maroc et en Tunisie, la langue et l’influence culturelle françaises ne cessent de perdre du terrain, le tout sur fond de différends politiques avec Paris. La partie est-elle perdue ?
Alors que les tentatives de rapprochement entre Paris et Alger patinent, la langue française risque-t-elle de devenir « lingua non grata » en Algérie au profit de l’anglais ?
Échaudés par leur perception de la politique française et par le coût élevé des études, les Tunisiens se disent de moins en moins enclins à apprendre la langue d’un pays qui, estiment-ils, continue à les prendre de haut.
Si le français fait toujours partie de l’ADN du royaume, l’anglais s’impose de plus en plus, et avec lui un éloignement progressif du modèle français. Quand la langue se mêle à la politique, les basculements semblent inévitables.
Après une semaine de combats dans le nord de la bande de Gaza, les soldats israéliens sont parvenus où se trouve le « centre de l’organisation terroriste Hamas ». Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, est attendu ce 3 novembre en Israël, pour appeler à des « mesures concrètes » afin d’épargner les civils. Plus de 1 400 Israéliens, selon les autorités, et plus de 9 000 Palestiniens, selon le Hamas, ont été tués depuis l’attaque du 7 octobre.
De multiples démarches auprès de l’ambassadeur algérien à Paris, du ministère de l’Intérieur et du président Abdelmadjid Tebboune lui-même sont demeurées sans effet. Et si le dossier, placé sous tutelle militaire, pâtissait de l’omerta imposée par l’armée algérienne ?
Le Maroc, qui organisera avec l’Espagne et le Portugal la Coupe du Monde 2030, va construire à Benslimane, près de Casablanca, un stade d’une capacité de 113 000 places. Soit le deuxième plus grand du monde, après celui de Pyongyang en Corée du Nord.
En pointe sur la défense des Palestiniens mais absente des événements consacrés à la guerre à Gaza, fâchée avec l’Europe et une partie du continent, la diplomatie tunisienne semble parfois difficile à suivre. Et ce, malgré les grandes ambitions affichées en la matière par le président Kaïs Saïed.
Adopté en Conseil des ministres, le projet de loi de finance 2024 prévoit une dotation record de 110 milliards dollars, alors que l’inflation sur un an a dépassé les 10 % en septembre.
Le conflit qui oppose Israël et le Hamas depuis le 7 octobre enflamme l’opinion, en particulier dans les pays arabes. La longue histoire commune entre les Juifs et le Maroc peut-elle contribuer à apaiser la situation ? Leurs liens, en tout cas, sont aussi anciens qu’étroits.
Candidat à un troisième mandat, le maréchal-président égyptien est assuré de se succéder à lui-même tant il a étouffé toute opposition. Mais la colère du peuple, éreinté par la crise économique, pourrait le rattraper.
Les juges algériens tentent depuis des années de mettre la main sur ce membre de la garde rapprochée de Bouteflika impliqué dans de nombreux dossiers de corruption. Si la justice suisse a autorisé la transmission de certains documents bancaires, son extradition reste encore très incertaine.
Deux jours avant le vote, à l’ONU, portant sur le renouvellement du mandat de la Minurso, des « tirs de projectiles » ont fait un mort et trois blessés, dans la nuit du 28 au 29 octobre, à Smara. Quelles sont les implications de cette attaque d’un nouveau genre revendiquée, depuis, par le Polisario ?
Le chef d’Ennahdha s’est vu notifier trois mois de détention supplémentaire, signe que le régime tunisien n’est pas prêt à relâcher la pression sur le principal opposant à Kaïs Saïed.