Alors qu’une enquête à été ouverte par le parquet d’Oujda, la famille de la victime marocaine dont le corps a été rejeté par la mer sur les côtes algériennes s’inquiète de ne jamais pouvoir rapatrier sa dépouille, qui, selon ses informations, se trouverait à Tlemcen.
Cette visite privée du roi du Maroc intervient après l’aveu d’échec d’Emmanuel Macron en matière de politique maghrébine. Le président français saisira-t-il l’occasion pour mettre un terme au froid diplomatique entre Paris et Rabat ?
Choisi par les Européens, le diplomate italien Nicola Orlando a vu ses lettres de créance refusées par les autorités libyennes. Qui semblent réagir ainsi à l’activisme de Rome en Méditerranée.
Alger s’insurge contre la mise en accusation par la justice suisse de l’ancien ministre de la Défense. Et menace Berne d’en « tirer toutes les conséquences ».
Un vacancier franco-marocain a été tué par des gardes-côtes algériens, a confirmé la France à la mi-journée. Un autre Franco-Marocain a, lui, été incarcéré. Les deux hommes s’étaient égarés en jet-ski dans une zone maritime algérienne à la frontière avec le Maroc.
Au regard des indicateurs macroéconomique de l’Égypte et l’Éthiopie qui rejoindront le groupement économique à compter du 1er janvier 2024, la candidature algérienne avait toutes ses chances. Explications.
Dans un contexte tendu en raison de la normalisation des relations entre Israël et plusieurs pays musulmans, Téhéran assure avoir déjoué une opération du Mossad contre son industrie d’armement.
Depuis la normalisation des relations entre Rabat et Tel-Aviv, un nombre croissant d’entreprises israéliennes de cyberdéfense s’intéressent au marché marocain, dans le sillage de Check Point Software, déjà solidement implantée.
Avec « Alam » (« Le Drapeau »), Firas Khoury réalise à la fois un premier long-métrage politique sur la difficile affirmation de soi quand on est Palestinien en Israël et une comédie douce-amère sur une adolescence aux élans entravés. Un film tendre et militant.
Comment l’État accompagnera la compagnie aérienne pour atteindre un chiffre d’affaires de plus de 8,5 milliards d’euros ? Son PDG, Hamid Addou, détaille en exclusivité pour Jeune Afrique son programme à l’horizon 2027.
L’Algérie refuse que le coup d’État au Niger ne devienne un « fait accompli », tout en souhaitant concéder aux putschistes plusieurs mois de transition.
À moins de deux semaines de la rentrée, les établissements d’enseignement supérieur confirment une baisse notable des inscriptions d’étudiants subsahariens. Les inquiétudes nées des déclarations de Kaïs Saïed et les violences contre les migrants ont laissé des traces.
Le ministre des Affaires étrangères turc, Hakan Fidan, est attendu en Russie une semaine après son déplacement en Ukraine, durant lequel il a rencontré Volodymyr Zelensky.
Le leader marocain du sucre Cosumar entend nouer un partenariat avec le négociant français, qui doit prendre la suite du géant singapourien Wilmar à son capital.
L’ancien ministre algérien de la Défense Khaled Nezzar sera jugé en Suisse pour des faits présumés de torture, détentions arbitraires et assassinats entre 1992 et 1994. Le tribunal pénal fédéral devra statuer sur la date du procès.
Le 22 août, le parquet de Constantine avait requis trois ans de prison ferme à l’encontre du chercheur algéro-canadien Raouf Farrah et du journaliste algérien Mustapha Bendjama, incarcérés depuis plus de six mois.
Si les divergences de fond entre Alger et Rabat ne manquent pas, la tension entre les deux voisins est telle que le moindre incident suffit maintenant à mettre le feu aux poudres. Florilège de quelques polémiques dérisoires ou farfelues.
Malgré le placement en détention, en avril, de son chef historique, Rached Ghannouchi, le parti islamiste tunisien tiendra son congrès en octobre. Son président par intérim l’assure : Ennahdha a changé et doit s’opposer aux « dérives » du président Kaïs Saïed.
Arrêté en mai par Europol et la police fiscale néerlandaise, l’homme avait mis sur pied un service international de télé piratée à la demande. Son procès devrait débuter en janvier 2024.
Si le problème de ces « gardiens » clandestins, parfois menaçants, voire violents, n’a rien de nouveau, la vidéo de l’agression d’un automobiliste a enflammé les réseaux sociaux ces dernières semaines. Dans les deux pays, les autorités assurent tout mettre en œuvre pour éradiquer le phénomène.
Alors que le chef de l’État avait fait le pari de bonnes relations « en même temps » avec l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, force est d’admettre que son projet d’une politique maghrébine équilibrée est pour l’instant un échec.
Najla al-Mangoush a rencontré Eli Cohen lors d’un entretien qualifié d’ « inédit ». La ministre affirme qu’elle a rappelé la position de la Libye à l’égard de la cause palestinienne.
Dans l’anthologie de l’univers occulte au Maroc, il y a une part sombre et meurtrière : le mythe des enfants zouhris. Considérés comme des êtres aux dons surnaturels, ils sont traqués, kidnappés et sacrifiés par des chasseurs de trésor. Une légende rurale ? Non, la triste réalité.
Faire connaître la production culturelle des artistes français issus de l’immigration, c’est le combat de la Franco-Algérienne Naïma Huber-Yahi, historienne, spécialiste de musique arabe et auteure de scénarios de films. Sa dernière création : le Festival Felfel. Rencontre.
Créatures surnaturelles de l’ombre, transes et sacrifices, potions magiques, le Maroc est un patchwork de croyances occultes et ésotériques qui traverse toutes les classes sociales, jusqu’au Palais. Exploration d’un univers aussi sombre que fascinant.
Si l’islam condamne fermement la pratique de la sorcellerie, il reconnaît son existence et a intégré une part de magie. Au Maroc, pays multiculturel de tradition soufie, confrérique et maraboutique, cette magie semble avoir pris une ampleur inédite.
Dans tout le monde arabe et méditerranéen, le Maroc est réputé pour ses traditions ésotériques et la puissance supposée de ses magiciens et magiciennes. Un phénomène qui perdure à ce jour, parfois dans des domaines inattendus.
Suivant les préconisations des magistrats ayant enquêté sur l’affaire, les juges ont décidé de renvoyer l’ancien président et plusieurs de ses ministres devant la justice. Ils devront s’expliquer sur le rôle joué par le régime Kadhafi dans le financement de sa campagne en 2007.