La justice égyptienne interrogeait dimanche le président déchu Mohamed Morsi sur les circonstances de son évasion de prison début 2011, pendant la révolte contre Hosni Moubarak, à la veille de nouvelles manifestations rivales au Caire. Le Prix Nobel de la paix Mohamed ElBaradei a prêté serment comme vice-président chargé des relations internationales, a annoncé la présidence intérimaire.
L’opposition syrienne a appelé dimanche la communauté internationale à faire pression sur le régime pour qu’il libère 200 personnes détenues selon elle par ses troupes dans une mosquée d’un quartier de Damas.
Les tractations, entamées samedi, devaient se poursuivre dimanche pour la formation du gouvernement intérimaire d’Egypte alors que le procureur général a annoncé examiner plusieurs plaintes contre Mohamed Morsi, destitué par l’armée le 3 juillet.
Des combats ont opposé samedi des rebelles de l’Armée syrienne libre à des jihadistes d’Al-Qaïda qui tentaient de mettre la main sur des armes appartenant à l’ASL dans le nord-ouest du pays, selon une ONG syrienne.
Les tractations s’intensifient pour la formation du gouvernement intérimaire où le nouvel homme fort de l’Égypte, le général Abdel Fattah al-Sissi, semble assuré de rester ministre de la Défense, au lendemain de manifestations en faveur du président déchu Mohamed Morsi.
Le calme prévalait samedi matin en Egypte au lendemain d’une démonstration de force au Caire où plusieurs dizaines de milliers de partisans de Mohamed Morsi ont exigé de nouveau le retour de leur président plus d’une semaine après avoir été renversé par l’armée.
Jugés ce vendredi 12 juillet en première audience pour une affaire de détournement de fonds publics sous le régime de Ben Ali, Sami Fehri et six autres accusés ont obtenu la remise en liberté conditionnelle. Toujours sous le coup d’un mandat de dépôt dans une autre affaire, le patron d’Ettounsiya TV doit toutefois rester en prison.
À l’origine de la chute de Mohamed Morsi, en Égypte, un mouvement de la société civile, Tamarod. Son fait d’armes : une pétition réclamant l’organisation d’une présidentielle anticipée.
Désormais lâchés par l’Istiqlal, les islamistes du PJD sont à la recherche d’un nouvel allié gouvernemental. Si la tenue d’élections anticipées n’est pas à écarter, le scénario d’un remaniement reste le plus probable.
Il a été nommé président du conseil d’administration de la plus importante banque d’affaires mauritanienne après la démission de Mohamed Ould Bouamatou, qui l’avait fondée en 1995.
Fort de la totale liberté d’action que lui a donnée Barack Obama, le nouveau secrétaire d’État américain, John Kerry, ne ménage pas ses efforts pour relancer le processus de paix israélo-palestinien. Non sans résultats.
Jugée trop chère et manquant de liquidité, la Bourse de Casablanca n’est plus considérée comme un « marché émergent » par le fournisseur d’indices MSCI. Un déclassement qui pourrait, paradoxalement, lui profiter.
Il n’aura tenu que l’espace d’un Printemps arabe. Un an après son élection, Mohamed Morsi, le président islamiste d’Égypte, a été déposé, il y a tout juste une semaine, sous la pression de la rue, qui a reçu l’appui de l’armée. Et maintenant ?
Le tribunal de Milan a reconnu coupable de corruption Saipem, la filiale du groupe pétrolier italien ENI pour ses activités au Nigeria entre 1994 et 2004.
Le groupe marocain Holmarcom annonce une prise de participation majoritaire dans la société sénégalaise de promotion immobilière, Peacock Investments. À la clé, un projet de plusieurs milliers de logements près de Dakar.
À moins de un an de la présidentielle algérienne, aucun candidat d’envergure ne s’est encore déclaré. Au sein des états-majors des différents partis, on tergiverse.
Aïcha Redouane vient du Maroc, Habib Yammine vient du Liban, ils se sont rencontrés en France grâce à leur passion commune pour la musique classique arabe. Ils y consacrent leur vie.
Décidément, les islamistes entrés en politique sont dans une mauvaise passe en Afrique du nord. Après les frères musulmans égyptiens, ce sont les Marocains du PJD qui pourraient vaciller…
Chaque année, des centaines de tonnes de hashich sont acheminées illégalement du Maroc vers l’Europe. Pour éviter de se faire pincer, les trafiquants redoublent d’efforts d’imagination.
Sepp Blatter, le président de la Fifa, s’est déplacé en Palestine puis en Israël, les 8 et 9 juillet, afin de trouver une solution à la question de la libre circulation des footballeurs palestiniens, mais également à celle des multiples tracasseries rencontrées par les équipes étrangères dans les Territoires occupés.
Le nouveau Premier ministre égyptien, Hazem al-Beblawi, va poursuivre ce 11 juillet des consultations pour tenter de former un gouvernement de transition. Une tâche ardue dans un climat de défiance accrue chez les islamistes par le mandat d’arrêt lancé la veille contre le Guide suprême des Frères musulmans.
Tous les Tunisiens ne font pas le ramadan. Et, pour ceux d’entre eux qui ne jeûnent pas, Twitter apporte une aide précieuse. Le hashtag #fater est ainsi utilisé afin de recenser les cafés et restaurants ouverts pendant la journée, afin de permettre aux « fataras » de se griller une cigarette autour d’un café ou de déjeuner tranquillement durant le mois sacré.
Instructions à géométrie variable, machine administrative grippée, tribunaux saturés… Les griefs des citoyens algériens envers leur État se concentrent sur l’appareil judiciaire.
Le Koweït s’est engagé à fournir 4 milliards de dollars d’aide financière et de produits pétroliers à l’Égypte. Une annonce qui intervient jour après la promesse de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis de soutenir le nouveau gouvernement, respectivement à hauteur de 5 et 3 milliards de dollars.