L’Égypte, dont le poste de Premier ministre de transition pourrait échoir à Mohamed , doit être le théâtre dimanche de manifestations massives opposant pro et anti-Morsi, notamment au Caire où l’armée est déployée en force pour tenter de prévenir de nouveaux affrontements.
Les avocats de l’ancien président égyptien Hosni Moubarak ont plaidé samedi matin en son nom non coupable des accusations de complicité dans la mort de manifestants, lors d’une nouvelle audience du procès.
L’atmosphère était tendue samedi matin au Caire, où les Frères musulmans ont appelé à de nouvelles manifestations en soutien au président destitué Mohamed Morsi, au lendemain de violences ayant fait au moins 26 morts à travers le pays.
Pour sa visite en Tunisie les 4 et 5 juin, la première d’un président français depuis la révolution, François Hollande a tenu à montrer qu’il incarnait le changement dans les relations franco-tunisiennes. Une mission plus délicate qu’il n’y paraît, dont les différentes étapes ont été accomplies avec un succès inégal.
Les islamistes ont appelé tôt samedi à de nouvelles manifestations « pacifiques » en soutien au président Mohamed Morsi renversé par l’armée, au lendemain d’une journée de violences en Égypte au cours de laquelle 25 personnes ont péri, dont 19 en marge de manifestations.
Tenante du titre, la Tunisie accueille le Maroc, samedi 6 juillet, à Sousse (retour le 13 à Tanger). Mais à cause d’un calendrier chargé, Nabil Maâloul, le sélectionneur des Aigles de Carthage « locaux », a décidé de se passer de plusieurs de ses cadres face à un adversaire qui lui réussit très bien depuis dix ans.
Et si le Real Madrid se déplaçait en Algérie pour disputer un match de gala ? L’opérateur téléphonique algérien Mobilis aurait signé un contrat en ce sens…
Critiqué par certains responsables politiques peut-être un peu inquiets de sa popularité, le chef d’état-major de l’armée tunisienne, Rachid Ammar, a annoncé sa démission à la télévision. Et fait des révélations chocs.
Selon l’AFP, au moins trois manifestants favorables au président déchu Mohamed Morsi ont été tués au Caire lors d’échanges de tirs avec des soldats. Peu après, le nouveau président par intérim, Adly Mansour, indiquait avoir dissous l’Assemblée dominée par les Frères musulmans.
En déplacement en Tunisie, le président français a proclamé, vendredi 5 juillet, sa volonté de refonder la relation franco-tunisienne en dépassant les « blessures » du passé. Il a également exprimé sa « confiance » dans une « Tunisie nouvelle » alliant islam et démocratie.
L’Algérie et le Maroc, les deux frères rivaux du Maghreb, se sont récemment livrés à une nouvelle joute diplomatique. Des tensions verbales qui illustrent une fois de plus leurs difficultés à surmonter leurs différends, en particulier autour de la question du Sahara occidental.
Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) a suspendu, vendredi 5 juillet, la participation de l’Égypte à l’organisation panafricaine après le renversement par l’armée du président égyptien Mohamed Morsi.
Depuis le 2 juillet, le ministère libyen de l’Intérieur est occupé par un groupe armé qui réclame la dissolution de la Haute commission de sécurité (HCS), une force d’ex-rebelles relevant du ministère.
Les difficultés de l’économie égyptienne expliquent en grande partie la destitution du président Mohamed Morsi. Le nouveau gouvernement fait face à des choix difficiles et impopulaires. Une tâche compliquée par son absence de légitimité démocratique.
Après le coup d’État militaire contre le président Mohamed Morsi et l’arrestation de plusieurs dirigeants de leur organisation, les Frères musulmans dénoncent l’installation d’un « État policier » en Égypte et appellent à une manifestation « pacifique », ce 5 juillet.
Climat des affaires, commerce international, chômage… Un an après son élection, la patronne des patrons marocains se montre vigilante à l’égard des politiques économiques de l’État.
Le groupe public de BTP était au bord du gouffre à la fin des années 1990. Aujourd’hui, son carnet de commandes déborde et son chiffre d’affaires s’envole. Avec le soutien actif de l’État.
Arrivé à Tunis le 4 juillet pour une visite de deux jours, François Hollande a fait plusieurs annonces sur la coopération franco-tunisienne. Mais le premier déplacement officiel d’un chef d’État français en Tunisie depuis la révolution de 2011 a été en grande partie absorbée par la situation en Égypte et la destitution de Mohamed Morsi.
Le président tunisien Moncef Marzouki a estimé, jeudi 4 juillet, que les autorités élues de Tunisie ne risquaient pas d’être renversées comme en Égypte. De son côté, François Hollande, actuellement en déplacement à Tunis, a appelé à « tout faire » pour relancer le processus démocratique égyptien.
Un président absent depuis plus de deux mois ? Pas de quoi empêcher l’État de fonctionner. Mais alors que la succession de Bouteflika se profile et que les revendications de la population algérienne se font plus pressantes, le régime va devoir s’adapter pour perdurer.
Un nouvel accord a été conclu, mercredi 3 juillet, entre le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie, la Mauritanie et le HCR pour permettre à davantage de familles séparées par le conflit du Sahara Occidental de pouvoir se retrouver.
Le président de la Haute cour constitutionnelle, Adly Mansour, a prêté serment, jeudi 4 juillet, comme président par intérim. Ce magistrat peu connu succède à l’islamiste Mohamed Morsi, renversé la veille par l’armée après une semaine de manifestations populaires massives en Égypte.
Les gestionnaires de fonds Riva y Garcia et Tuninvest ont investi respectivement 6 et 10 millions d’euros pour l’acquisition de 49% du groupe San Jose Lopez (SJL), une société de logistique hispano-marocaine.
Alors que les rumeurs sur son retour s’étaient multipliées ces dernières semaines, l’ancien président algérien Liamine Zeroual a réfuté, le 3 juillet, toute velléité de succéder à Abdelaziz Bouteflika.
L’équipementier en panneaux solaires s’est lancé dans le développement de projets il y a cinq ans. Son responsable régional détaille son intérêt pour les marchés du Maghreb et de l’Afrique du Sud.