François Hollande effectue une visite d’État en Tunisie les jeudi 4 et vendredi 5 juillet. Ce voyage officiel, destiné à afficher le soutien français à la transition démocratique tunisienne, devrait se dérouler sans accroc. À moins que certains sujets sensibles ne viennent parasiter l’entente cordiale affichée par les deux pays…
Détérioration de la situation économique, aggravation des inégalités sociales, verrouillage politique… Le premier anniversaire de l’arrivée au pouvoir du président Morsi avait un goût si amer… qu’il a provoqué sa chute.
Le chef de l’armée égyptienne et ministre de la Défense, Abdel Fatah al-Sissi, a annoncé dans la soirée du 3 juillet que la Constitution était suspendue, que la transition serait dirigée par le chef de la Cour constitutionnelle, Adly Mansour, et qu’une présidentielle anticipée serait organisée pour sortir le pays de la crise.
La situation est des plus confuses en Égypte. Le président Mohamed Morsi a appelé, mercredi 3 juillet, à former un gouvernement de coalition et de consensus alors qu’expirait, à 14H30 (GMT), l’ultimatum lancé par l’armée, menaçant d’imposer sa propre feuille de route au chef de l’État s’il ignorait les revendications du peuple. Les membres de la confrérie des Frères musulmans auraient été interdits de quitter le pays et l’armée aurait pris le contrôle de la télévision publique. Les événements de la soirée du 3 juillet.
Shell et ses partenaires investissent 70 millions de dirhams, soit 8 millions de dollars, pour tripler la capacité de production de l’usine de fabrication de lubrifiants de Roches Noires, à Casablanca.
Près de 70 islamistes proches des Frères musulmans ont été condamnés à la prison, le 2 juillet, aux Émirats arabes unis, dans le plus grand procès du genre de l’histoire du pays, qui a suscité des critiques de défenseurs des droits de l’homme.
Le président égyptien Mohamed Morsi a exclu mardi 2 juillet un départ anticipé, se déclarant prêt à « donner sa vie » pour préserver sa « légitimité » et appelant l’armée à retirer l’ultimatum, qui expire ce mercredi.
Nouveau tour de vis dans la politique israélienne en matière d’immigration. À compter du 28 août 2013, les autorités de Tel-Aviv n’accepteront plus l’entrée collective des Juifs éthiopiens sur leur territoire, laquelle était jusqu’alors autorisée sous certaines conditions, a annoncé un responsable de l’Agence juive.
Après le Maroc et l’Algérie, le président français, François Hollande, effectue les 4 et 5 juillet sa première visite officielle en Tunisie. L’ambassadeur de ce pays en France, Adel Fekih, expose les enjeux de ce déplacement.
La fondation Desertec, qui pilote le projet d’énergie verte en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, a décidé de rompre son partenariat avec le consortium industriel Dii. Un partenariat qui remontait à 2009.
Dans un communiqué, le groupe Orascom Telecom admet avoir surestimé la base de clients de sa filiale algérienne de 1,4 million d’utilisateurs lors des résultats publiés en mars dernier.
Instabilité régionale, crise économique européenne, difficultés de la filière : l’ambitieux projet européen cumule les handicaps et peine à faire émerger ses centrales solaires et éoliennes des sables du Sahara. Mais la relève s’organise.
Après d’âpres négociations entre l’État et le géant de la sidérurgie Arcelor Mittal, un accord devrait intervenir courant juillet. L’Algérie passera à 51 % du capital contre 30 % actuellement.
L’opposition égyptienne a affirmé, mardi 2 juillet, qu’elle ne soutiendrait aucun « coup d’État militaire ». Selon elle, l’ultimatum lancé par l’armée au président islamiste Mohamed Morsi pour ne signifie pas que les militaires veulent jouer un rôle politique.
Le jugement en appel est tombé dans l’affaire Weld El 15, mardi 2 juillet. Condamné à six mois de prison avec sursis, le rappeur tunisien a été libéré. Il avait auparavant été condamné à deux ans de prison ferme en premère instance.
Cette journée, qui devait être symbolique dans l’après-révolution tunisienne, a tourné court. Lundi 1er juillet, le premier débat parlementaire sur le projet de Constitution, attendu depuis des mois, a été interrompu après moins d’une demi-heure, obligeant à une longue suspension de séance. Le processus d’adoption de la nouvelle Constitution débute bien mal.
Le maire d’Alger centre, Abdelhakim Bettache, se démène pour que ses concitoyens sortent à nouveau le soir et regagnent l’espace public perdu pendant la guerre civile des années 90. Un objectif appuyé par le gouvernement, qui paraît cependant davantage à la portée des hommes que des femmes.
Le géant de l’informatique américain IBM s’apprête à ouvrir à Casablanca un centre de service technologique régional (Global Delivery Center) pour le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest francophone.
Leader en Algérie, le fabricant de groupes électrogènes et de centrales électriques veut se positionner sur le reste du continent. Avec l’appui de son nouvel actionnaire, Tuninvest.
La présidence égyptienne a rejeté implicitement, dans un communiqué diffusé dans la nuit du 1er au 2 juillet, l’ultimatum lancé plus tôt par l’armée au chef de l’État islamiste, Mohamed Morsi, lui laissant 48 heures pour satisfaire les demandes du peuple.
Figure historique de l’extrême gauche, Hamma Hammami appelle aujourd’hui à la constitution d’une large coalition allant des marxistes aux destouriens pour battre les islamistes aux prochaines élections. Portrait.
Des milliers d’Égyptiens continuent de manifester contre le gouvernement islamiste du président Morsi, juste un an après l’élection de ce dernier. Les manifestants lui ont donné 24 heures pour démissionner tandis que l’armée a lancé, lundi 1 er juillet, un ultimatum de 48 heures aux forces politiques pour qu’elles trouvent un accord. Quatre ministres ont par ailleurs déjà présenté leur démission.
Opaque et complexe, ce que les Algériens appellent le « nidham » (« système ») n’est pas un cabinet de l’ombre. Mais un mode d’exercice du pouvoir qui implique tous les rouages de l’État.