Un manifestant a été tué à Tunis et une quinzaine de policiers et militants salafistes blessés lors des heurts entre forces de sécurité et partisans du mouvement jihadiste Ansar al-Charia après l’interdiction de son congrès à Kairouan.
Le mouvement salafiste jihadiste Ansar al-Charia a demandé à ses partisans de renoncer à venir à Kairouan où cette organisation a prévu de tenir dimanche son congrès annuel malgré son interdiction par le gouvernement
Les forces de sécurité tunisiennes déployées par centaines à Kairouan pour empêcher la tenue du congrès d’un mouvement salafiste, Ansaral-Charia, ont interpellé dimanche à l’aube le porte-parole de cette organisation, selon des sources concordantes.
Une explosion de faible intensité s’est produite samedi dans une rue de Tripoli abritant les ambassades de Grèce, d’Arabie saoudite et d’Algérie, provoquant de légers dégâts, a constaté un journaliste de l’AFP.
Les forces tunisiennes étaient sur le qui-vive samedi de craintes de confrontation avec des militants salafistes jihadistes qui ont maintenu leur congrès à Kairouan dimanche malgré l’interdiction prononcée par le gouvernement dirigé par les islamistes d’Ennahdha.
Des heurts sporadiques ont éclaté vendredi soir au Caire avec les forces de l’ordre après que plusieurs centaines d’Egyptiens eurent manifesté pour réclamer le départ du président islamiste Mohamed Morsi, près d’un an après son élection.
Le ministère tunisien de l’Intérieur a finalement pris la décision, vendredi 17 mai, d’interdire le grand rassemblement salafiste prévu dimanche à Kairouan. Explication : celui-ci présente, selon le gouvernement, une « menace pour la sécurité et l’ordre public ».
Les tensions entre la Tunisie et l’Algérie ne sont pas seulement dues à la présence de djihadistes à leurs frontières. Le « masque de Gorgone », que la Tunisie doit restituer à l’Algérie depuis plus de deux ans, provoque lui aussi un certain malaise.
Affrontements en République Démocratique du Congo, visite de Valérie Trierweiler au Mali, immolation par le feu de jeunes tunisiens… Revivez en image avec « Jeune Afrique » les moments forts de la semaine.
L’ONG Revenue Watch International qui milite pour la transparence dans la gestion des revenus des ressources naturelles vient de publier son rapport 2013. Les pays africains sont à la peine malgré les politiques mises en oeuvre.
La tension est à son comble entre les salafistes d’Ansar al-Charia et les autorités tunisiennes. Par la voix de son porte-parole, le mouvement islamiste radical a annoncé, jeudi 16 mai, qu’il maintenait son congrès annuel, prévu dimanche à Kairouan (centre), malgré l’interdiction annoncée la veille par le gouvernement.
La création de BOA Capital est désormais autorisée. Cette nouvelle banque d’affaires panafricaine sera détenue par Bank of Africa, filiale du groupe bancaire marocain BMCE Bank, et BMCE Capital.
La compagnie aérienne marocaine a annoncé un résultat d’exploitation de 718 millions de dirhams pour l’année 2012, en nette hausse par rapport à l’année précédente.
Argent, sexe, pouvoir… Durant les années Sarkozy et jusqu’à la chute de Kadhafi, plusieurs proches du président français et du « Guide » libyen ont grenouillé en eau trouble. Aujourd’hui, quelques secrets remontent à la surface.
Le fondateur de Net-Skills, une start-up de services informatiques et télécoms, est aussi vice-président du Forum des chefs d’entreprise. Malgré un contexte difficile pour les PME, il envisage une croissance de 30 % en 2013.
L’homme d’affaires et milliardaire nigérian Aliko Dangote a annoncé l’abandon de son projet d’investir dans la construction d’une raffinerie de sucre en Algérie.
Une entreprise de livraison palestinienne a récemment trouvé un bon filon : depuis quelques semaines, elle livre des menus de la célèbre chaîne de restauration rapide de poulet frit KFC dans la bande de Gaza via les tunnels de contrebande.
Inculpé pour « torture » en Suisse en 2012, l’ancien ministre algérien de la Défense Khaled Nezzar a été auditionné pendant plus de sept heures. Et il pourrait bientôt être confronté à de nouvelles plaintes.
Rached Ghannouchi, chef du parti islamiste Ennahdha, a affirmé, mercredi 15 mai, que le commissaire de police dont le cadavre a été retrouvé début mai a été assassiné par des salafistes jihadistes sur la base d’une fatwa (décret religieux) de leur imam.
Il y a dix ans, le 16 mai 2003, une quintuple attaque terroriste secouait Casablanca. Un « 11 Septembre marocain » qui a changé le royaume du Maroc en profondeur.
Rached Ghannouchi, chef du parti islamiste Ennahdha au pouvoir, a annoncé que le gouvernement allait interdire le rassemblement de l’organisation salafiste jihadiste Ansar al-Charia dimanche à Kairouan.
Des milliers de personnes manifestaient, mercredi 15 mai, dans les Territoires palestiniens pour les commémorations de la « Nakba » (« catastrophe », en arabe). Plusieurs heurts ont eu lieu avec l’armée israélienne.
Dix ans après les attentats du 16 mai 2003, les victimes et familles de victimes de la barbarie terroriste restent profondément marquées par les drames personnels et familiaux qu’elles ont vécus. Parmi elle, Soad El Khammal, présidente d’une association de victimes, a perdu son mari et son fils dans les attentats. Reconstruction personnelle, pardon, justice : elle s’est confiée à Jeune Afrique. Interview.
Vingt trois personnes, jugées pour détournement de terrains agricoles publics, ont été condamnées mercredi 15 mai par un tribunal d’Alger à des peines allant de 18 mois de prison avec sursis à 4 ans de prison ferme.
Selon le ministère libyen de la Santé, le « bilan définitif » de l’explosion d’une voiture, lundi 13 mai à Benghazi, est de trois morts et 14 blessés. Un responsable de la direction de police évoque lui 13 personnes tuées.
Après des lendemains de révolution incertains, un nouvel équilibre s’esquisse entre le pouvoir politique et les citoyens. Ce qui laisse augurer un avenir moins sombre qu’il n’y paraît pour la Tunisie.