La Tunisie, confrontée aux retombées politiques de l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd, était plongée dans l’incertitude dimanche, avec un Premier ministre en conflit avec son parti islamiste et des ministres proches du président laïc menaçant de démissionner.
Le parti islamiste Ennahda au pouvoir en Tunisie était en proie à une crise ouverte avec la menace samedi du Premier ministre Hamadi Jebali de démissionner à défaut de pouvoir former un gouvernement apolitique après l’assassinat de l’opposant de gauche Chokri Belaïd.
Un tribunal égyptien a ordonné samedi l’interdiction du site de vidéo sur internet YouTube pendant un mois, en raison de la mise en ligne d’un film islamophobe ayant déclenché une vague de protestations meurtrières dans plusieurs pays musulmans.
Plus de 3 000 manifestants scandaient samedi des slogans pro-islamistes et anti-français dans le centre de Tunis lors d’un rassemblement à l’appel du parti islamiste au pouvoir Ennahdha alors que la Tunisie est plongée dans l’incertitude depuis l’assassinat d’un opposant.
L’Algérie, le Maroc et la Tunisie ont été éliminés dès le premier tour de la Coupe d’Afrique des nations. Est-ce une raison pour tout remettre en question ?
Des heurts entre policiers et manifestants ont éclaté vendredi dans plusieurs villes d’Égypte, en particulier près du palais présidentiel au Caire, faisant une centaine de blessés au cours de rassemblements à l’appel de l’opposition « pour la dignité » et contre le pouvoir islamiste.
Le parti islamiste tunisien Ennahdha a appelé à une manifestation samedi à Tunis pour défendre « la légitimité » du pouvoir, désavouant son Premier ministre Hamadi Jebali qui veut former un gouvernement de technocrates face à la crise provoquée par l’assassinat d’un opposant.
A l’issue d’un entretien avec le président de la Chambre des représentants marocains, à Paris, l’ancienne Garde des sceaux française a salué l’engagement du Maroc dans la lutte contre le terrorisme au Sahel et rappelé le soutien de Paris au plan d’autonomie marocain au Sahara.
Les obsèques de l’opposant tunisien Chokri Belaïd se sont déroulées vendredi 8 février au sud de Tunis, en présence de plusieurs dizaines de millers de Tunisiens. L’assassinat par balles de l’homme politique et défenseur des droits de l’homme, deux jours plus tôt, est un traumatisme pour tous les démocrates du pays.
Le procès de 24 sahraouis accusés d’assassinat de onze membres des forces de l’ordre marocaines, en 2010, a repris vendredi 8 février. Un feuilleton judiciaire largement commenté sur internet.
Malgré une longue absence pour raisons médicales, le président de l’Union des forces de progrès, revenu à Nouakchott en juillet, reste influent au sein de la coordination des adversaires d’Ould Abdelaziz.
Les funérailles de l’opposant de gauche, Chokri Belaïd, assassiné devant son domicile mercredi, ont eu lieu ce vendredi 8 février à Tunis. Le pays était par ailleurs paralysé par une grève générale lancée à l’appel du puissant syndicat tunisien, l’Union générale tunisienne des travailleurs (UGTT).
De passage à Paris le mercredi 6 février, à l’institut Français des relations internationales (Ifri), Taleb Ould Abdi Vall, ministre du Pétrole, de l’Énergie et des Mines de Mauritanie a loué le potentiel extractif de son pays devant une assistance composée, entre autres, de dirigeants d’entreprises étrangères et mauritaniennes.
Depuis la libéralisation des ondes, cinq chaînes de télévision et cinq radios privées ont été autorisées. Mais les professionnels pointent encore un manque de transparence.
Un appel à la grève générale en Tunisie, pour ce vendredi 8 février, a été lancé par l’Union générale tunisienne des travailleurs (UGTT), la puissante centrale syndicale. Un pas de plus dans l’escalade de la crise tunisienne déclenchée par l’assassinat d’un opposant de gauche, Choukri Belaïd, et le rejet par les islamistes au pouvoir de la formation d’un gouvernement de technocrates, pourtant souhaitée par le Premier ministre issu de leurs rangs.
« Jeune Afrique » a interrogé cinq spécialistes du football africain avant la finale de la CAN 2013, dimanche 10 février entre le Nigeria et le Burkina Faso au Soccer City de Johannesburg. Trois d’entre eux – Abdeslam Ouaddou, Romarin Billong et Pierre Lechantre – penchent pour les Super Eagles. Les deux autres – Patrice Neveu, Lamine N’Diaye – optent pour une victoire des Étalons, mais aux tirs au but… Comme face au Ghana mercredi en demi-finale.
Moncef Marzouki a prononcé un discours, le 6 février, qui fera date dans l’histoire du Parlement européen. Retour sur ce discours et sur ceux, tout aussi historiques, qui l’ont précédé.
Le journaliste français Nadir Dendoune est détenu à Bagdad par les autorités irakiennes depuis le 23 janvier. Toujours pas inculpé, on lui reproche d’avoir photographié des lieux sensibles. Le ministère français des Affaires étrangères a convoqué, jeudi 7 février, l’ambassadeur irakien et a réitéré son souhait de voir le journaliste libéré dans « les meilleurs délais ».
La centrale syndicale historique UGTT a décidé, jeudi 7 février, d’appeler à la grève générale vendredi. Dans le même temps, les manifestations se poursuivaient dans tout le pays pour dénoncer l’assassinat de Chokri Belaïd, un avocat défenseur des droits de l’Homme et opposant de gauche.
Dans les tuyaux depuis plusieurs semaines, l’introduction à la bourse d’Alger d’une partie du capital de l’entreprise agroalimentaire NCA-Rouiba a été officiellement autorisée mercredi 6 février par la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de bourse (COSOB).
L’énergéticien français GDF Suez vient d’annoncer le lancement de la construction du parc éolien de Tarfaya au Maroc, d’une puissance de 300 MW. Ce projet, le plus vaste dans l’éolien en Afrique, est développé dans le cadre d’un partenariat avec la société marocaine Nareva.
Après des années de polémique, le ministère israélien de la Santé a reconnu avoir contraint des Éthiopiennes juives à prendre un contraceptif avant de les autoriser à immigrer. Sans les informer des risques.
Le parti islamiste Ennahdha, au pouvoir en Tunisie, a annoncé jeudi 7 février qu’il refusait la formation d’un gouvernement de technocrates apolitiques, pourtant annoncé la veille par le Premier ministre Hamadi Jebali, lui même membre éminent de la même formation politique. Le pays traverse une grave crise politique depuis l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd, tué par balles mercredi matin alors qu’il sortait de son domicile à Tunis.
Selon le journal El-Khabar, une caserne militaire de Khenchela, à 540 km au sud-est d’Alger, a été attaquée mercredi 6 février au soir par un groupe armé. Il y aurait six militaires blessés et un assaillant tué.
Aux quatre coins du pays, les salafistes, profitant du laxisme des autorités, attaquent les mausolées les uns après les autres. D’après l’Union des confréries soufies de Tunisie, quarante édifices ont été détruits ou incendiés depuis le mois de mars 2012.
Le Premier ministre tunisien Hamadi Jebali a annoncé la formation d’un gouvernement de technocrates « sans appartenances politiques ». Une décision qui intervient dans un contexte de crise suscitée par l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd.
L’émotion est vive en Tunisie après l’assassinat par balles, devant chez lui, de l’opposant d’extrême gauche Chokri Belaïd, jeudi 6 février. Des barricades ont été érigées à Tunis et l’opposition a annoncé qu’elle suspendait tous ses travaux à l’Assemblée nationale constituante.