Mardi 4 décembre, des dizaines de milliers de manifestants ont encerclé le palais présidentiel de Mohamed Morsi, dans la banlieue du Caire. L’Égypte est plus divisée que jamais depuis que le chef de l’État s’est arrogé des pouvoirs extraordinaires afin de faire passer en force un projet de Constitution très contesté.
Des heurts ont éclaté, mardi 4 décembre, devant le siège de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT – principal syndicat tunisien) à Tunis, en marge de la commémoration du 60e anniversaire de l’assassinat du leader syndicaliste Farhat Hached. Militants syndicalistes et membre de la Ligue de protection de la révolution, une organisation proche des islamistes d’Ennahdha, s’accusent d’en être à l’origine.
Signe de la faiblesse du marché francophone, Fitch ferme son bureau de Tunis et renforce celui de Johannesburg, de même que ses homologues S&P et Moody’s.
Méandres administratifs, pléthore de contraintes freinant toute initiative, taxes et traques en tous genres… La défiance de l’État à l’égard du privé continue de bloquer le développement des PME.
En nombre de listes engagées aux élections locales du 29 novembre, le frais émoulu MPA était loin derrière le FLN et le RND, mais il devançait les islamistes. Et le parti de Amara Benyounes a confirmé haut la main son score des législatives de mai… et son rang de troisième force politique du pays.
De retour au pays après une longue convalescence en France, le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz est apparu en pleine possession de ses moyens. Ses opposants, eux, restent mobilisés.
Torpillé par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou lors de son premier mandat, le président américain Barack Obama profitera-t-il de sa réélection pour revenir à la charge et convaincre Tel-Aviv de ne plus faire obstacle à la création d’un État palestinien viable ?
Après les affrontements meurtriers dont il a été le théâtre à la fin d’octobre, ce quartier populaire de la périphérie de Tunis passe pour un fief salafiste. Mais la réalité est beaucoup plus complexe.
En tournée depuis 10 jours dans les principales places financières internationales pour lever un milliard de dirhams, le Maroc est conforté dans sa démarche par Fitch Ratings et Standard & Poor’s qui l’ont maintenu dans la catégorie investment grade.
Le ministère public tunisien n’a finalement pas fait appel du jugement de non-lieu, rendu la semaine dernière par le parquet de Tunis, dans une affaire de viol impliquant deux agents de police et une jeune femme de 27 ans.
Désertées pendant la décennie noire, les campagnes, montagnes et oasis se repeuplent et gagnent une certaine douceur de vivre à mesure que la production agricole redécolle.
Cette semaine dans l’édition papier de Jeune Afrique, grande interview de Thierry Tanoh, le nouveau patron d’Ecobank, le célèbre groupe bancaire panafricain. Mais aussi : les ambitions de Cevital en Afrique subsaharienne, les plans de développement du Niger, la contre attaque commerciale française sur le continent et, en section marchés financiers, les progrès du marocain Banque populaire au sud du Sahara.
Dans son dernier livre, Belaïd Abdesselam, le premier patron de Sonatrach, devenue première entreprise du continent, revient sur les grandes étapes de la nationalisation des hydrocarbures. Il en dévoile des aspects inédits.
Mohammed VI a présidé samedi à Nador la cérémonie de présentation du plan d’aménagement spécial de la lagune de Marchica. Ce plan, adopté le 18 avril 2012, vise à construire une station balnéaire géante qui doit permettre de créer, à terme, 65 000 emplois directs et indirects.
Dix-neuf ans après sa disparition, la dépouille de Mansour Kikhia, ancien ministre lybien des Affaires étrangères et opposant du colonel Kadhafi, a été retrouvée.
Le référendum sur la Constitution égyptienne, prévu le 15 décembre, ne devrait pas être supervisé par les juges, qui ont décidé de le boycotter pour protester contre le passage en force du président Mohamed Morsi. L’opposition appelle quant à elle à de nouvelles manifestations, mardi 4 décembre.
Dressant un portrait inédit du premier recteur de la Mosquée de Paris, Kaddour Ben Ghabrit, le journaliste lève le voile sur un héros méconnu de la Seconde Guerre mondiale.
Issad Rebrab, fondateur et président du groupe algérien Cevital, répond aux questions de Jeune Afrique. Expansion panafricaine, tracasseries amdinistratives et sécurité alimentaire : le grand patron donne son opinion sans langue de bois.
La Libye a rendu hommage dimanche à un farouche opposant à Mouammar Kadhafi qui n’avait plus donné signe de vie depuis sa disparition au Caire en 1993. Le corps de Mansour al-Kikhia a été retrouvé, dix-neuf ans plus tard dans une villa des services de renseignement de l’ex-régime.
La loi sur l’audiovisuel en Algérie, ouvert au privé, sera examinée durant le premier semestre 2013, a déclaré le ministre algérien de la Communication Mohamed Saïd, cité par la presse dimanche.
La Haute cour constitutionnelle égyptienne a entamé dimanche une grève ouverte pour protester contre les « pressions » des partisans du président Mohamed Morsi, qui ont bloqué ses accès et empêché ses juges d’examiner l’affaire de la commission constituante controversée.
L’UGTT, principal syndicat tunisien, a annoncé dimanche la « suspension » de la contestation à Siliana et le calme y régnait en début d’après-midi à la suite d’un accord avec le pouvoir après cinq jours de violences nourries par les espoirs déçus de la révolution de 2011.
La Haute cour constitutionnelle égyptienne a reporté dimanche une audience qui devait être consacrée à l’examen de la légalité de la commission ayant rédigé un projet de Constitution controversé, tandis que des centaines d’islamistes manifestaient devant ses locaux.
L’UGTT, principal syndicat tunisien, se réunit dimanche à Siliana pour décider de la suite à donner à la contestation, après un accord la veille avec le gouvernement visant à mettre fin à cinq jours de violences nourries par les espoirs déçus de la révolution.
Les élections locales de jeudi en Algérie ont confirmé la suprématie des partis nationalistes au pouvoir et le déclin des islamistes, qui ont enregistré leur plus mauvais score électoral depuis le premier scrutin pluraliste en 1990.
Des milliers d’islamistes manifestaient samedi au Caire et dans d’autres villes d’Égypte en soutien au président Mohamed Morsi, au lendemain d’un immense rassemblement de l’opposition contre le renforcement de ses pouvoirs, l’Égypte semblant désormais profondément divisée.
Des heurts ont éclaté samedi pour le cinquième jour consécutif à Siliana, épicentre de la colère des Tunisiens face aux espoirs déçus deux ans après la première révolution arabe, et la crise menaçait de s’étendre, des violences ayant été signalées dans d’autres régions.