Il vient de recevoir un prix littéraire, mais fait la une de la presse pour une autre raison. Son tort ? S’être rendu à Jérusalem pour débattre avec des romanciers israéliens. Rencontre avec l’écrivain algérien Boualem Sansal.
Né à Djeddah de parents asiatiques, Wonho Chung manie mieux la langue du Coran que celle de Corée. Le succès de ses one-man-shows en a fait une vedette régionale dans le monde arabe.
Le numéro deux marocain, Banque centrale populaire, devrait conclure ce 7 juin l’acquisition d’environ la moitié du capital du groupe Banque Atlantique.
Selon une source gouvernementale algérienne, Aïcha Kadhafi, la fille de l’ancien dictateur libyen, supporte de plus en plus difficilement ses conditions de détention en Algérie.
Piloté par le co-initiateur du projet, le Suisse Bertrand Piccard, l’avion solaire Solar Impulse a atterri à l’aéroport de Rabat-Salé, au Maroc, dans la soirée du mardi 5 juin.
Dans une annonce à l’industrie pétrolière rassemblée à Kuala Lumpur, le PDG de Sonatrach Abdelhamid Zerguine a revu à la hausse l’investissement de 68 milliards de dollars annoncé la semaine dernière.
Virgin Mobile, leader en Afrique du Sud, et Friendi, dominant au Moyen-Orient, se rapprochent. Objectif : construire le premier opérateur mobile virtuel panafricain.
Les anciens caciques du régime de Kadhafi ne sont pas tous recherchés par Interpol. Abdessalam Jalloud, ancien n°2 à Tripoli, semble même avoir conservé ses entrées dans certains milieux économiques.
Accusé de terrorisme par le régime algérien, Mourad Dhina comparaît mercredi 6 juin devant la chambre d’instruction du palais de justice de Paris. L’audience, essentiellement technique, doit être consacrée à l’étude de nouveaux éléments fournis par Alger qui demande l’extradition de l’ex-responsable du FIS (Front Islamique du Salut). Une requête qui sera jugée sur le fond dans une quinzaine de jours.
Le gouvernement peine à convaincre les entreprises privées, y compris celles du Golfe, de financer de nouveaux projets dans le pays. Pour l’instant, ce sont surtout les bailleurs de fonds institutionnels qui répondent présent.
De mieux en mieux armés, financés de l’extérieur, les insurgés syriens veulent à tout prix en finir avec le régime de Bachar al-Assad. Lequel rend coup pour coup.
La tension est montée d’un cran en Égypte à l’approche du second tour de la présidentielle, les 16 et 17 juin. Partout dans le pays, des milliers de manifestants sont descendus dans les rues pour protester contre les verdicts du procès Moubarak, et pour réclamer un report du scrutin.
L’aéroport de Tripoli a rouvert mardi 5 juin après que les autorités libyennes en aient repris le contrôle la veille au soir. Des ex-rebelles qui souhaitaient dénoncer le mystérieux enlèvement de leur chef avaient bloqué le trafic aérien pendant quelques heures.
À quelques semaines de son congrès, le mouvement islamiste tunisien Ennahdha est soupçonné par sa base de vouloir faire du neuf avec du vieux en privilégiant ses anciens chefs, tandis qu’une partie de l’opinion lui impute la panne socioéconomique du pays et la montée du salafisme. Le parti de Rached Ghannouchi réussira-t-il enfin à faire sa mue en épousant définitivement la modernité ?
La candidature à des fonctions politiques des anciens caciques du régime Moubarak est suspendue à une décision de la Haute Cour constitutionnelle. De ce fait, des opposants réclament que le second tour de la présidentielle, qui doit se jouer entre le « candidat de l’armée » et celui des Frères musulmans, soit suspendue.
Bachar al-Assad ne cédera pas. C’est en substance ce qu’il a répété, dans un discours prononcé dimanche 3 juin. Dédaignant les quelque 13 400 personnes décédées depuis le 15 mars 2011 dans la répression, il a dénoncé « un complot terroriste tramé à l’étranger ». Alors que la communauté internationale reste divisée, la stratégie du dictateur ne change pas : aucun compromis avec les rebelles « terroristes ».
Volontairement évasif sur son avenir à la tête du gouvernement algérien, Ahmed Ouyahia aimerait prendre du recul pour façonner son éventuelle candidature à la présidentielle de 2014.
Le prix du carburant au Maroc a connu une importante augmentation samedi 2 juin. Cette hausse alimente la grogne sociale et affaiblit la popularité du jeune gouvernement islamiste d’Abdelilah Benkirane.
Prévu pour le 19 juin, le premier scrutin législatif de l’après-Kadhafi a été reporté, tandis que la chasse aux sorcières bat son plein et que Benghazi fait cavalier seul.
Le candidat à l’élection présidentielle égyptienne et dernier Premier Ministre de Hosni Moubarak, Ahmad Chafiq, attaque frontalement les Frères musulmans, dont il doit affronter le candidat au second tour du scrutin.
À retenir cette semaine dans les pages économiques de Jeune Afrique : une enquête sur le potentiel du made in Africa, les plans d’expansion de l’algérien Cevital, les efforts du fonds souverain malaisien Khazanah Nasional pour investir en Afrique…
Renault, qui négocie depuis plus de deux ans l’implantation d’une usine en Algérie, a signé avec les autorités de ce pays un protocole d’accord, mais les discussions continuent en vue d’un texte définitif, a indiqué vendredi le constructeur automobile.
Le chef historique du parti islamiste Ennahdha, Rached Ghannouchi, a prôné dimanche une politique de « consensus national » durant la phase de transition démocratique en Tunisie, dénonçant des tentatives de division de la société.