Ancien gardien de but de l’Espérance Tunis et de Zarzis, Makram Dabboub (39 ans) travaille en Palestine depuis un an et demi. Il appartient aujourd’hui au staff technique de l’équipe nationale d’un pays où il s’est vite intégré.
Dans un contexte politique aussi complexe que confus et un environnement socioéconomique encore instable, la société civile tunisienne émerge, prend des initiatives et montre qu’elle est capable de mobiliser l’opinion.
Lors de la campagne présidentielle précédant le scrutin du 23 et 24 mai, les candidats ont multiplié apparitions et spots télévisés pour mieux se faire connaître du grand public. Une grande première.
Le président tunisien, Moncef Marzouki, a donné son accord pour extrader dans les « jours ou semaines » à venir l’ancien Premier ministre libyen de Mouammar Kadhafi, Baghdadi Mahmoudi, vers la Libye. La fin d’un long feuilleton judiciaire qui n’a cependant pas fini de faire parler de lui.
Décidé à soumettre les télés publiques à un nouveau cahier des charges, le ministre de la Communication marocain Mustapha El Khalfi a déclenché sans le vouloir une polémique qui a pris les allures d’un feuilleton à rebondissements.
La retraite, très peu pour lui. Abdoulaye Wade a vite reconnu sa défaite à la présidentielle, mais le voici bien décidé à mener la bataille des législatives sénégalaises. Bien décidé aussi à conserver les rênes de l’ex-parti au pouvoir. Tant pis pour ceux qui pensaient que leur tour était venu.
La société d’ingénierie française Amesys est visée par une information judiciaire, lancée par le parquet de Paris, pour complicité d’actes de torture en Libye. Une décision qui fait suite à la plainte déposée en octobre 2011 par la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et la Ligue des droits de l’homme (LDH). Les deux organisations accusent la firme d’avoir fourni au régime de Kadhafi un système de surveillance des communications destiné à surveiller la population libyenne.
Le nouveau patron d’Algérie Télécom, Azouaou Mehmel, veut changer les mentalités au sein du groupe public algérien. Comme les sept PDG qui l’ont précédé en deux ans ?
Plusieurs partis politiques algériens se sont constitués, lundi 21 mai, en « Front politique pour la démocratie ». Les factions politiques ont annoncé qu’elles rejettaient les résultat des législatives du 10 mai et ont décidé de boycotter les travaux de la nouvelle Assemblée.
À quelques jours seulement de l’élection présidentielle, l’Égypte peut enfin profiter d’un moment de répit. Après une intense bataille électorale, les candidats sont sommés de garder le silence. « Jeune Afrique » vous propose un petit tour d’horizon des douze candidats en lice pour le scrutin, particulièrement serré, du 23 et 24 mai.
Le chef des renseignements libyens du régime Kadhafi, Abdallah Senoussi, a été inculpé et incarcéré dans la capitale mauritanienne, dans la nuit du 20 au 21 mai, selon une source judiciaire. Il avait été arrêté à Nouakchott mi-mars, et était depuis lors en garde à vue.
L’autorité de régulation vient d’annoncer que l’appel d’offres pour l’attribution des licences de 4ème génération se déroulerait à l’automne, pour une attribution des licences début 2013.
Les chefs d’État accueillent diversement l’alternance française. Si le Nigérien Mahamadou Issoufou et le Guinéen Alpha Condé sont tout sourire, leurs homologues d’Afrique centrale se méfient de François Hollande.
« Rengaine », premier long métrage du Français Rachid Djaïdani, est présenté lundi 21 mai à la « Quinzaine des réalisateurs » du Festival de Cannes. Il aura fallu neuf ans de travail à son jeune réalisateur pour parler des relations amoureuses contrariées en banlieue parisienne.
En annonçant, contre toute attente, la mise en place d’un gouvernement d’union nationale avec le parti centriste Kadima, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou s’assure une écrasante majorité à la Knesset.
Chaque semaine, retrouvez le sommaire de la section Économie du dernier numéro de Jeune Afrique, disponible en kiosques. Parmi les temps forts de l’édition datée du 20 au 26 mai 2012 : le financement des PME africaines, les échanges commerciaux comparés de la France et de la Chine avec l’Afrique et un portrait du gouverneur en danger de la Banque centrale tunisienne…
Le nouveau président français François Hollande connaît très mal le continent. Va-t-il y mener une autre politique que son prédécesseur ? Pas fondamentalement. Un changement de style ? Assurément.
Si ses voisins latino-américains manquent d’empressement en Afrique, le Brésil, sixième puissance économique mondiale, s’implante durablement sur le continent. Avec comme fer de lance des champions tels que Petrobras ou Vale.
Le Libyen Abdelbaset al-Megrahi, seul à avoir été jugé coupable de l’attentat de Lockerbie, perpétré en Ecosse, en 1988, est décédé dimanche 20 mai. Condamné à la perpétuité en 2001, il avait été relâché en 2009, les médecins ayant diagnostiqué un cancer en phase terminale.
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) annonce la création d’un fonds de un milliard d’euros, ciblant plus particulièrement l’Égypte, le Maroc, la Tunisie et la Jordanie.
Pour l’ancien gouverneur de la Banque centrale algérienne, l’opacité du « système » en place est telle qu’il échappe au contrôle de ses propres dirigeants. Au point que l’on ne sait même plus où se trouve le « centre du pouvoir ».
Dans le film « The Dictator », qui sort le 20 juin en France, l’acteur déjanté, Sacha Baron Cohen, parodie Kadhafi. Hilarant pour ses fans, malvenu pour ses détracteurs…
L’Algérie a réservé un accueil solennel et rempli d’émotion à la dépouille de sa diva Warda Al-Jazaïriya, qui a été enterrée samedi au cimetière El-Alia d’Alger, pour y reposer dans le carré des moujahidine aux côtés des hommes les plus importants du pays.
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd), créée en 1991 pour aider les ex-pays communistes à réformer leur économie, s’est dotée samedi d’un fonds spécial d’un milliard d’euros pour étendre dès cette année ses opérations à quatre « démocraties arabes émergentes », l’Egypte, la Tunisie, le Maroc et la Jordanie.
Les habitants de Benghazi, ville de l’Est libyen qui a été le foyer de la révolte contre le régime de Mouammar Kadhafi, votaient samedi pour élire leur conseil local.
Avec « Les Chevaux de Dieu », présenté au Festival de Cannes dans la catégorie « Un certain regard », Nabil Ayouch se penche sur l’enrôlement par les mouvements islamistes radicaux des jeunes des quartiers défavorisés.