La contestation est devenue une seconde nature pour l’Algérien. Élections législatives ou pas, campagne ou non, manifestations, sit-in et grèves se succèdent.
En 2011, plus de 12 000 civils ont été jugés par des tribunaux militaires, selon l’ONG Human Rights Watch. Un chiffre qui interroge sur la nature de l’appareil judiciaire égyptien. Est-il devenu une arme de répression aux mains du Conseil suprême des forces armées, qui dirige la transition démocratique du pays depuis février 2011 ? Éléments de réponse avec Adel Ramadan, avocat défenseur des Droits de l’homme et conseiller juridique de l’Initiative égyptienne pour les droits de l’homme.
Dans le nord du Mali, ce ne sont plus les rebelles touaregs mais les islamistes qui ont pris le pouvoir. À Gao ou à Tombouctou, les émirs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique se déplacent à leur guise. Et inquiètent toute la sous-région. Négocier ou intervenir ? Il va falloir choisir… Un article publié dans J.A. n° 2676, publié juste avant le contre-coup d’État manqué du 30 avril.
Sous le triple effet d’une concurrence accrue, de la baisse des prix et d’un ralentissement de la hausse du nombre d’abonnés, les opérateurs africains voient leur rentabilité s’effriter. Pour beaucoup d’observateurs, le secteur a mangé son pain blanc.
Le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), auteur du rapt du consul d’Algérie et de six de ses collaborateurs le 5 avril dans le nord du Mali, ont lancé un ultimatum aux autorités algériennes. Le gouvernement a trente jours pour satisfaire aux revendications du groupe islamiste, faute de quoi les otages pourraient être exécutés.
D’anciens rebelles ont attaqué mardi 8 mai le siège du gouvernement libyen, pour protester contre la suspension de leurs indemnités. La situation a été maîtrisée mais une personne a été tuée et quatre autres blessées dans l’attaque.
Au Maroc, le Printemps arabe prend la forme d’une course de fond menée par le roi Mohammed VI. En inaugurant une haute instance chargée d’émettre ses recommandations sur la mise en oeuvre de la réforme de la justice, en gestation dans la nouvelle Constitution de 2011, le souverain répond à une forte demande des Marocains.
La représentante de l’Union européenne pour la politique extérieure et de sécurité, Catherine Ashton, juge « constructives et utiles » les négociations engagées avec l’Iran sur le nucléaire. Au grand dam de l’État hébreu.
Dans un contexte très concurrentiel et de bagarre sur les prix, Mohamed Lamrani, le patron de Marjane, première chaîne d’hypermarchés du Maroc, met les bouchées doubles. Il prévoit d’ouvrir 40 nouveaux points de vente d’ici à 2015.
Dans un discours prononcé à l’occasion du 67e anniversaire des massacres de Sétif, le 8 mai 1945, le président algérien Abdelaziz Bouteflika s’est exprimé sur les prochaines législatives du 10 mai. Et sur les rapports compliqués avec la France.
Ali Marzouki, un Tunisien de 35 ans, est décédé dimanche 6 mai des suites de ses blessures, après s’être immolé par le feu samedi dans la ville de Tozeur. Les raisons de son geste ne sont pas connues.
Souplesse dans le recouvrement des impayés, lancement de nouveaux sites de production… Le patron de l’entreprise souligne les efforts du groupe pour mieux satisfaire la population.
Alors qu’elle fête ses 50 ans, la Société tunisienne de l’électricité et du gaz doit s’adapter à la nouvelle donne postrévolutionnaire. Le groupe public, qui n’a pas failli pendant le Printemps arabe, fait aujourd’hui face à la grogne des usagers et à une concurrence plus ouverte.
Les autorités algériennes redoutent une recrudescence des attaques terroristes lors des élections législatives du 10 mai. Quelque 120 000 policiers et gendarmes ont été déployés pour sécuriser le scrutin.
Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a dénoncé lundi les législatives algériennes prévues le 10 mai. Selon le parti d’opposition, le scrutin est « une insulte » et devrait être largement boycotté par le peuple.
Parce que le nouveau statut de la justice marocaine consacré par la Constitution de 2011 tarde à entrer en application, 1 800 juges ont signé une pétition réclamant plus d’indépendance des procureurs par rapport à l’exécutif. Un défi de plus pour le gouvernement du Premier ministre Abdelilah Benkirane (PJD).
Comme Nicolas Sarkozy en son temps, François Hollande a promis de mettre fin à la « Françafrique » et d’instaurer des rapports sains entre l’Hexagone et les pays du continent. Ses actes seront-ils à la hauteur des espoirs suscités par ses paroles ?
Les Tunisiens se réjouissent de l’élection de François Hollande à la tête de l’État français. Si les journaux s’enivrent de l’échec du sortant Nicolas Sarkozy, le triumvirat s’est lui, empressé de féliciter le socialiste pour son accession au pouvoir, espérant un « nouvel élan » dans les relations franco-tunisiennes.
Parti de l’indépendance, la première force politique de l’Algérie, est traversé par une dissidence d’une ampleur sans précédent. À la veille d’élections législatives capitales, cela fait désordre.
Dimanche 6 mai, les Français ont porté le socialiste François Hollande à la présidence de la République. Celui-ci a remporté le second tour de l’élection avec 51,62% des voix face à son adversaire, le président sortant Nicolas Sarkozy, qui a recueilli 48,38% des suffrages. Les défis qui attendent le nouvel hôte de l’Élysée sont nombreux, mais dimanche, l’ambiance était à la fête chez ses partisans.
Le chef de la Commission électorale en Libye a annoncé dimanche que 330 000 Libyens s’étaient inscrits pour les élections d’une Assemblée constituante prévue en juin, depuis le début de l’enregistrement mardi.
Les partis politiques en Algérie tiennent dimanche, jour ouvré dans ce pays, les derniers rassemblements de campagne pour les législatives du 10 mai, sans avoir pu mobiliser l’électorat faute d’innovation dans une région balayée par le Printemps arabe.