Depuis la chute de Ben Ali, les lecteurs tunisiens ont retrouvé dans leurs kiosques à journaux des titres longtemps censurés. Une liberté d’expression que certains estiment pourtant menacée après la non-distribution énigmatique, fin décembre, de deux hebdomadaires français : « Le Point » et « L’Express ».
Le ministère public a requis jeudi 5 janvier 2012 la peine de mort contre le dictateur égyptien déchu Hosni Moubarak, ainsi que pour ses coaccusés. Une sentance qui peut être prononcée et même appliquée contre l’ancien président, malgré son âge avancé.
La nomination de Youssef al-Mangouch à la tête de l’état-major de la nouvelle armée libyenne a été rejetée par des groupes d’anciens rebelles. Ces derniers, en provenance de l’est du pays, ont formé une coallition et ont nommé leur propre candidat à ce poste.
L’hebdomadaire français Le Nouvel Observateur est interdit de diffusion au Maroc. En cause, un dossier sur « Les Arabes » qui comporterait une représentation du visage de Mohammed.
Cinq mois après un bref passage au MC Oran, le Français Alain Michel revient en Algérie pour entraîner Béjaïa. Meziane Ighil, lui, quitte la JS Kabylie.
Les nouvelles autorités libyennes ont présenté lundi 2 janvier le projet de loi électorale qui doit encadrer l’élection de l’Assemblée constituante du mois de juin. Plusieurs de ses dispositions suscitent déjà la polémique.
Le procureur ne manque pas de pugnacité pour cette reprise du procès de Hosni Moubarak. Tout en dénonçant le manque de coopération des autorités avec l’accusation, il a fait savoir qu’il avait des preuves solides de l’implication de l’ancien président dans le meurtre des manifestants lors de la répression sanglante de la révolution égyptienne. Il pourrait demander la peine de mort.
Les révolutions qui ont secoué la Tunisie et l’Égypte ont attiré tous les regards occidentaux sur le monde arabe. Un intérêt bien compris et vite suivi sur le plan culturel puisque films, livres, expositions et autres dossiers consacrés aux révolutions dans les journaux n’ont cessé en 2011 de célébrer le réveil de la jeunesse arabe, parfois même avec une certaine dose d’opportunisme.
Côte d’Ivoire et Libye : en 2011, la France est directement intervenue sur le continent, opérant un changement de cap placé sous la bannière du « droit d’ingérence ».
Le troisième acte des élections législatives égyptiennes, jusqu’à présent dominées par les partis à tendance islamiste, se tenait mardi et mercredi dans le dernier tiers des gouvernorats du pays.
Le procès de Zine el-Abidine Ben Ali et d’une quarantaine de hauts responsables de son régime pour leur rôle dans la répression sanglante de la révolution tunisiene a été reporté au 10 janvier. L’ex-dictateur est toujours en exil en Arabie Saoudite, pays qui refuse de répondre favorablement aux demandes d’extradition de Tunis.
Le Premier ministre Abdelilah Benkirane a réussi à former son gouvernement, qui a été nommé le 2 janvier par le roi du Maroc Mohammed VI. Le PJD, l’Istiqlal, le MP et le PPS y occupent des postes clés, mais le dispositif reste verrouillé par des techniciens et plusieurs ministres non partisans sont reconduits. Analyse.
La nouvelle équipe gouvernementale a été désignée mardi par le roi du Maroc Mohammed VI. Comme prévu, elle sera dirigée par le chef du parti islamiste Justice et développement (PJD), Abdelilah Benkirane, dont le parti remporte douze protefeuilles sur trente.
La mort du Tunisien Mohamed Bouazizi a lancé une vague de révolutions d’une ampleur inimaginable. En quelques mois, l’onde de choc s’est répandue dans l’ensemble du monde arabe. Des peuples sans frontières ont pris leur destin en main. Retour sur une année aussi héroïque que douloureuse.
Le leader marocain de l’offshoring Intelcia boucle l’acquisition de The Marketingroup, spécialiste français des centres d’appels coté à la Bourse de Paris.
Des affrontements entre deux groupes d’anciens rebelles libyens ont provoqué la mort de deux personnes à Tripoli. Les circonstances de cet incident ne sont pas encore claires.
Le gouvernement libyen va mettre en circulation de nouveaux billets de 1, 5 et 10 dinars, pour remplacer ceux de l’ère Kadhafi. Une monnaie bilingue, frappée en arabe et en anglais.
En quatre ans, Oil and Gas Institute of Monastir (Ogim) a déjà formé 150 ingénieurs et techniciens de l’industrie pétrolière. La plupart sont employés par des multinationales présentes en Tunisie.
Le président tunisien Moncef Marzouki a annoncé lundi 2 janvier 2012 qu’il était disposé à mettre en œuvre la décision de la justice tunisienne d’extrader l’ancien Premier ministre libyen Baghdadi Mahmoudi. En contrepartie, le chef de l’État demande à Tripoli de mèner un procès juste et impartial, dans un pays qui applique toujours la peine de mort.
L’émir d’Aqmi le plus radical, Abou Zeid, a été condamné par contumace à Alger à perpétuité pour constitution de groupe terroriste international. Cinq membres de sa famille écopent de 10 ans de prison chacun.
Elle va succéder à l’Argentin Luis Moreno-Ocampo comme procureure générale de la Cour pénale internationale. La magistrate gambienne Fatou Bensouda est moins connue pour l’instant que son prédécesseur. Raison de plus pour faire connaissance.
L’ancien président égyptien Hosni Moubarak est arrivé au Caire lundi 2 janvier 2012 pour assister à la reprise de son procès. Pendant trois jours, à partir de mardi, les arguments de l’accusation seront passés en revue.
Moncef Marzouki a foulé pour la première fois le sol libyen en tant que président de la Tunisie. Une visite officielle sur fond d’insécurité et de troubles économiques.
Un responsable de la Ligue arabe a publiquement mis en doute la capacité de la mission des observateurs en Syrie à mettre fin à la répression du régime, et appelé à son « retrait immédiat ».
Un des partis au pouvoir en Algérie a décidé dimanche de se retirer de l’allliance présidentielle à quelques mois des élections législatives où il espère bénéficier de l’effet du Printemps arabe, a rapporté l’agence APS.