Des milliers d’Égyptiens se sont rassemblés sur la place Tahrir pour fêter sous les feux d’artifice la fin d’une année qui a vu la chute du président Hosni Moubarak, une série de heurts meurtriers mais aussi les premiers pas vers la démocratie.
La principale chaîne de propagande de l’ancien régime de Mouammar Kadhafi, Al-Jamahiriya, a repris vendredi ses émissions sur le satellite égyptien Nilesat, provoquant l’ire des thowars (ex-combattants rebelles) qui ont menacé les autorités égyptiennes de représailles.
Des hommes armés soupçonnés d’appartenir à Al-Qaïda au Sahel ont attaqué dans la nuit de jeudi à vendredi une caserne militaire dans le nord-est du Mali, sans faire de victimes, a appris l’AFP de sources sécuritaires maliennes.
Le mandat d’arrêt international émis contre Moustapha Ould Limam Chafi pour soutien à Al-Qaïda au Sahel marque une étape dans la lutte entre le régime mauritanien et cet opposant, qui est aussi un homme-clé en Afrique de l’Ouest, notamment pour les libérations d’otages.
Al-Qaïda a envoyé en Libye des militants pour tenter d’y recruter des hommes après la chute du régime de Mouammar Kadhafi, mais la nébuleuse extrémiste n’a pas encore véritablement pris pied dans le pays, ont indiqué vendredi des responsables américains.
À l’orée de 2012, l’Afrique reste confiante dans sa réussite, indique une enquête de BVA-Gallup International. Plusieurs pays du continent se classent même dans le peloton de tête de l’optimisme économique, selon l’étude rendue publique le 23 décembre.
Fred Abrahams, un enquêteur de l’ONG Human Rights Watch a pu rencontrer Seif el-Islam, toujours détenu en Libye dans une résidence surveillée de la ville de Zintan. Le fils Kadhafi, qui s’est dit correctement traité, réclame cependant la visite d’un avocat.
La répression des forces de sécurité syriennes a fait au moins 25 victimes, jeudi dans plusieurs villes. De nouvelles violences qui, dans certains cas, ont eu lieu au moment même où des observateurs de la Ligue arabe y effectuaient leur mission.
Plusieurs ONG nationales et internationales, dont deux américaines, ont été l’objet d’une série de perquisitions de la part des autorités. De plus en plus critiques envers le pouvoir, les États-Unis ont vivement réagi en qualifiant l’opération de « harcèlement ». Les ONG dénoncent quant à elles des pratiques pires que celles de l’ancien régime de Moubarak.
L’Algérie ne devrait pas manquer de pétrole dans l’avenir, comme le laisse penser un début d’exploration encourageant dans le nord du pays. Une zone encre largement sous explorée.
Plusieurs personnalités se réunissent le 10 janvier à Bruxelles. Objectif : faire pression sur l’Union européenne, qui peine à respecter ses engagements concernant les programmes d’échange d’étudiants avec les pays du Sud de la Méditerranée.
L’un des principaux acteurs de l’économie tunisienne (Orange Tunisie, Géant, Biat…) reprend du poil de la bête. Après une période d’incertitude liée à la révolution, le groupe Mabrouk veut désormais consolider ses positions.
Un enquêteur de l’ONG Human Rights Watch a pu rencontrer Seif el-Islam, toujours détenu en Libye dans une résidence surveillée de la ville de Zintan. Le fils Kadhafi, qui s’est dit correctement traité, en a profité pour faire quelques révélations.
Sortis exsangues de la guerre en Libye, Afriqiyah et Libyan Airlines reprennent petit à petit leurs activités. Leur petite taille et leurs lourdes pertes augurent d’un rapprochement.
Deux ans après s’être lancé dans le solaire en Afrique, le conglomérat allemand, Siemens Energy, dégagera ses premiers revenus significatifs en 2012. Son objectif pour 2016 : un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a signé mercredi 28 décembre la nouvelle loi de finances pour l’année 2012. Elle prévoit des dépenses de près de 7 500 milliards de dinars pour une croissance de 4,7%.
Après trois mois d’interruption, le procès de l’ancien dictateur égyptien Hosni Moubarak a repris ce mercredi 28 décembre. Mais la séance a été ajournée au lundi 2 janvier 2012.
L’Ivoirien a pris la tête de Vivo Energy, l’entité née du rachat des activités aval du pétrolier dans quatorze pays du continent. Le choix de la continuité : il a travaillé quinze ans pour le géant anglo-néerlandais.
Depuis début décembre, la Banque centrale de Tunisie alerte dans ses communiqués sur les risques d’aggravation des difficultés économiques du pays. Son patron, Mustapha Kamel Nabli, décrypte cet appel à la « sagesse ».
Arrivée au pouvoir des islamistes en Tunisie, droits des femmes, menace salafiste… La réalisatrice controversée Nadia el-Fani livre à jeuneafrique.com sa vision de la situation politique et sociale dans son pays.
Sous le coup d’une mesure d’extradition vers la Libye, suspendue par l’ex-président tunisien par intérim Fouad Mebazaa, l’ancien Premier ministre de Kadhafi plaide sa cause depuis sa cellule, à Tunis.
De plus en plus agacé par les exactions des membres du Polisario sur son territoire, Bamako n’apporte plus aucun soutien au groupe indépendantiste sahraoui. Et multiplie les gestes de défiance.
Militant des droits de l’homme réputé pour son intégrité et son intransigeance, Moncef Marzouki, le nouveau président de la République, s’est engagé à veiller à la sauvegarde des libertés individuelles de tous les Tunisiens. Et promet à l’opposition, inquiète de son entente avec Ennahdha, d’ériger en règles de conduite le dialogue et la concertation.
Les anciens rebelles libyens, qui ont combattu les forces de Mouammar Kadhafi, réclament une plus grande représentation au sein du Conseil national de transition libyen. Le pouvoir doit être composé de 40% d’ex-combattants, ont-ils demandé à l’issue d’une conférence.
Hamadi Jebali, le nouveau Premier ministre tunisien, a pris ses fonctions lundi 26 décembre. Lors de la cérémonie de passation des pouvoirs avec son prédécesseur Béji Caïd Essebsi, le numéro 2 d’Ennahdha a assuré que le gouvernement placera son mandat sous le signe de la « bonne gouvernance ».
Le général algérien Athman Tartag, doté d’une longue expérience dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, vient d’être nommé à la tête du contre-espionnage algérien, a annoncé lundi le quotidien El Watan.
Le président tchadien, Idriss Déby Itno, persiste et signe : la guerre contre Kadhafi a été pour la région un facteur de déstabilisation, et la façon dont ce dernier a été tué « laissera des traces ». Pour lui, le dictateur libyen devait certes quitter le pouvoir, mais en douceur : « C’était possible », regrette-t-il.