Les Frères musulmans et les salafistes sont les principaux vainqueurs du scrutin égyptien. Au second tour, les électeurs auront alors à choisir entre un islamisme qui s’annonce « modéré » et un rigoriste.
Professeur émérite à la Sorbonne, Jacques Chevrier revient sur la vie et l’oeuvre de Frantz Fanon. Un texte extrait d’une allocution prononcée en octobre 2011 à La Havane (Cuba).
Les autorités mauritaniennes ont procédé lundi à l’arrestation de deux hommes qu’elles accusent d’être à l’origine de la prise d’otage des trois occidentaux enlevés le 23 octobre dans un camp sahraoui en Algérie.
L’arrestation de Seif el-Islam Kadhafi – cueilli à une cinquantaine kilomètres à l’ouest d’Obari, dans la nuit du 18 au 19 novembre, après avoir été trahi par un Touareg – ouvre la voie au procès de quarante-deux ans de dictature. Une perspective qui n’est pas pour rassurer tous ceux – Occidentaux, Arabes et Africains – qui en ont été les complices et les bénéficiaires.
Le cas Senoussi dérange. Les autorités libyennes ont annoncé sa capture à Sebha, dans le Sud, avant de se rétracter. Dans l’attente de la confirmation de son arrestation, portrait de l’ex-numéro deux officieux du régime Kadhafi, dont le nom est synonyme de terreur.
Comme l’on s’y attendait, le Parti de la liberté et de la justice (PLJ), organe politique de la confrérie des Frères musulmans, a remporté la première phase des élections législatives, avec au moins 40 % des voix, selon les résultats préliminaires. Pour la deuxième place, à l’heure où nous mettions sous presse, les salafistes du parti Al-Nour étaient au coude à coude avec la coalition libérale du Bloc égyptien.
Le Caire sous les bombes ? Oui, mais des bombes de couleur… Aux alentours de la Place al-Tahrir, épicentre de la révolution égyptienne, les jeunes manifestants ont laissé des traces de leur passage : tags, graffitis, pochoirs… L’art urbain rappelle aux passants que la contestation pour plus de liberté est changeante, protéiforme… et surtout qu’elle est loin d’être terminée.
Interdite sous le régime du président Ben Ali, la Confédération générale tunisienne du travail (CGTT), une centrale syndicale de gauche, a vu le jour dimanche en Tunisie. Sa création renforce le pluralisme syndical normalement en vigueur dans le pays, mais jamais possible sous Ben Ali.
Selon l’indice des villes vertes africaines, dévoilé à Durban le 2 décembre, les villes d’Afrique du nord et d’Afrique du Sud sont les plus écologiques du continent. Mais cet indice ne recense aucune ville d’Afrique subsaharienne francophone.
Les islamistes en Égypte ont été officiellement proclamés vainqueurs du premier tour des premières élections post-Moubarak avec 65% des voix, un score qui augure leur domination du futur Parlement face à des libéraux laminés.
Une situation sociale explosive, une économie en berne, des extrémistes qui tentent de pousser leurs pions, et toujours pas de gouvernement : un mois et demi après les élections du 23 octobre, l’atmosphère est délétère en Tunisie.
Dans son n°2656 en kiosques du 4 au 10 décembre, Jeune Afrique consacre un dossier de six pages à la victoire des islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD) aux élections législatives du 25 novembre dernier. Petit aperçu.
Le nouveau Premier ministre égyptien, Kamal el-Ganzouri, espère que le gouvernement qu’il est en train de former pourra être investi d’ici à mercredi, dans des déclarations rapportées par l’agence officielle Mena dans la nuit de samedi à dimanche.
Les autorités égyptiennes ont salué vendredi soir le taux de participation « historique » aux premières élections législatives de l’après-Moubarak, mais sans être encore en mesure de fournir les résultats par partis de ce scrutin où les islamistes sont donnés largement gagnants.
À l’image d’Ennahdha en Tunisie, les Frères musulmans égyptiens du PLJ sont en passe de remporter les législatives égyptiennes. Et comme d’autres partis islamistes maghrébins, ils ont fait des réseaux sociaux un de leurs outils stratégiques. Entre communication politique et recherche de respectabilité internationale.
La star américaine Jennifer Lopez était au Maroc le 1er décembre avec l’acteur Clive Owen pour l »inauguration du Morroco Mall. Avec son petit ami Casper Smart, elle en aurait profité pour découvrir le royaume.
Neuf ex-hauts responsables tunisiens dont Abdallah Kallel et Mohamed Ali Ganzoui, respectivement ministre de l’Intérieur et directeur général de la Sûreté de l’État au moment des faits, ont été condamnés par un tribunal militaire à des peines allant de trois à cinq ans de prison.
Lors d’un débat organisé par le Fonds pour les Femmes en Méditerranée (FFM) et l’association SouriaHouria à la mairie du IIIe arrondissement de Paris, le 29 novembre, des actrices de la révolution syrienne ont livré leur témoignage sur l’implication des femmes dans la mobilisation contre Bachar el-Assad. Rencontre avec des héroïnes de la liberté.
Une délégation de la Cour pénale internationale (CPI) a commencé à enquêter sur les crimes sexuels en Libye jeudi 1er décembre. L’objectif est de faire la lumière sur les viols commis pendant les huit mois de révolte qui ont conduit à la chute du colonel Kadhafi.
Moussa Koussa, l’ancien ministre des Affaires étrangères de Mouammar Kadhafi rallié à la rébellion, fait l’objet d’accusation de la part d’anciens détenus politiques libyens. Il aurait notamment joué un rôle dans le massacre de la prison d’Abou Salim.
La Franco-Algérienne Amel Boubekeur est chercheur et spécialiste de l’islam politique. Elle publiera fin décembre, en collaboration avec Olivier Roy, « What have islamist become ? » aux éditions Columbia. Interview.
L’épouse de Mansour Kikhia, l’ancien opposant de Mouammar Kadhafi ne désespère pas de savoir ce qui est arrivé à son mari, enlevé en 1993 au Caire. Et demande aux nouvelles autorités libyennes de faire la lumière sur les circonstances de sa disparition.
Moncef Marzouki, le président pressenti, Hamadi Jebali, son futur Premier ministre, et Mustapha Ben Jaafar, qui vient d’être élu à la tête de l’Assemblée, ont déjà travaillé ensemble dans l’opposition. Comment vont-ils diriger le pays demain ?