Coalisés depuis plus de dix ans en algérie, islamistes et nationalistes s’entredéchirent aujourd’hui dans la perspective des élections législatives de mai 2012… et de l’après-Bouteflika.
Abdelilah Benkirane, le leader du parti islamiste, rencontre le roi Mohammed VI ce mardi 29 novembre à Midelt. Le roi du Maroc pourrait le nommer Premier ministre.
Une semaine après avoir rendu visite à Seif el-Islam Kadhafi, détenu dans une prison de Zenten, le médecin urkrainien qui l’avait examiné lors de son arrestation s’est dit inquiet. Les blessures de Seif pourraient dégénérer en gangrène s’il ne bénéficiat pas d’un nouveau pansement, voire d’une amputation.
Après avoir reçu des menaces, la jeune blogueuse égyptienne Aliaa Almahdy est poursuivie pour insulte à l’islam. Il y a quelques semaines, elle avait publié une photo d’elle nue sur son blog pour défendre la liberté d’expression.
On ne la reconnaît plus. Sous l’effet des crises libyenne et, surtout, syrienne, l’organisation de la Ligue arabe sort de plusieurs décennies de léthargie. Et prend des décisions !
En remportant plus du quart des sièges de députés lors des législatives anticipées du 25 novembre, les islamistes marocains du PJD accèdent pour la première fois au pouvoir. Mais pour gouverner, leur secrétaire général Abdelilah Benkirane doit obligatoirement trouver un compromis avec d’autres partis, notamment l’Istiqlal et l’USFP. Est-il l’homme de la situation ?
Après le Premier ministre kényan, c’est le président ougandais qui s’est rendu, mi-novembre, à Tel-Aviv. L’occasion, pour l’un comme pour l’autre, de parler de lutte contre le terrorisme.
Ce lundi 28 novembre, les Égyptiens ont rendez-vous avec les urnes pour les premières élections législatives depuis la chute de Hosni Moubarak en février 2011. Un scrutin historique qui se déroule néanmoins dans un contexte de crise politique marqué par plusieurs jours de manifestations en hostilité au gouvernement du maréchal Tantawi.
Cinq enlèvements et un meurtre d’Européens en moins de 48 heures dans le nord du Mali, illustrent l’échec de la coopération militaire entre les pays de la bande sahélo-saharienne face aux activités des groupes armés, dont la branche maghrébine d’Al-Qaïda.
Les Marocains attendaient dimanche les résultats définitifs des élections législatives devant confirmer la large victoire des islamistes modérés qui, pour la première fois dans l’histoire moderne du pays, devraient accéder au gouvernement et le diriger.
Le pouvoir militaire contesté en Egypte a tendu la main samedi aux deux principaux ténors de la scène politique pour tenter de trouver une issue à la crise qui secoue le pays, à moins de 48 heures des premières élections de l’après-Moubarak.
Les islamistes modérés étaient en voie samedi de remporter les législatives au Maroc pour la première fois de l’histoire du royaume chérifien et se sont dits prêts à former un gouvernement de coalition.
Les islamistes du Parti justice et développement (PJD) sont en tête des législatives de vendredi avec 80 sièges, selon des résultats partiels annoncés samedi par le ministre marocain de l’Intérieur Taib Cherkaoui.
En novembre, le chorégraphe tunisien Radhouane el-Meddeb est le grand invité de l’espace de La Ferme du Buisson, à Marne-la-Vallée, près de Paris. Le lieu lui a laissé carte blanche pour organiser samedi 26 novembre la traditionnelle « Nuit Curieuse Leyla Tounsia ! », une soirée de rencontres artistiques autour de la société contemporaine tunisienne, en plein Printemps arabe. L’occasion pour lui de revenir sur une de ses créations les plus originales : « Je danse et je vous en donne à bouffer », un spectacle plein de saveurs, entre danse et cuisine.
Un manifestant a été tué samedi matin au Caire dans des heurts entre la police égyptienne et des militants qui bloquaient l’entrée du siège du gouvernement, première victime après deux jours d’accalmie dans la capitale, a affirmé à l’AFP une source médicale.
Les islamistes du Parti justice et développement (PJD) revendiquent plus de cent sièges sur 395 aux législatives de vendredi au Maroc et parlent d’un « tournant historique », ont déclaré samedi à l’AFP des responsables de ce parti.
La justice tunisienne s’est prononcée vendredi pour l’extradition de l’ex-Premier ministre libyen Al-Baghdadi Al-Mahmoudi vers la Libye, a annoncé le coordinateur de son comité de défense.
Le « vendredi du tournant », tel qu’il avait été surnommé par les manifestants, s’est terminé sans débordement dramatique, sur la place Tahrir du Caire, où s’était encore rassemblés pendant la journée des milliers d’Égyptiens. Mais la nomination de Kamal el-Ganzouri au Poste de Premier ministre ne satisfait pas les contestataires.
Vendredi 25 novembre au Maroc, quelque 13 millions d’électeurs ont été invités à élire leurs 395 députés. Principal enjeu de ces premières législatives depuis la nouvelle Constitution : le taux de participation. Reportage de notre envoyé spécial.
Parce qu’ils n’ont pas voulu contrarier les États-Unis ou Israël, huit pays du continent n’ont pas soutenu la demande d’adhésion de la Palestine. Précisions.
Après avoir dénoncé les dérives du processus de recensement, les porte-parole de la communauté négro-mauritanienne revendiquent un meilleur partage des richesses et du pouvoir. Reportage.
Béchir Salah Béchir, l’ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, a disparu depuis la chute de Tripoli. On ignore s’il se trouve en Libye, au Niger, au Qatar ou même en France.
Il y a plus de vingt ans, Rached Ghannouchi, le chef du parti islamiste tunisien Ennahdha, avait accordé une longue interview à Jeune Afrique. Florilège.
On les disait peu mobilisés, indifférents… Les jeunes marocains ont prouvé leur engagement en descendant dans la rue. Reste à savoir s’ils seront entendus et représentés au sein du futur hémicycle. Leur participation est un enjeu majeur des élections législatives du 25 novembre.
Quelque 13 millions de Marocains sont appelés aux urnes ce vendredi 25 novembre 2011 pour élire leurs représentants. Parmi les principaux enjeux de ces législatives anticipées, le score des différents partis en lice, bien-sûr, et notamment celui du Parti Justice et développement (PJD), mais aussi le taux de participation qui apportera ou non de la légitimité à la récente réforme constitutionnelle.
L’armée au pouvoir en Égypte s’est excusée jeudi pour les morts tombés place Al-Tahrir. Mais les manifestants restent plus que jamais déterminés à faire tomber le régime militaire.
Quels sont les scénarios possibles pendant et après les élections législatives du 25 novembre au Maroc ? Le système et la classe politique changent-ils ou peuvent-ils faire semblant ? Le politologue marocain Mohamed Tozy nous livre son analyse.