Le procès du dictateur déchu égyptien Hosni Moubarak est ajourné au 28 décembre, a annoncé dimanche 30 octobre l’agence officielle Mena. Un laps de temps qui devrait permettre à la justice d’étudier la demande des avocats des victimes de remplacer le président du tribunal.
Alors que la mission de l’Otan en Libye doit prendre fin ce lundi 31 octobre, le procureur de la Cour pénale internationale a déclaré à l’agence Reuters disposer de preuves « solides » à l’encontre du fils de Mouammar Kadhafi, Seif el-Islam.
Un blogueur et militant égyptien a été placé dimanche en détention provisoire pour 15 jours par le Parquet militaire pour « incitation » à la violence lors d’une manifestation, a indiqué à l’AFP le directeur d’une organisation de défense des droits de l’Homme.
Le couvre-feu a été maintenu pour une durée indéterminée à Sidi Bouzid malgré un retour à la normale samedi dans cette ville berceau de la révolution tunisienne après deux jours de violences populaires post-électorales.
Le président du Parlement européen, Jerzy Buzek, a dit dimanche à Tripoli, espérer une « pleine implication » de la Libye dans l’Union pour la Méditerranée (UPM), dont le projet avait été rejeté en 2008 par le dirigeant déchu Mouammar Kadhafi.
Le Parquet de Rabat a décidé de faire appel du jugement rendu dans l’attentat meurtrier de Marrakech, dans le sud du Maroc, pour les sept prévenus condamnés à des peines de 2 à 4 ans, a-t-on appris samedi de source judiciaire.
Les équipes de volontaires collectant les morts dans les ruines de Syrte, la ville fantôme où Mouammar Kadhafi se terrait avant d’y être capturé le 20 octobre, ont indiqué qu’elles continuaient d’y découvrir des dizaines de cadavres, souvent non identifiés.
Ennahdha n’ayant pas obtenu la majorité absolue, gagnants et perdants mesurent leurs forces et envisagent des alliances. Objectif : le poste de Premier ministre et de président.
Le procureur de la Cour pénale internationale a assuré vendredi avoir des « contacts informels » avec Seif el-Islam, fils de Mouammar Kadhafi, sur son éventuelle reddition, tandis que l’Otan a décidé de mettre fin à compter de lundi à son opération en Libye.
Vainqueurs des premières élections libres en Tunisie, les islamistes d’Ennahda ont insisté vendredi sur leur engagement démocratique, mais des violences ont éclaté dans la ville symbole de la révolution, Sidi Bouzid.
Le procès des auteurs présumés de l’attentat à la bombe de Marrakech en avril, qui a fait 17 morts dont onze étrangers, a connu son épilogue vendredi avec la condamnation à la peine capitale du principal accusé et à la perpétuité pour son complice.
Partie prenante de la Révolution tunisienne, la blogosphère – dont une dizaine d’acteurs se sont présentés à l’élection constituante – est considérée avec attention dans le pays. Comment a t-elle réagi au succès d’Ennahdha ? Tour d’horizon.
Le parti islamiste Ennahdha est le grand gagnant des élections constituantes – après la démocratie. Dans son n°2651/52 en kiosque du 30 octobre au 13 novembre, Jeune Afrique analyse les résultats de ce rendez-vous historique.
L’Otan a annoncé que son intervention en Libye lancée le 27 mars 2011 prendrait fin le 31 octobre comme prévu. L’organisation transatlantique reste toutefois à disposition des autorités libyennes et pourrait les aider à « gérer leur espace aérien » ainsi que le contrôle de leurs frontières, mais en dehors du cadre de l’Otan.
Les manifestations se poursuivent à Sidi Bouzid, ville symbole de la révolution tunisienne, après l’invalidation des listes de « La Pétition populaire » qui avait remporté 19 sièges à l’élection de l’Assemblée constituante. Le ministère de l’Intérieur a annoncé ce vendredi 28 octobre l’instauration d’un couvre-feu .
Un responsable du Conseil national de transition a déclaré jeudi 27 octobre que Seif el-Islam Kadhafi se trouvait désormais en territoire nigérien. Il aurait toujours l’intention de se rendre à la Cour pénale internationale qui a confirmé des contacts indirects.
Après la chute de l’ex-« Guide » libyen Mouammar Kadhafi, les combattants touaregs qui le soutenaient sont de retour dans leurs pays d’origine. Mais dans le nord du Mali, les rivalités tribales alimentées par Bamako risquent de nouveau de dégénérer en une rébellion contre l’État.
Les chiffres officiels ont été annoncés : c’est 41,47% des suffrages qu’Ennahdha totalise. Le parti islamiste arrive ainsi en tête des élections constituantes du 23 octobre en Tunisie.
Amadou Toumani Touré a achevé, le jeudi 27 octobre, une visite officielle de quatre jours en Algérie. Au-delà des déclarations de bonnes intentions, les relations entre les deux parties restent tendues.
Le jeudi 27 octobre, le Parlement européen a décerné le prix Sakharov à cinq militants du Printemps arabe. Mohamed Bouazizi (récompensé à titre posthume), Asmaa Mahfouz, Ahmed Al Zibair Ahmed Al Sanusi, Razan Zeitouneh et Ali Farzat ont été récompensés pour leur engagement dans les révolutions arabes en Tunisie, en Égypte, en Libye et en Syrie.
Le gouvernement français a présenté le 26 octobre son rapport annuel sur les exportations d’armes au Parlement. Mais celui-ci ne fait pas toute la lumière sur ses clients africains.
Sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité, Seif el-Islam, fils de Mouammar Kadhafi, et Abdallah Senoussi, ex-chef des services secrets de l’ancien « Guide », sont signalés en fuite entre la Libye et le Mali.
Les deux policiers accusés d’avoir torturé à mort le jeune Égyptien Khaled Saïd en juin 2010 ont été condamnés mercredi à sept ans de prison. Un verdict qui révolte la famille et les internautes.
Lors d’un discours télévisé, le président soudanais Omar el-Béchir a affirmé avoir armé les combattants du CNT lors de leur lutte contre Mouammar Kadhafi. Selon lui, l’ex-« Guide » aurait soutenu pendant des années des rebelles dans la région du Darfour.
De nombreux pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU souhaitent mettre un terme à la mission de l’Otan en Libye. Alors qu’elle devait s’achever le 31 octobre, elle pourrait voir ses attributions évoluer à la demande du président du Conseil national de transition (CNT) qui craint une prolifération des armes sur le territoire.
Un responsable militaire du CNT a affirmé que Seif el-Islam proposerait de se rendre à la Cour pénal internationale (CPI). Une information évidemment non confirmée de source indépendante.