Zine el-Abidine Ben Ali, Hosni Moubarak, Mouammar Kadhafi… Les dictateurs tombent l’un après l’autre, en quelques semaines pour les deux premiers, en six mois pour le dernier.
La capitale libyenne a encore été le théâtre de violentes explosions, probablement déclenchées par l’aviation de l’Otan, dans la nuit de dimanche à lundi. À Tripoli, comme dans les provinces, la bataille n’est pas encore terminée.
Décédé le 11 août, l’universitaire marocain Mohamed Berdouzi était l’un des principaux artisans des réformes de la dernière décennie. En toute discrétion. Un hommage signé Driss el Yazami, président du Conseil national des droits de l’homme.
« Que (Mouammar) Kadhafi vienne ici. Nous lui offrons le gîte et le couvert », affirme un pharmacien de Gao, dans le Nord du Mali, où des habitants affirment que l’ancien guide libyen, traqué par les insurgés depuis la chute de Tripoli la semaine dernière, serait le bienvenu.
Le groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué dimanche le double attentat suicide qui a fait 18 morts deux jours plus tôt à l’Académie militaire de Cherchell, en Algérie.
Plus de 10.000 détenus ont été libérés des prisons du régime déchu du colonel Mouammar Kadhafi depuis la prise de Tripoli par la rébellion, mais près de 50.000 autres sont toujours manquants, a affirmé dimanche le porte-parole militaire de la rébellion.
Deux officiers syriens figurent parmi les 18 morts du double attentat suicide perpétré vendredi contre l’Académie militaire de Cherchell, à une centaine de kilomètres à l’ouest d’Alger, a-t-on appris dimanche de source diplomatique.
Les quatre otages français enlevés en septembre 2010 au Niger par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et détenus dans le Sahel « se portent bien » et les « négociations se poursuivent » pour leur libération, a déclaré dimanche un médiateur à l’AFP.
La mort du chef rebelle touareg Ibrahim Ag Bahanga représente pour certains une « chance pour la paix » dans le nord du Mali mais d’autres s’inquiètent de la saisie d’armes par des proches de cet irréductible combattant en Libye.
Les rebelles libyens se trouvaient dimanche à 30 km à l’ouest de Syrte, fief de Mouammar Kadhafi, dont ils se sont rapprochés à 100 km côté est après avoir pris Ben Jawad, devant laquelle ils piétinaient depuis mardi, selon un important chef militaire rebelle.
Les rebelles libyens, nouveaux maîtres de Tripoli, ont commencé à remettre la ville en état de marche, tout en progressant rapidement dans l’ouest du pays, mais butent sur une résistance marquée dans leur marche vers Syrte, dernier grand bastion de Mouammar Kadhafi.
Le double attentat suicide contre l’Académie militaire de Cherchell, à une centaine de kilomètres à l’ouest d’Alger, a fait 18 morts, 16 officiers et deux civils, a annoncé samedi le ministère de la Défense dans son propre bilan revu à la hausse.
L’Algérie a démenti samedi de la manière la plus catégorique des informations relatives au passage en Algérie d’un convoi de Mercedes blindées en provenance de Libye rapportées par l’agence égyptienne Mena.
Les liens probables entre la secte islamiste nigériane Boko Haram et Aqmi inquiètent les observateurs. L’arc du terrorisme est-il en train de se consolider de la Mauritanie à la Somalie, en passant par l’Algérie et le Nigeria ?
Le double attentat suicide contre l’Académie militaire de Cherchell, à une centaine de kilomètres à l’ouest d’Alger, a fait 11 morts, neuf officiers et deux civils, a annoncé samedi le ministère de la Défense. Une source hospitalière avait fait état la veille de 18 morts.
Les rebelles libyens se sont emparés du principal poste-frontière avec la Tunisie, signant une nouvelle avancée face au régime moribond de Mouammar Kadhafi, recherché tous azimuts.
L’Union africaine a refusé vendredi de reconnaître la légitimité du Conseil national de transition en Libye, jugeant la situation militaire encore trop instable, et réitérant à la place ses appels au dialogue, pourtant restés sans réponse depuis le début du conflit.
Coups, lynchages et exécutions sommaires: les combattants des deux camps, pro-Kadhafi et rebelles libyens, n’ont guère montré de pitié pour leurs adversaires lors des violents affrontements de ces derniers jours pour le contrôle de Tripoli.
18 morts dans un attentat devant une école militaire : il s’agit là de la première attaque contre l’armée depuis l’apparition du terrorisme dans les années 90 en Algérie.
Les rebelles ont pris vendredi le contrôle du principal poste-frontière avec la Tunisie, nouveau succès majeur contre le régime moribond de Mouammar Kadhafi, mais les appels se multiplient contre les actes de vengeance, notamment à Tripoli où les accrochages se poursuivent.
Selon Amnesty international, aussi bien les rebelles que les forces loyales à Mouammar Kadhafi autoriseraient la torture et les mauvais traitements des détenus.
Les membres du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine discutent à huis clos de la reconnaissance du CNT comme seule autorité légitime en Libye. Mais aussi, plus généralement, des conséquences de la chute attendue de Kadhafi sur l’institution.
Les rebelles se préparent à leur dernière grande bataille dans l’Ouest libyen et tablent déjà sur l’effondrement des dernières poches de résistance du régime dans la région.
Le report des élections législatives, sénatoriales et municipales a été annoncé jeudi par le pouvoir, et devrait permettre la tenue d’un dialogue politique avec l’opposition.