Le projet de loi renforçant le contrôle des médias et les sanctions prévues contre les journalistes a été examiné en début de semaine au Sénat. Il devrait être voté le 13 avril.
Depuis la chute de Kadhafi, la Tunisie se savait exposée. L’attaque menée en 2016 par des jihadistes se réclamant de Daech a pris de court les forces de sécurité, mais elle a démontré l’hostilité de la population à l’égard des extrémistes.
Si elle a réalisé de nombreuses avancées, notamment sur la question du Sahara, la politique étrangère du royaume déconcerte quantité d’observateurs, qui la qualifient d’offensive voire d’agressive. Qu’en est-il vraiment ?
Si Rabat a toujours rechigné, contrairement à Alger, à invoquer les crimes coloniaux, c’est pour ne pas donner au Protectorat français et à l’Espagne plus de place qu’il ne veut leur accorder dans l’histoire du royaume.
En relevant le taux directeur, le gouverneur de la Banque centrale entend juguler l’inflation. Mais, ce faisant, il risque de freiner la croissance et le programme du chef du gouvernement, lequel a dû demander un arbitrage de Mohammed VI. Un duel au sommet entre les deux hommes à la méthode et au style diamétralement opposés.
En proposant d’accueillir le siège de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), la Tunisie savait qu’elle allait déplaire à Israël. Mais pas au point d’imaginer que cela lui vaudrait une attaque aérienne en règle.
Il y a 85 ans, la population de Tunis descendait dans la rue à l’appel du Néo-Destour pour réclamer à la France des droits et la création d’un parlement représentatif. Une journée qui s’achèvera dans le sang, mais qui marque une date-clé dans la marche vers l’indépendance.
Des manifestants se sont regroupés dans plusieurs villes du royaume afin de protester contre la politique du gouvernement d’Aziz Akhannouch, qui peine à lutter contre l’inflation, notamment alimentaire, en plein mois du Ramadan.
En janvier 1980, l’attaque meurtrière lancée à Gafsa par un groupe de nationalistes tunisiens armés provoque la stupeur. Laquelle fait place à la colère quand il s’avère que les voisins libyen et algérien ont prêté main forte aux assaillants.
Depuis plusieurs jours, l’affaire du viol d’une fillette de onze ans bouleverse la société marocaine, en raison des très faibles peines infligées aux trois suspects. Le procès en appel, qui devait se tenir jeudi, a été reporté au 13 avril.
L’Éthiopie s’apprête à lancer la quatrième et dernière phase de remplissage du Barrage de la Renaissance… sans concertation ni accord avec le Soudan et l’Égypte, situés en aval.
La première attaque militaire étrangère contre la toute jeune Tunisie indépendante a eu lieu en 1958, et ce sont les Français qui l’ont lancée. Motif : le soutien apporté par Tunis à l’Armée de libération nationale (ALN) algérienne.
Depuis son coup de force, Kaïs Saïed voit dans la moindre critique émanant de l’extérieur une atteinte grave à la souveraineté nationale. Pourtant, le pays a subi dans son histoire contemporaine des attaques bien plus destructrices.
Le président tunisien a déclaré refuser la suppression des subventions voulue, selon lui, par l’institution internationale. Une sortie virulente alors que le gouverneur de la Banque centrale et le ministre de l’Économie se rendent au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale dans trois jours.
Après l’intervention de la police israélienne sur l’esplanade des Mosquées, à Jérusalem, la spirale de violence a repris à coups de menaces verbales et de roquettes.
Le président algérien aimerait voir les établissements bancaires appartenant à l’État « changer de mode de gouvernance ». Mais le projet fait presque office de serpent de mer, alors que le secteur bancaire peine à se réformer.
Des millions de lecteurs, neuf traductions en cours… Le succès de la trilogie « Captive » propulse sa jeune et mystérieuse auteure algérienne sur le devant de la scène littéraire francophone.
Encouragé par ses succès sur les plans diplomatique et économique, voire sportif, le royaume a retrouvé une fierté qui l’amène aujourd’hui à s’affirmer plus fortement sur la scène internationale. Quitte à froisser quelques vieux amis.
Futurs hôtes de la COP28 prévue à la fin de 2023, les Émirats arabes unis sont devenus la plaque tournante du détournement des sanctions internationales. Russes et Syriens en profitent allègrement.
À la lisière entre communication, entrepreneuriat et politique, l’ex-bras droit de Driss Jettou est devenue l’une des pièces essentielles du développement de la cité balnéaire du Sahara.
Votée par l’Assemblée, la nouvelle loi réglementant les médias est en examen au Sénat et devrait être rapidement adoptée. Elle prévoit un encadrement renforcé du travail des journalistes, dans un contexte déjà très mauvais pour la liberté de la presse.
L’ex-ministre de la Santé de Bouteflika a été condamné pour des malversations commises lorsqu’il était ministre de la Santé, mais aussi wali de Constantine.
La police israélienne dit avoir voulu déloger des « émeutiers » de la mosquée. Des roquettes lancées à partir de la bande de Gaza ont répondu à ces heurts.
Alors que l’opposition et l’opinion publique s’interrogeaient de plus en plus ouvertement sur l’absence du chef de l’État de la scène publique, il est réapparu ce 3 avril, niant tout problème de santé et évoquant la « folie » des spéculations.
En proie à une hémorragie financière et à de graves difficultés économiques, le pays peine à renflouer ses caisses. Ses partenaires redoutent le défaut souverain mais qu’en est-il vraiment ?
L’organisation de défense des droits humains Human Rights Watch a dénoncé une loi entrée en vigueur en septembre 2022 et qui stipule comme l’un de ses objectifs la défense de l’ordre public et des mœurs, sans les définir.
Président de la Fédération tunisienne de football (FTF) depuis 2016, Wadii El Jary est en conflit ouvert avec le gouvernement. Visé par plusieurs enquêtes, le dirigeant s’est même vu notifier une interdiction de quitter le territoire.
Ces deux figures du monde mauritanien des affaires, actionnaires de l’opérateur Mattel, se livrent un combat acharné. Ce qui inquiète leur partenaire Tunisie Telecom, et même le Palais.