Lundi soir, le gouvernement algérien a donné son feu vert à une série de réformes politiques. Annoncées en avril par le président Bouteflika pour « démocratiser » le régime, elles sont jugées insuffisantes par une large partie de la presse et de l’opposition.
Mis en ligne le 5 septembre, Makassib.ma (« acquis » en arabe) est la nouvelle vitrine du gouvernement marocain sur la Toile. Une initiative qui ne fait pas que des heureux.
Ostracisés pendant plus de quarante ans par Kadhafi, qui les accusait d’être des « agents de l’étranger », les Berbères savourent aujourd’hui leur revanche.
Bien que contesté en raison de ses liens avec l’ancien régime, l’ex-ministre des Affaires étrangères de Ben Ali estime qu’il a un rôle à jouer sur la nouvelle scène politique tunisienne. Et s’en explique.
L’effondrement du régime de Mouammar Kadhafi, après quarante-deux années de pouvoir implacable et grotesque, est une immense libération. Pour les Libyens et pour l’Afrique tout entière.
Le partenariat Roll Back Malaria (RBM) publie son rapport « Faire reculer le paludisme : dix ans de partenariats et résultats » lundi 12 septembre. La lutte antipaludique affiche un franc succès même si certaines régions du monde restent fortement touchées par ce fléau.
La Libye post-Kadhafi devra trouver la source de sa future législation dans l’islam. C’est ce qu’a affirmé lundi Mustapha Abdelajalil, le président du CNT, lors d’un discours à Tripoli.
Selon une source à l’ambassade des États-Unis à Tunis, les Américains seraient prêts à soutenir une coalition entre les islamistes et les destouriens, seules forces politiques capables, selon eux, de diriger efficacement le pays après l’élection d’une Assemblée constituante (prévue le 23 octobre).
Le recours à des alcootests pour diminuer le nombre des accidents de la circulation n’a pas l’heur de plaire aux islamistes. Notre collaborateur Fouad Laroui leur répond sobrement mais fermement !
Alors que les manifestations contre le régime et la répression se poursuivent, l’opposition tente de s’organiser. Mais ces mouvements hétéroclites et dispersés en sont-ils capables ?
Les différents acteurs commencent à envisager la reprise de la production. Mais il faudra des années pour qu’elle retrouve son niveau d’avant la crise.
Répondant à l’appel du Mouvement du 20 février, plusieurs milliers de personnes ont défilé pacfiquement dimanche dans les principales villes du Maroc. La mobilisation a été relativement faible. Mais les protestataires maintiennent leur mot d’ordre de boycott des prochaines élections législatives anticipées.
Selon Niamey, Saadi Kadhafi est arrivé dimanche au Niger alors que l’union des premières heures de la lutte contre l’ex-« Guide » a fait place à un vent de division au sein des forces pro-CNT qui luttent toujours contre des poches de résistance.
Douze personnes ont été tuées et 16 autres blessées dans des affrontements samedi entre combattants anti-Kadhafi rivaux de trois villes du sud-ouest de la Libye, dans le premier incident du genre, ont indiqué dimanche deux responsables locaux
En ripostant par la force aux attaques terroristes du 11 Septembre, les Américains n’ont pas restauré leur puissance perdue. Et ils ont contribué au déclenchement de la crise financière, quelques années plus tard. Selon Jacques Sapir, « ils sont tombés dans le piège qu’involontairement Oussama Ben Laden leur avait tendu. »
Les nouvelles autorités en Libye ont affirmé samedi qu’il appartenait désormais aux combattants sur le terrain de décider quand attaquer les derniers bastions de l’ex-dirigeant Mouammar Kadhafi, que la Guinée-Bissau s’est dit prête à accueillir. Selon un commandant rebelle, il n’y aurait « pas de grande offensive avant une semaine ».
Un convoi d’une douzaine de véhicules transportant des proches de l’ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, est arrivé vendredi à Agadez, capitale régionale du nord du Niger, escorté par des militaires nigériens, a affirmé samedi à l’AFP une source sécuritaire.
Le président du Conseil national de transition (CNT), Moustapha Abdeljalil, a affirmé samedi qu’il revenait désormais aux commandants sur le terrain de décider quand attaquer les bastions pro-Kadhafi, après l’expiration d’un ultimatum pour une reddition pacifique.
Des forces de l’armée et de la police étaient déployées en masse samedi devant l’ambassade d’Israël au Caire, au lendemain d’une attaque d’une violence sans précédent lancée par des manifestants égyptiens contre la chancellerie et de heurts meurtriers avec la police.
Le numéro deux de l’ambassade d’Israël en Egypte va rester au Caire en dépit de l’attaque contre cette représentation diplomatique, au cours de laquelle des commandos égyptiens ont sauvé six Israéliens, a déclaré samedi un haut responsable gouvernemental israélien.
De violents affrontements ont eu lieu vendredi à Bani Walid et près de Syrte en Libye, à quelques heures de l’expiration d’un ultimatum lancé aux derniers bastions pro-Kadhafi pour se rendre ou faire face à une offensive des forces du nouveau régime.
Hasni Abidi est directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen de Genève. Il revient sur la capacité de nuisance de Mouammar Kadhafi en Libye, même après son éviction du pouvoir.
Après un mois de calme relatif, la place al-Tahrir au Caire est à nouveau investie par des manifestants. Ces derniers expriment leur mécontentement et leur déception par rapport aux promesses non-tenues de la révolution populaire égyptienne.