C’est la Mauritanie qui a donné l’assaut à un camp d’islamistes armés, le 24 juin. Bamako n’a été prévenu que quelques heures avant le lancement de l’opération… sur son propre territoire.
Suite à la révolution, le secteur touristique tunisien vit sa pire crise depuis son lancement dans les années 1950. Avec une perte de 3000 emplois depuis le mois de janvier.
Les insurgés libyens ont pris mercredi le hammeau de Goualich, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Tripoli, obligeant ainsi les troupes de Kadhafi à battre en retraite. Des mercenaires venant de plusieurs pays du continent ont été capturés.
La France a annoncé par la voix de son ministre de la Défense, Gérard Longuet, l’arrêt des parachutages d’armes à destination des rebelles libyens. Alors que sur le terrain les bombardements se poursuivent, en coulisses les actions diplomatiques ne sont pas abandonnées.
Contrairement au bilan fait par l’armée de la Mauritanie après un raid contre la base d’Aqmi, un communiqué signé par ce groupe terroriste fait état de 20 morts côté mauritanien.
Kadhafi n’était pas là, mais ses pairs n’ont parlé que de lui lors de la 17e Conférence des chefs d’État du continent, les 30 juin et 1er juillet. L’adoption d’un plan de sortie de crise en Libye était au cœur des travaux. Récit de débats mouvementés.
La direction de la sûreté de la compagnie aérienne Air France a pris très au sérieux les récentes alertes de la DGSE (services de renseignements français) quant à la circulation en zone sahélienne de missiles antiaériens portables en provenance des arsenaux libyens.
Dans un message au président Abdelaziz Bouteflika, le roi du Maroc Mohammed VI propose de relancer l’ « union maghrébine » dans un monde « qui ne laisse pas de place aux entités fragiles ».
Acculé militairement, lâché par la plupart de ses alliés d’hier, le fils du « Guide » libyen Seif el-Islam Kadhafi a donné une interview pleine de rancœur au journal français Le Monde. Il met en cause le président sénégalais Abdoulaye Wade (qu’il accuse d’avoir touché de l’argent pour se rendre à Benghazi) et continue d’affirmer que ses troupes vont remporter la guerre.
Alexandre Kateb, économiste et maître de conférences à Sciences-Po, analyse l’attrait exercé par le « miracle économique » chinois sur les peuples arabes….et l’linfluence des révolutions tunisienne et égyptienne sur l’Empire du Milieu.
La réunion du conseil Russie-Otan n’a pas permis aux deux parties de régler leur différend quant aux bombardements de l’Alliance atlantique en Libye. La solution pacifique demandée par la Russie et l’Afrique du Sud n’a pas aboutie.
Dans l’affaire dite du « palais de Carthage », Zine el-Abidine Ben Ali a été condamné lundi à 15 ans et demi de prison. Ses avocats, qui avaient déserté le procès en guise de protestation, dénoncent un déni de justice.
Après l’Algérie et l’Égypte, le Maroc a décidé de se porter candidat à l’organisation des qualifications africaines pour les J.O. de Londres en 2012. La compétition doit avoir lieu en décembre 2011.
Le Conseil national de transition (CNT) a annoncé qu’il continuerait d’honorer les contrats pétroliers passés avec les pays étrangers avant la révolte. En revanche, le sort de la compagnie nationale, NOC, est incertain.
Les souverains hachémite et alaouite, Abdallah II et Mohammed VI, ont le même âge et sont montés sur le trône la même année. Depuis six mois, en Jordanie et au Maroc, ils font face à un mouvement de contestation similaire. Avec le même objectif : concéder, sans céder sur l’essentiel. Enquête.
Mouammar Kadhafi n’a aucune chance de pouvoir rester en terre libyenne, c’est ce qu’a annoncé le CNT dans un communiqué, tout en avouant avoir fait des offres contraires au « Guide » auparavant.
Le procès du président déchu Zine el-Abidine Ben Ali s’est ouvert ce lundi en l’absence des deux avocats de la défense, qui ont décidé de se retirer suite au rejet de report du procès.
L’ancien ministre des Affaires étrangères égyptiennes Nabil al-Arabi est devenu dimanche le secrétaire général de la Ligue arabe, succédant ainsi officiellement à Amr Moussa.
Les rebelles libyens ont annoncé mettre en place une offensive majeure sur le front Ouest, qui devrait leur permettre de viser Tripoli, tandis que les bombardements de l’Otan s’accélèrent dans la zone. Malgré les tentatives de médiation internationale, la possibilité d’une issue diplomatique au conflit semble s’éloigner.
Le « printemps arabe » a dopé les caricaturistes, qui ont largement soutenu les mouvements révolutionnaires. Si leur liberté d’expression progresse depuis quelques mois, rien n’est encore joué.
Quelques milliers de personnes ont manifesté dimanche soir à Casablanca et à Rabat pour réclamer des réformes plus profondes, au lendemain du référendum constitutionnel qui a largement approuvé un projet de réforme constitutionnelle, ont constaté des journalistes et des correspondants de l’AFP.
La rébellion libyenne se prépare à lancer une offensive majeure sur le front ouest avec l’objectif d’être à coup de canon de Tripoli, bastion du régime de Mouammar Kadhafi, remontée par le parachutage d’armes françaises et des frappes accrues de l’Otan.
L’ex-président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali est jugé par contumace lundi pour détention d’armes et de drogue, des accusations « irrationnelles » pour son avocat qui veut un report du procès pour mieux défendre son client.
France Télécom Orange, dont la filiale tunisienne est actuellement détenue par le gendre et la fille de l’ex-président Ben Ali, continuera d’investir en Tunisie et créera 150 emplois, a annoncé son PDG Stéphane Richard samedi après un entretien avec le Premier ministre tunisien.
L’attaque récente par des salafistes d’un cinéma de Tunis a catalysé les craintes dans les milieux culturels et associatifs tunisiens qui s’inquiètent d’une montée de la pression islamiste et multiplient les appels à la vigilance.
Le peuple libyen est « capable de porter un jour la bataille à la Méditerranée et à l’Europe », a assuré le colonel Kadhafi dans une allocution diffusée vendredi soir par haut-parleurs sur la Place Verte de Tripoli.
Les chefs d’états africains réunis en sommet à Malabo ont difficilement adopté vendredi un accord-cadre proposé aux parties libyennes prévoyant notamment que le leader libyen Mouammar Kadhafi devait être écarté des négociations pour sortir son pays de la crise et une « force de maintien de la paix ».