Deux officiers syriens figurent parmi les 18 morts du double attentat suicide perpétré vendredi contre l’Académie militaire de Cherchell, à une centaine de kilomètres à l’ouest d’Alger, a-t-on appris dimanche de source diplomatique.
Les quatre otages français enlevés en septembre 2010 au Niger par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et détenus dans le Sahel « se portent bien » et les « négociations se poursuivent » pour leur libération, a déclaré dimanche un médiateur à l’AFP.
La mort du chef rebelle touareg Ibrahim Ag Bahanga représente pour certains une « chance pour la paix » dans le nord du Mali mais d’autres s’inquiètent de la saisie d’armes par des proches de cet irréductible combattant en Libye.
Les rebelles libyens se trouvaient dimanche à 30 km à l’ouest de Syrte, fief de Mouammar Kadhafi, dont ils se sont rapprochés à 100 km côté est après avoir pris Ben Jawad, devant laquelle ils piétinaient depuis mardi, selon un important chef militaire rebelle.
Les rebelles libyens, nouveaux maîtres de Tripoli, ont commencé à remettre la ville en état de marche, tout en progressant rapidement dans l’ouest du pays, mais butent sur une résistance marquée dans leur marche vers Syrte, dernier grand bastion de Mouammar Kadhafi.
Le double attentat suicide contre l’Académie militaire de Cherchell, à une centaine de kilomètres à l’ouest d’Alger, a fait 18 morts, 16 officiers et deux civils, a annoncé samedi le ministère de la Défense dans son propre bilan revu à la hausse.
L’Algérie a démenti samedi de la manière la plus catégorique des informations relatives au passage en Algérie d’un convoi de Mercedes blindées en provenance de Libye rapportées par l’agence égyptienne Mena.
Les liens probables entre la secte islamiste nigériane Boko Haram et Aqmi inquiètent les observateurs. L’arc du terrorisme est-il en train de se consolider de la Mauritanie à la Somalie, en passant par l’Algérie et le Nigeria ?
Le double attentat suicide contre l’Académie militaire de Cherchell, à une centaine de kilomètres à l’ouest d’Alger, a fait 11 morts, neuf officiers et deux civils, a annoncé samedi le ministère de la Défense. Une source hospitalière avait fait état la veille de 18 morts.
Les rebelles libyens se sont emparés du principal poste-frontière avec la Tunisie, signant une nouvelle avancée face au régime moribond de Mouammar Kadhafi, recherché tous azimuts.
L’Union africaine a refusé vendredi de reconnaître la légitimité du Conseil national de transition en Libye, jugeant la situation militaire encore trop instable, et réitérant à la place ses appels au dialogue, pourtant restés sans réponse depuis le début du conflit.
Coups, lynchages et exécutions sommaires: les combattants des deux camps, pro-Kadhafi et rebelles libyens, n’ont guère montré de pitié pour leurs adversaires lors des violents affrontements de ces derniers jours pour le contrôle de Tripoli.
18 morts dans un attentat devant une école militaire : il s’agit là de la première attaque contre l’armée depuis l’apparition du terrorisme dans les années 90 en Algérie.
Les rebelles ont pris vendredi le contrôle du principal poste-frontière avec la Tunisie, nouveau succès majeur contre le régime moribond de Mouammar Kadhafi, mais les appels se multiplient contre les actes de vengeance, notamment à Tripoli où les accrochages se poursuivent.
Selon Amnesty international, aussi bien les rebelles que les forces loyales à Mouammar Kadhafi autoriseraient la torture et les mauvais traitements des détenus.
Les membres du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine discutent à huis clos de la reconnaissance du CNT comme seule autorité légitime en Libye. Mais aussi, plus généralement, des conséquences de la chute attendue de Kadhafi sur l’institution.
Les rebelles se préparent à leur dernière grande bataille dans l’Ouest libyen et tablent déjà sur l’effondrement des dernières poches de résistance du régime dans la région.
Le report des élections législatives, sénatoriales et municipales a été annoncé jeudi par le pouvoir, et devrait permettre la tenue d’un dialogue politique avec l’opposition.
Une colonne d’au moins dix véhicules armés en provenance du sud-ouest de la Libye est entrée au Mali par la frontière avec le Niger, jeudi 25 août dans l’après-midi. Avec à sa tête un lieutenant-colonel touareg de l’armée de Kadhafi. Quelles sont ses intentions ?
Le Conseil national de transition (CNT), l’organe politique de la rébellion libyenne, s’est installé à Tripoli. Dans la capitale comme ailleurs dans le pays, les combats continuent, alors que Mouammar Kadhafi reste toujours introuvable.
À la frontière tuniso-libyenne, les Libyens affluent en masse des deux côtés. Certains sont heureux de pouvoir enfin rentrer chez eux, tandis que d’autres fuient les combats qui font toujours rage dans la capitale.
Aide militaire ou financière, les pays occidentaux ne comptent pas déserter le territoire libyen, et cherchent à se positionner de façon stratégique en vue d’obtenir les faveurs de la « Libye libre de demain ».
Depuis la prise de contrôle du bunker présidentiel par le Conseil national de transition, la chasse à l’ancien dirigeant libyen est ouverte. Mise à prix, la tête de Kadhafi est partout, sauf dans les mains des « rebelles ». Suivez en direct les dernières informations sur la traque.
Sortant de leur réserve, plusieurs pays africains ont enfin pris la décision de reconnaître le Conseil national de transition (CNT) comme autorité légitime en Libye.
La réunion du comité central du Front de libération nationale (FLN) du 31 juillet dernier est loin d’avoir apaisé les tensions qui agitent le parti. Abdelaziz Belkhadem est accusé de jouer une carte un peu trop personnelle.