Un couvre-feu d’une durée indéterminée a été décrété à Tunis et dans sa banlieue. En cause : les pillages et les émeutes de ces derniers jours, motivées par une théorie du complot contre-révolutionnaire, elle-même popularisée par l’ancien ministre Farhat Rajhi…
Premier membre du « clan » Ben Ali à faire face à la justice, Imed Trabelsi vient d’être condamné en Tunisie à deux années de prison. Pendant ce temps, Tunis était de nouveau touchée par une manifestation.
La branche maghrébine d’Al-Qaïda fait savoir dans un communiqué qu’elle n’était pas responsable de l’attentat qui a fait 16 morts au Maroc la semaine dernière. Elle attribue l’explosion à un « admirateur d’Al-Qaïda », mais pas à un de ses membres.
Le ministère tunisien de l’Intérieur a promis une enquête après que la police eut réprimé des défilés anti-gouvernementaux à Tunis, frappant journalistes et manifestants dans un rare accès de brutalité de l’après Ben Ali.
Le Premier ministre français a fait savoir aux migrants tunisiens qui fuient la Tunisie post-révolutionnaire que la France devait appliquer la loi, pour justifier les opérations policières et les reconduites à la frontière.
Alors que les récoltes de thé, erratiques, peinent à satisfaire la demande mondiale, les prix grimpent. Pour diversifier leurs approvisionnements, les négociants, en particulier le Kenya, s’intéressent aux pays de la région des Grands Lacs.
Les chefs des tribus libyennes, s’ils continuent d’apporter leur soutien au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, se sont dit enclins à travailler à une loi d’amnistie impliquant toutes les parties combattant depuis le début du soulèvement contre le pouvoir.
Les forces de l’ordre ont très violemment réprimé une manifestation organisée en soutien à l’ancien ministre de l’Intérieur Farhat Rajhi, qui avait dénoncé la veille un projet de coup d’État de l’armée. Une quinzaine de journalistes ont été agressés par les policiers, avec de nombreux manifestants.
Alors que les autres majors ont déserté le continent, le patron de l’activité aval du groupe pétrolier Total compte ouvrir une cinquantaine de stations-service chaque année dans la zone Afrique et Moyen-Orient.
Alors que l’attentat de Marrakech a fait une nouvelle victime, les trois suspects arrêtés dans le cadre de l’enquête sont interrogés. Selon plusieurs sources, le principal suspect a vécu en Libye et revendique son appartenance à Al-Qaïda.
Le mur de la peur est tombé. Après des années d’apathie, les peuples arabes ont décidé de devenir acteurs de leur futur. Avec des méthodes et des résultats bien différents selon les pays.
Membre du bureau politique du Parti de la justice et du développement (PJD) et directeur de publication du quotidien Attajdid, Mustapha El Khalfi est particulièrement concerné par les différentes réformes engagées au Maroc.
Le penseur, écrivain et poète observe les métamorphoses en cours dans son pays natal, la Tunisie, et dans le reste du monde arabe. Des situations contrastées, qu’il analyse pour Jeune Afrique.
Dans un paysage politique en recomposition, les citoyens s’initient à la démocratie. La question de la place de la religion cristallise les tensions, à trois mois de l’élection d’une Assemblée constituante.
Trois mois après le début des soulèvements, l’élan révolutionnaire donne lieu à une vaste recomposition. Quels débouchés politiques ? Quelle place pour l’islam ? Quels sont les espaces de liberté à conquérir ? Les citoyens ont pris leur destin en main. Un bouleversement historique.
Les prochains mois s’annoncent chargés pour les membres du Parlement algérien, qui auront la lourde tâche d’étudier, de débattre et d’adopter un vaste arsenal législatif. Objectif : mettre en œuvre le processus de réformes démocratiques engagé par Abdelaziz Bouteflika, qui veut aussi une révision de la Constitution. Passage en revue des huit projets du marathon législatif qui débutera en septembre, à la session parlementaire d’automne.
Les autorités du royaume du Maroc ont identifié et interpellé trois suspects dans l’attentat non renvendiqué de la place Jemaa el-Fna, dont le principal exécutant. Tous Marocains, ils seraient liés à la mouvance Al-Qaïda.
Confronté aux aspirations de la jeunesse marocaine et au printemps arabe, le roi du Maroc Mohammed VI avait promis, en mars, une vaste réforme constitutionnelle. L’attentat de Marrakech va-t-il affecter ce processus ?
Dans une interview diffusée sur Facebook et dans les médias tunisiens, l’ancien ministre de l’Intérieur Farhat Rajhi a lancé une véritable bombe. Selon lui, les forces contre-révolutionnaires sont à l’œuvre au sein du gouvernement et le comploteur en chef ne serait autre que Kamel Eltaïef, l’ancien ami intime de Ben Ali.
Un responsable judiciaire a démenti l’arrestation d’un suspect dans le cadre de l’enquête sur l’attentat de Marrakech. Et le gouvernement marocain ne semble visiblement pas être en accord avec la France sur la manière de communiquer sur cette affaire.
Le groupe de contact chargé de piloter l’intervention militaire en Libye doit se retrouver jeudi à Rome pour lever des fonds en soutien à l’insurrection libyenne. Pendant ce temps, le port de Misrata continue d’être bombardé et la Cour pénale internationale s’apprête à lancer des mandats d’arrêt internationaux contre le régime libyen.
Battu à Casablanca par le WAC (0-1) le 23 avril dernier, le TP Mazembe, double tenant du titre de la Ligue des champions, va devoir réaliser le match idéal pour éliminer les ambitieux Marocains. Dimanche, Lubumbashi retiendra son souffle.
Réfugiés en Arabie saoudite, Zine el-Abidine et Leïla Ben Ali ont été accusés de complot contre la sûreté intérieure de l’État. Mais aussi de nombreux meurtres.