L’ancien président Hosni Moubarak et ses deux fils ont été placés en détention pour « 15 jours », a annoncé la justice égyptienne. Ils avaient subi un interrogatoire lundi, au cours duquel l’ex-raïs aurait été victime d’une crise cardiaque qui a nécessité son hospitalisation.
Hôtels, tour-opérateurs, compagnies aériennes… Le secteur accuse le coup de la révolution du 14 janvier. Boudé par les vacanciers européens, il s’apprête à gérer la défection probable de 2 millions de visiteurs libyens.
Cette créatrice venue du Maroc dessine des montures de lunettes originales. Son succès doit beaucoup à la collection commandée par l’acteur français Jean Reno.
La parité parfaite entre hommes et femmes a été proposée pour le nouveau code électoral qui doit encadrer l’élection d’une Assemblée constituante, le 24 juillet prochain. Et les responsables du RCD devraient être interdits de scrutin.
Interdiction de YouTube, arrestations arbitraires, menaces de poursuites contre 4 000 journalistes… Et si un État AKP était en train de se substituer à « l’État profond » contrôlé par les militaires ?
Multinationales et groupes locaux sont devenus en dix ans des rouages essentiels du commerce au Maghreb. Une nouvelle donne avec laquelle les industriels ont pris l’habitude de composer.
L’ancien président égyptien sera-t-il jugé ? Deux mois après la chute d’Hosni Moubarak, la pression populaire vient d’obtenir sa convocation devant la justice et exige désormais son procès pour malversations.
Taboue et méconnue à Alger et à Tunis, la franc-maçonnerie n’en est pas moins présente en Afrique du Nord depuis des décennies. À Rabat, les « frères » sont plus visibles.
Depuis son arrivée au poste de Premier ministre du gouvernement provisoire, les esprits se sont apaisés et le pays s’est progressivement remis au travail. Sa mission : mener à bien la transition en évitant la chasse aux sorcières, tout en veillant à ce que justice soit faite.
Un échec pour l’Union africaine (UA) qui n’a pas réussi à convaincre la rébellion libyenne de s’engager dans un cessez-le-feu avec Mouammar Kadhafi. Les insurgés refusent en bloc toute médiation ne prévoyant pas le départ du « Guide ».
Solidarité avec les insurgés, dénonciation du caractère néocolonial des frappes, louvoiements entre l’UA et l’ONU… Qu’il s’agisse des chefs d’État, des opinions publiques ou des intellectuels, l’intervention militaire divise et embarrasse les Africains.
Famille, caciques du régime et chefs de l’appareil sécuritaire… Ils sont dix-sept, avec le « Guide », à tomber sous le coup des sanctions des Nations unies. Certains sont aussi dans le viseur de la Cour pénale internationale.
D’un côté, des Occidentaux qui souhaitent renverser le « Guide ». De l’autre, un dictateur qui compte retourner l’opinion mondiale en sa faveur. Les premiers sont pressés d’en finir, le second mise sur l’enlisement. Qui aura le dernier mot ?
Recherché depuis la chute de son frère Zine el-Abidine, Slah Ben Ali a été arrêté dimanche à Sousse. Une interpellation qui rappelle que la justice tunisienne n’en n’a pas encore fini avec les membres de l’ancien régime.
La France, encore et toujours. Ses ingérences dans les affaires africaines, les arrière-pensées qu’on lui prête, ses amis dictateurs qu’elle jette comme des kleenex…
Le « Guide » libyen a accepté dimanche la « feuille de route » qu’étaient venus lui proposer plusieurs chefs d’État africains pour mettre fin aux affrontements. Les représentants de l’Union africaine doivent maintenant tenter de convaincre les insurgés, ce qui paraît peu probable.
La promesse de réformes politiques faite par le président algérien Abdelaziz Bouteflika en réponse à l’opposition qui demandait un « changement de système », dans la foulée des révolutions en Tunisie et en Égypte, commence à susciter des doutes sur sa sincérité de la part des commentateurs algériens.
Les dirigeants africains mandatés par l’Union africaine (UA) pour une médiation en Libye sont arrivés dimanche à Tripoli, où ils vont tenter d’obtenir une cessation des hostilités. Parmi eux, les présidents congolais, malien, et sud-africain.
La pression populaire contre la manière dont l’armée gère la transition démocratique en Égypte semble avoir eu une première conséquence. La justice a convoqué Hosni Moubarak et ses deux fils, et un ancien Premier ministre a été placé en détention.
Les forces fidèles au dirigeant Mouammar Kadhafi ont repoussé samedi à l’artillerie les rebelles vers Ajdabiya (est), malgré de nouvelles frappes de l’Otan et à la veille d’une nouvelle mobilisation diplomatique pour tenter d’obtenir un cessez-le-feu.