D’intenses combats ont opposé dimanche les insurgés et les forces loyales à Mouammar Kadhafi aux portes du site pétrolier de Brega. Dans le camp Kadhafi, affaibli par une nouvelle défection, deux fils du dirigeant libyen proposeraient une transition démocratique et, ainsi, le retrait de leur père du pouvoir.
Les combats ont fait rage samedi dans l’Ouest comme dans l’Est de la Libye où neuf rebelles et quatre civils ont été tués par erreur vendredi soir par une frappe aérienne de l’Otan dans la région de Brega.
Le site pétrolier de Brega, dans l’est de la Libye, a été vendredi le théâtre d’intenses combats entre les forces de Mouammar Kadhafi et les rebelles, qui ont proposé un cessez-le-feu sous certaines conditions, rejetées par Tripoli dans la soirée.
La contre-offensive de Kadhafi commence à atteindre le moral des insurgés, qui semblent désormais prêts à respecter le cessez-le-feu. À condition que Mouammar Kadhafi en fasse de même.
En nommant le diplomate et prêtre sandiniste nicaraguayen Miguel d’Escoto Brockmann ambassadeur de Libye auprès de l’ONU, le colonel Kadhafi a encore suscité des commentaires aux Nations unies. Pendant ce temps, l’ancien représentant du « Guide » aux Nations unies, Abdurrahman Mohammed Shalgham, continue à assister aux réunions du Conseil de sécurité.
Un équilibre précaire s’est installé en Libye. Mouammar Kadhafi refuse de s’avouer vaincu et son armée pilonne toujours les insurgés, reprenant les villes gagnées par eux. Mais l’Otan a pris la tête des opérations alliées et la diplomatie s’active en coulisses.
La réforme de la Constitution marocaine pourrait passer par la mise en place d’un gouvernement de coalition. C’est ce qu’ont proposé différentes personnalités marocaines qui réclament la dissolution du gouvernement actuel.
Professeure à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, l’historienne et militante Penda Mbow analyse les révolutions au Maghreb et les leçons à en tirer.
Le Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi s’est exprimé mercredi soir pour tenter de rassurer l’opinion tunisienne sur l’évolution de la transition. Mais un nouveau rassemblement est prévu à la Kasbah à partir du 1er avril.
Une nouvelle défection parmi les proches de Kadhafi, celle de son désormais ex-ministre des Affaires étrangères Moussa Koussa, laisse à penser que le régime s’effondre peu à peu.
Les enjeux de la révolution tunisienne et les menaces que font peser les pro-Ben Ali sur le processus de démocratisation décryptés par la journaliste engagée Sihem Bensédrine. Interview.
Cette sénatrice d’origine algérienne, passée du militantisme à la politique, mène plusieurs combats de front – dont celui pour le boycott des produits israéliens…
Censurée sous le régime de Moubarak, l’ancienne assistante de Youssef Chahine, Nermine Hammam, présente à Paris ses travaux consacrés à son pays. De la plage à l’asile psychiatrique.
L’instabilité politique en Libye pourrait favoriser à terme la montée en puissance d’Aqmi. Ses membres ont semble-t-il déjà pioché dans les dépôts d’armes de Mouammar Kadhafi et auraient même prêté main forte aux insurgés. D’où la nécessité d’une guerre rapide pour les Occidentaux.
Après avoir abandonné mardi la ville de Ben Jawad, les rebelles libyens ont de nouveau reculé mercredi matin, laissant le contrôle du site pétrolier de Ras Lanouf aux forces loyalistes de Mouammar Kadhafi. Un revers pour les insurgés et leurs alliés occidentaux.
Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé reçoit mercredi son homologue marocain Taïeb Fassi-Fihri. L’occasion de soutenir le projet de réforme constitutionnelle décidé par le roi, après les premiers signaux de la grogne sociale en février dernier.
Après leur progression fulgurante de ces derniers jours, les insurgés libyens ont été stoppés par l’armée de Mouammar Kadhafi à la sortie de Ben Jawad, près de Ras Lanouf. La coalition internationale continue de les appuyer, une aide militaire directe étant même évoquée du bout des lèvres par certains responsables américains.
Les évènements en Afrique du Nord et la chute possible du régime de Kadhafi, le premier bailleur de l’UA, pourraient mettre à jour les difficultés financières de l’institution panafricaine. Les solutions proposées jusqu’à présent n’ont pas eu beaucoup de succès.
La révolte populaire contre l’autorité monarchique couvait à Bahreïn depuis plusieurs années. Au terme de plusieurs semaines de protestation contre la répression des manifestants réclamant des réformes, onze des dix-huit députés de l’opposition chiite ont présenté leur démission au Parlement.
En exclusivité pour jeuneafrique.com, le professeur Abdeltif Menouni, chargé par le roi du Maroc Mohammed VI de piloter la réforme de la Constitution annoncée par le discours royal du 9 mars, explique les enjeux de sa mission. Le fruit des travaux de la Commission consultative de révision de la Constitution sera remis au souverain d’ici à la fin juin, et le nouvelle loi fondamentale sera soumise à référendum.
Plusieurs partis politiques au Maroc ont proposé de réformer la Constitution en faveur d’une monarchie parlementaire. Ils souhaitent néanmoins conserver la dimension religieuse du statut de Mohammed VI, « Commandeur des croyants » du royaume.
Le groupe de contact sur la Libye doit se réunir ce mardi, alors que sur place l’avancée des insurgés a ralenti et que le colonel Kadhafi appelle la coalition à cesser son offensive.
Deux mois tout juste après sa prise de fonction, Farhat Rajhi, le populaire ministre tunisien de l’Intérieur, a été limogé par le président intérimaire Fouad Mebazaa. Démission ou éviction ?
L’armée égyptienne a affirmé que l’ancien président Hosni Moubarak n’avait pas quitté le pays et était en « résidence surveillée », après des rumeurs selon lesquelles il se serait réfugié en Arabie Saoudite.
Plus de 3 000 personnes ont débarqué depuis vendredi sur l’île italienne de Lampedusa. Une situation intenable pour le ministre de l’Intérieur, Roberto Maroni, qui menace de rapatrier de force les immigrés tunisiens.
On en sait désormais un peu plus sur le rôle du « sécurocrate » de l’ancien régime tunisien dans la fuite du président déchu et dans les violences qui ont secoué le pays.