L’élection en Tunisie d’une Assemblée constituante pourrait avoir lieu en octobre, comme le souhaitait la commission électorale jusqu’alors seule à défendre l’idée d’un report. Les partis politiques et même le gouvernement y réfléchissent désormais.
La nouvelle médiation menée en Libye au nom de l’Union africaine par le président sud-africain Jacob Zuma ne devrait pas réussir à faire bouger les lignes. Mouammar Kadhafi s’est simplement engagé à respecter la feuille de route de l’UA, qui avait été rejetée par les insurgés. Pendant ce temps, les bombardements de l’Otan s’accentuent et les défections au régime du « Guide » se multiplient.
L’ancien président égyptien, Hosni Moubarak et deux de ses anciens ministres ont été condamnés samedi à une amende de 90 millions de dollars pour avoir « porté préjudice à l’économie nationale » en coupant internet et le téléphone pendant la révolution qui a mené à sa chute.
Le président Bouteflika charge Abdelkader Bensalah et Mohamed Seghir Babès de conduire les consultations dans la perspective d’une « profonde » révision de la Constitution algérienne.
Les rebelles n’ont plus d’argent pour financer leur lutte contre le régime de Kadhafi. Leurs besoins prioritaires : de la nourriture, des médicaments et de l’électricité.
La police marocaine a dispersé samedi à Rabat des dizaines de jeunes du « Mouvement du 20 février » qui voulaient dénoncer l’utilisation de la force dimanche dernier contre des manifestants dans plusieurs villes du royaume.
Le Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi a ouvert la porte vendredi à un report des élections, prévues le 24 juillet en Tunisie mais dont la date fait polémique, affirmant que le gouvernement céderait si la commission électorale « pense que c’est nécessaire ».
Des milliers d’Égyptiens ont à nouveau manifesté vendredi sur la place Al-Tahrir, au Caire. Venus avec des revendications multiples et disparates, ils n’épargnent plus l’armée qui dirige le pays depuis la chute de Moubarak.
Que ce soit vis-à-vis de la Syrie ou de la Libye, où des révolutions populaires sont en cours, les dirigeants réunis en sommet à Deauville ont décidé d’appliquer une politique de fermeté. Mais les divisions demeurent.
Faisant fi de la décision du gouvernement de maintenir l’élection d’une Assemblée constituante en Tunisie à la date du 24 juillet, la commission électorale a établi un calendrier qui la reporte au 16 octobre prochain.
Les dirigeants des huit pays les plus riches du monde (G8) se sont retrouvés à partir du jeudi 26 mai à Deauville en France pour un sommet de deux jours. Les révoltes dans le monde arabe sont inscrites au menu des discussions, notamment la situation en Libye et en Syrie.
Populaire, audacieux, très attaché au droit international, Nabil al-Arabi, le successeur d’Amr Moussa, réussira-t-il à sortir l’institution de sa léthargie ?
Les représentants de l’Union africaine favorisent toujours la voie diplomatique et tentent de donner un nouvel élan à la feuille de route qu’ils ont préparée pour une sortie de crise en Libye.
Prêté par Manchester City au Real Madrid, Adebayor pourrait s’installer dans la capitale espagnole. Et Drogba, malgré l’intérêt manifesté par plusieurs clubs, envisage de prolonger à Chelsea.
Soutien aux transitions démocratiques, promesses d’aide économique, appel à la reprise du processus de paix israélo-palestinien… Deux ans après le discours du Caire, le président américain relance la politique des États-Unis au Moyen-Orient et au Maghreb.
Plus de cent jours après son élection par le Parlement, le nouveau Premier ministre libanais n’est toujours pas parvenu à former un gouvernement. Un blocage récurrent lié à un confessionnalisme politique obsolète.
La Banque mondiale a annoncé mardi qu’elle allait octroyer 6 milliards de dollars à l’Égypte et à la Tunisie. Des financements que les deux pays pourront percevoir à condition de mener des réformes politiques et économiques.
Les révolutions en cours offrent aux Arabes une occasion historique de surmonter leurs différends pour enfin se regrouper dans une union politique. Sauront-ils la saisir ?
Le Conseil des ministres tunisien a tranché en faveur du maintien de la date du 24 juillet pour tenir l’élection de l’Assemblée constituante, prélude à l’élaboration d’une nouvelle Constitution devant marquer la fin de la période de transition.
La Banque centrale populaire sera désormais majoritairement détenue par les Banques populaires régionales. Permettant au Groupe Banque populaire de disposer désormais d’une véritable organisation mutualiste.
Sur Twitter et internet en général, il était connu bien avant la révolution, pour ses prises de positions en faveur de la liberté d’expression. Slim Amamou a démissionné de son poste de secrétaire d’État après seulement quatre mois au sein du gouvernement de transition.
Baisse du trafic, conflits sociaux, restructuration… La compagnie nationale tunisienne connaît un début d’année difficile. Certaines décisions pourraient même peser sur son avenir.