Le quotidien britannique The Guardian l’affirme : les navires de l’Otan au large de la Libye auraient laissé périr 61 clandestins sur le point de faire naufrage. Mais tout n’est pas clair dans cette affaire.
Dès mardi à l’aube, l’Otan a repris les bombardements sur Tripoli. Auparavent, Alain Juppé, le chef de la diplomatie française, avait indiqué lundi à Bruxelles que la France allait envoyer des hélicoptères de combat en renfort.
Face à l’afflux de clandestins tunisiens et libyens, les gouvernements français et italien tentent de remettre en question la liberté de circulation au sein de l’espace Schengen. À Bruxelles, ils se heurtent à de sérieuses résistances.
Avec la mort d’Oussama Ben Laden, les djihadistes sahéliens ont perdu leur chef charismatique. Si certains prédisent leur affaiblissement progressif, dans l’immédiat, ils pourraient se radicaliser davantage.
La police marocaine a mis fin dimanche à des manifestations qui réclamaient d’importantes réformes politiques. Plusieurs centaines de jeunes manifestants ont été dispersés par la force.
Ancien chef des informations de la radio française RTL, le journaliste Karim Fall pointe les limites de la légitimation d’une guerre menée principalement par la coalition occidentale contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi. Tout en prenant soin de préciser son indifférence quant au sort du « Guide » libyen.
En Tunisie, Patrick Liewig est une exception. En poste depuis près de vingt mois, l’entraîneur du Stade Tunisien, quatrième de la Ligue 1, est le seul à ne pas avoir été viré cette saison.
La Haute instance indépendante chargée d’organiser les élections de l’Assemblée constituante tunisienne s’est prononcée pour un report du scrutin, initialement prévu pour le 24 juillet, pour des raisons logistiques. Un temps opposé à cette idée, le Premier ministre Béji Caïd Essebsi semble s’être résigné.
Mohammed al-Sonni, représentant des forces de l’ordre égyptiennes, a été reconnu coupable d’avoir tué « à l’aveugle » vingt personnes pendant la sanglante répression des manifestations qui ont conduit à la chute du présient Hosni Moubarak. Il a été condamné à la peine de mort.
La Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton, s’est rendue à Benghazi pour apporter son soutien aux rebelles libyens et pour inaugurer une représentation européenne sur place.
L’épouse et la fille de Kadhafi ont-elles fui en Tunisie ? Non, selon les autorités tunisiennes et libyennes. Chokri Ghanem, un cacique du régime, a-t-il fait défection ? Possible, mais pas encore officiel.
Alors que débutent ce samedi les consultations de la classe politique et de la société civile sur les réformes en chantier en Algérie, les partis d’opposition sont exclus des discussions. La plupart d’entre eux avaient rejeté l’initiative présidentielle de réformer le pays.
La Tunisie post-Ben Ali semble être entrée dans une nouvelle zone de turbulences face à une possible menace « terroriste » sur son territoire coincé entre l’Algérie et la Libye alors qu’elle peine déjà à faire face à un débordement du conflit libyen à sa frontière sud.
À 24 ans, l’international marocain Mehdi Benatia est une des révélations du championnat d’Italie. Arrivé à Udinese l’été dernier en provenance de Clermont-Ferrand (France, Ligue 2), l’ancien marseillais s’est imposé comme titulaire au sein de la défense du club du Frioul. À tel point que de grosses écuries (Milan AC, AS Roma, Arsenal, Liverpool) s’intéressent désormais à lui. Interview.
On connaissait l’influente confrérie égyptienne des Frères musulmans. Il faudra maintenant compter avec son émanation politique : le Parti de la liberté et de la justice (PLJ).
Algérie, Mali, Mauritanie et Niger : les quatre pays ayant décidé d’unir leurs forces contre Aqmi au Sahel ont tenu vendredi une importante réunion à Bamako. Objectif : parvenir à mettre sur pied en dix-huit mois une force commune d’intervention.
Dans une interview à la chaîne CBS, la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, a affirmé que la femme de Mouammar Kadhafi, Safia, et sa fille, Aïcha, ont quitté la Libye pour la Tunisie. Une information qui reste pour le moment contredite par les autorités tunisiennes…
Dans un communiqué diffusé par le bureau de l’Alliance atlantique, il est précisé que des frappes de l’Otan ont fait couler huit navires de guerre appartenant à la flotte du colonel Kadhafi dans la nuit du jeudi au vendredi.
Ils sont libériens, maliens, soudanais, tchadiens, somaliens, sénégalais, nigérians… Chassés par la guerre en Libye, ils ont été pris entre deux feux. Victimes des obus de Kadhafi, mais aussi et surtout des exactions commises par des rebelles et des populations civiles de l’Est de la Libye. Ces derniers qui les prennent pour des mercenaires subsahariens du « Guide » en profitent pour exprimer violemment leur racisme ordinaire. Reportage.
Dans son discours très attendu sur le Proche-Orient, le président Barack Obama s’est prononcé pour la création d’un État palestinien sur la base de la ligne de cessez-le-feu de 1967. Malgré ses assurances que la paix ne peut pas être « imposée » de l’extérieur, Israël a immédiatement protesté.
Les autorités tunisiennes ont démenti jeudi l’information de l’agence Reuters selon laquelle la femme et la fille de Kadhafi seraient récemment arrivées en Tunisie.
Nabil Rajab, opposant, président du Centre pour les droits de l’homme de Bahreïn et secrétaire général adjoint de la FIDH, revient sur la contestation populaire à Bahreïn. Il en ressort que les chiites ne veulent plus être traités comme des citoyens de seconde zone. Selon lui, par ailleurs, l’Iran ne représente pas une menace pour le royaume.
Kadhafi peut encore compter sur ses anciens compagnons et sur ses enfants, avec une habile répartition des tâches. Mais aussi sur plusieurs tribus qui lui sont restées fidèles.
Le chef d’Al-Qaïda entretenait avec les islamistes radicaux algériens des relations anciennes, mais peu suivies. Sa disparition ne devrait rien changer à leur stratégie. Mais porter un coup à leur légitimité.
Très populaire chez les musulmans au lendemain du 11 Septembre, le chef d’Al-Qaïda avait, au fil des années, beaucoup perdu de sa crédibilité. Une enquête d’un think-tank américain le confirme.