Rassemblés samedi sur le complexe sportif d’El-Menzah, près de Tunis, des milliers de personnes, se réclamant de la majorité silencieuse, ont fait entendre leur voix : se remettre au travail, plus d’un mois et demi après la chute de Ben Ali.
Des tirs nourris d’armes automatiques résonnaient dimanche à l’aube dans le centre de Tripoli, où le dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, a une nouvelle fois brandi les spectres de l’immigration massive et du terrorisme islamique.
Des bâtiments de la sécurité d’État ont été pris d’assaut samedi en Égypte par des manifestants à la recherche de preuves d’abus commis par ce puissant appareil dépendant du ministère de l’Intérieur, dont des militants exigent la dissolution, ont indiqué des témoins.
Des forces du régime du colonel Mouammar Kadhafi ont mené une nouvelle offensive sur la ville de Zawiyah, à 60 km à l’ouest de Tripoli, où des chars ont investi les rues de la ville, tirant sur des habitations, a-t-on appris de sources concordantes.
Le rendez vous de l’opposition samedi à Alger en trois endroits pour marcher en faveur d’un changement du système a une nouvelle fois tourné court, les manifestants se retrouvant bloqués par la police et des militants agressifs favorables au pouvoir.
Les insurgés libyens, maîtres de l’est du pays, se sont lancés à l’attaque de villes contrôlées par l’armée régulière du colonel Mouammar Kadhafi, alors que le « Conseil national » mis en place par l’opposition doit se réunir samedi pour la première fois. A Benghazi, fief de l’opposition, le bilan des deux explosions vendredi soir dans un dépôt d’armes est monté à au moins 27 morts et des dizaines de blessés.
Les autorités égyptiennes ont fixé au 19 mars la date du référendum constitutionnel. Cette réforme de plusieurs amendements de la Loi fondamentale vise à rendre impossible l’installation d’un règne aussi long et liberticide que celui d’Hosni Moubarak.
L’auteur de « La Psychanalyse à l’épreuve de l’islam » décrypte pour J.A. l’acte de Mohamed Bouazizi et explique pourquoi il a une résonance universelle.
Les Libyens partisans de la révolution se préparent à devoir affronter ceux qui sont restés fidèles à Mouammar Kadhafi. Après avoir conquis l’est du pays, ils sont déterminés à gagner du terrain.
Les associations caritatives égyptiennes et les organisations internationales ont redoublé d’efforts pour venir en aide aux populations touchées par la crise humanitaire de plus en plus grave qui frappe la Libye, où des flambées de violence ont forcé des centaines de milliers de personnes à se réfugier dans les pays voisins. « Les Libyens sont confrontés à l’épreuve la plus difficile qu’ils aient eue à surmonter depuis des années », a déclaré Shawki al-Haddad, membre de l’Arab Medical Association (AMA), un organisme cairote.
Fouad Mebazaa, président par intérim de la Tunisie depuis la chute de Ben Ali, vient d’annoncer l’élection, le 24 juillet prochain, d’une Assemblée nationale constituante. Ses membres devront ensuite préparer une nouvelle Constitution qui consacrera la naissance de la deuxième République.
La révolte tunisienne qui a semé les germes d’un « printemps arabe » persistant inquiète certains observateurs dont les attentes sont loin d’être satisfaites. Moncef Guen expose ici quelques pistes pour sauver cette révolution historique.
En trente-deux ans d’existence, Prominox est devenu une référence dans le travail des métaux, au Maroc et au-delà. Derrière ce succès se cache un entrepreneur pugnace, ancien ouvrier immigré en Allemagne : Mohamed Aitri.
Liasses de billets, devises, bijoux… La valeur du trésor caché dans le palais de Sidi Dhrif appartenant à l’ex-couple présidentiel tunisien s’élève à quelque 21 millions d’euros.
Écrasé et humilié par une administration corrompue, Mohamed Bouazizi a choisi de protester en se sacrifiant. Un geste qui est à l’origine de la révolution du 14 janvier en Tunisie. Et du printemps arabe qui se dessine. Portrait d’un fils du peuple devenu l’icône universelle de la dignité retrouvée.
Pour sa première visite officielle à Paris le chef de l’État sud-africain a eu droit à tous les honneurs. Il a échangé avec Nicolas Sarkozy sur les crises qui secouent le continent sans oublier de parler business.
Le « Guide » libyen Mouammar Kadhafi et son « cercle rapproché » font l’objet d’une enquête de la Cour pénale internationale pour « crimes contre l’humanité ». Les forces qui lui sont fidèles ont continué les bombardements des positions des insurgés dans l’Est.
Comme il s’y était engagé, la veille, en Conseil des ministres, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a, le 23 février, signé un décret abrogeant l’état d’urgence en vigueur depuis le… 9 février 1992. À l’époque, la mesure avait été présentée comme très provisoire. Elle a donc duré près de vingt ans.
Le Premier ministre égyptien Ahmed Chafiq, resté en poste après le départ du président Hosni Moubarak, a démissionné. Le Conseil suprême des forces armées, qui gère le pays depuis le début de la transition, a nommé l’ancien ministre Essam Charaf pour le remplacer.
Le Venezuela, qui entretient de bons rapports avec la Libye de Mouammar Kadhafi, a proposé la constitution d’une mission de paix pour tenter de résoudre le conflit qui oppose pouvoir et insurgés libyens depuis plus de deux semaines.
Le colonel-major marocain Kaddour Terhzaz, condamné en 2008 à douze ans de prison pour « atteinte à la sécurité extérieure de l’État », et qui purgeait sa peine à la prison de Salé, a été libéré ce mercredi.
Deux partis algériens d’opposition ont boycotté l’ouverture de la session parlementaire, mercredi. Parmi eux, le RCD a appelé à de nouvelles marches à Alger samedi pour tenter de prouver que la levée de l’état d’urgence « n’est pas effective ».
L’auteur de l’attentat contre l’ambassade de France à Bamako de début janvier, le jeune Tunisien Senoun Bechir, a été arrêté à Gao (nord du Mali) ce mercredi. Interpelé une première fois peu après les faits, il était parvenu à s’enfuir lundi.
L’opposition libyenne le réclame, Les États-Unis et la Grande-Bretagne y sont favorables, mais l’ensemble de la communauté internationale peine à envisager un recours à la force pour faire stopper la sanglante répression que Kadhafi mène en Libye.
Le « Guide » Mouammar Kadhafi a réclamé l’appui de Touaregs maliens et nigériens pour contrer la révolte en Libye. Les élus locaux de ces pays craignent une déstabilisation régionale.
Face au plan d’expansion marocain basé sur une valorisation des terroirs, la tunisie, premier producteur de la région, revoit son positionnement. Et cherche de nouveaux débouchés à l’export.
Les producteurs soignent le marché chérifien en mettant l’accent sur la qualité. Avec pour objectif, à terme, de se faire une place de choix à l’international.
Les restrictions de pêche provoquent la colère d’Alger. Mais, calculées selon les prises de l’année précédente, elles révèlent surtout un secteur au point mort.