La ville de Brega, dans l’Est de la Libye, a été prise d’assaut par les forces fidèles à Mouammar Kadhafi, avec de violents combats. Elle était jusque-là contrôlée par les insurgés. Deux navires américains doivent arriver au large de la Libye dans les prochaines heures.
Des pays africains aujourd’hui déficitaires pourraient devenir, d’ici à quelques années, exportateurs. C’est la conséquence de la flambée des cours : les investissements affluent et les plantations s’étendent.
Le directeur de la sécurité d’État, Mami Coulibaly, a été limogé ce mardi, après l’évasion d’un terroriste tunisien vraisemblablement membre d’Aqmi. Ses services « en avaient la garde ».
Les violents combats entre pro et anti-Kadhafi ont eu raison de la patience de la population. Les Libyens tentent de rejoindre en masse la frontière tunisienne pour se réfugier à l’étranger ou se faire soigner.
La direction de la compagnie allemande Lufthansa se montre déterminée à poursuivre son offensive en Afrique en établissant « un réseau extensif » sur ce continent prometteur.
Ahmed Néjib Chebbi et Ahmed Ibrahim, deux leaders de l’opposition au sein du gouvernement, ont remis leur démission mardi. Ces défections portent à cinq le nombre de ministres démissionnaires depuis dimanche. Le mouvement islamiste Ennahdha a pour sa part obtenu sa légalisation.
Report de la CAN des moins de 20 ans prévue en Libye, ajournement du championnat tunisien et demande de renvoi par l’Égypte de son match contre l’Afrique du Sud en éliminatoires pour la CAN 2012. Autant de preuves que les révolutions en Afrique du Nord ont des répercussions sur le déroulement des compétitions de football.
Le colonel Kadhafi a lancé en vain ses troupes à la reconquête des fiefs aux mains de l’opposition. Il tente de convaincre l’opinion qu’il contrôle toujours la Libye.
Exerçant tous les pouvoirs depuis le départ du raïs, les militaires jouissent de la confiance populaire. Mais leur marge de manœuvre reste limitée, et leurs intentions inconnues.
Le ministre tunisien de l’Industrie, Mohamed Afif Chelbi, a annoncé sa démission du gouvernement lundi. Comme l’ex-Premier ministre Mohamed Ghannouchi, qui a jeté l’éponge dimanche après les violences du week-end, il était déjà en poste sous Zine el-Abidine Ben Ali.
L’ex-président égyptien Hosni Moubarak et sa famille sont interdits de déplacement par la justice. Les avoirs de son clan dans les banques du pays ont aussi été gelés.
Le chef de la Ligue arabe, Amr Moussa, s’est déclaré candidat à la prochaine élection présidentielle égyptienne. Face à une opposition désorganisée, Amr Moussa apparaît comme une option crédible pour remplacer le président déchu Hosni Moubarak.
Pardonnez-moi de tirer ainsi sur l’ambulance, mais il est des clous qui méritent d’être enfoncés. L’ambulance en question? Cette diplomatie française au bord de la crise de nerfs, décriée comme jamais, au point désormais de se demander chaque jour quel sera le prochain avatar de ses turpitudes.
Le Premier ministre démissionnaire Mohamed Ghannouchi, a été remplacé par Béji Caïd Essebsi, un ancien membre du gouvernement du premier président tunisien Habib Bourguiba.
Après des semaines de polémique, Nicolas Sarkozy a remanié dimanche les postes régaliens de son gouvernement, remplaçant Michèle Alliot-Marie par Alain Juppé au Quai d’Orsay, afin de muscler sa politique étrangère, étrillée pour ses atermoiements face aux révolutions arabes.
Les réactions au « discours » d’Abdelaziz Bouteflika – qu’il n’a pas prononcé lui-même – sont dans l’ensemble négatives. On reproche au président sa distance par rapport aux préoccupations sociales des Algériens, son manque d’engagement concret contre la corruption et l’absence de perspective démocratique.
Michèle Alliot-Marie a présenté sa démission à Nicolas Sarkozy. Elle affrontait depuis plusieurs semaines des critiques jusque dans son propre camp, pour une série de maladresses commises notamment dans le dossier de la révolution tunisienne.
Mohamed Ghannouchi, qui occupait la Primature du gouvernement de transition post-révolutionnaire en Tunisie, vient d’annoncer qu’il renonçait à son poste. De nombreuses manifestations appelaient à sa démission ces jours-ci.
Le leader libyen Mouammar Kadhafi s’accrochait au pouvoir dimanche 27 février malgré la pression de la rue, les sanctions de l’ONU et les appels à la démission des Occidentaux, alors que l’opposition préparait un gouvernement de transition dans l’est de la Libye.
Mohamed Ghannouchi, qui occupait la Primature du gouvernement de transition post-révolutionnaire en Tunisie, vient d’annoncer qu’il renonçait à son poste. De nombreuses manifestations appelaient à sa démission ces jours-ci.
Contrairement aux États-Unis ou à la France, qui ont clairement appelé au départ de Mouammar Kadhafi, la diplomatie européenne a pris des précautions. Elle a préféré mettre en garde le régime libyen contre des sanctions à venir et l’a appelé à faire cesser les violations des droits de l’Homme.
Le festival Mer et désert de Dakhla a tourné à l’émeute, dans la nuit du vendredi 25 février et toute la journée du samedi 26. Les autorités ont décidé l’annulation de la dernière journée – celle du 27 février, également 35e anniversaire de la déclaration d’indépendance de la République sahrouie.
La population tunisienne continue de s’opposer au gouvernement de transition, qui selon elle ne représente pas le garant de la révolution de janvier. Une instabilité sociale propice aux manipulations politiques.
Un sondage vient d’être réalisé en Tunisie, portant sur les aspirations de la population, mais aussi ses craintes, un mois et demi après la chute du régime de Ben Ali.
La Tunisie est parvenue à transformer l’essai vendredi, en remportant l’édition 2011 du Championnat d’Afrique des nations. Le sélectionneur de l’équipe avait dit vouloir dédier une éventuelle victoire aux Tunisiens qui ont fait tomber le régime Ben Ali.
Alors que le « Guide » libyen, Mouammar Kadhafi, doit faire face à une révolte populaire sans précédent, les langues se délient au sein de la population et disent la peur et la lassitude après quarante années de ce régime.
Accusés de corruption et détournements de fonds, les hauts dignitaires égyptiens sous Hosni Moubarak sont visés par une opération « mains propres ». Avec son lot de révélations sur des malversations, de poursuites judiciaires, d’arrestations et de démissions.
Isolé sur la scène diplomatique, acculé dans son propre pays, Mouammar Kadhafi ne cède pas. En Libye, les manifestations continuent et la répression se poursuit, alors que le « Guide » appelle ses partisans à se battre pour lui.
Pendant que Mouammar Kadhafi massacre son peuple, les membres de la communauté libyenne en France ont pris possession de leur ambassade à Paris, dans la nuit de jeudi à vendredi. Sous la pression, l’ambassadeur de Libye a démissionné, tout comme son homologue à l’Unesco.
Certains en ont fait un conte échevelé, voire un roman d’espionnage. Voici enfin, reconstitué, heure par heure, grâce à des témoins clés, le récit de ce 14 janvier qui vit le départ de Tunisie de Ben Ali et de ses proches.