Originaire de Bab el-Oued, cette comédienne et dramaturge algérienne nourrit ses écrits de ses drames intimes. Et puise sa force dans le combat contre l’islamisme.
La terrible répression menée par le régime libyen contre la contestation interne suscite une indignation quasi unanime de la communauté internationale. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit tenir une réunion en urgence. Pendant ce temps, le « Guide » Mouammar Kadhafi, a affirmé lors d’une allocution télévisée, qu’il ne démissionnera pas. Il demande à ceux qui le soutiennent d’arrêter les manifestants.
Les manifestations pour la démocratisation du Maroc, qui ont rassemblé plusieurs milliers de personnes dimanche, incitent le royaume à accélérer les réformes politiques. Le gouvernement et le roi s’y sont engagés.
Plus de 21 millions d’euros en grosses coupures ont été découverts dans un palais de l’ex-couple présidentiel, Zine el-Abidine Ben Ali et Leïla Trabelsi. Un montant établi par les experts de la Banque centrale de Tunis, avant restitution des fonds au peuple tunisien.
Une répression meurtrière s’est abattue sur la Libye, alors que la contestation gagne du terrain. Plusieurs villes, dont Benghazi, sont aux mains des opposants. Fragilisé, Mouammar Kadhafi a démenti les rumeurs le disant parti au Venezuela. Est-il au crépuscule de son règne ?
Alors que le Soudan va tenter d’obtenir face à l’Angola sa place en finale du Chan 2011 qu’il organise, l’autre demi-finale sera 100 % maghrébine. L’Algérie et la Tunisie s’affrontent mardi 22 février dans la capitale soudanaise, et bien malin qui pourra prédire le résultat du match.
C’est dans une ambiance très tendue que quatre membres du panel de l’UA – sans le Burkinabè Blaise Compaoré – sont arrivés à Abidjan, où de violents affrontements se déroulent entre partisans d’Alassane Ouattara et forces fidèles à Laurent Gbagbo. Les chefs d’État ont commencé leur visite par une rencontre avec le président sortant.
Le journal libyen Kourina a annoncé la démission du ministre libyen de la Justice, Moustafa Mohamed Aboud al-Djeleil, qui condamne le « recours excessif à la violence contre les manifestants » au moment où Human Rights Watch a établi un bilan de 233 morts. Les protestations gagnent du terrain et touchent désormais Tripoli.
De par leur position et leur rôle, trois hommes portent, avec l’épouse du raïs déchu, une grande part de responsabilité dans les dérives et les exactions de l’ancien régime tunisien. Et dans la chute peu glorieuse de l’homme du 7 Novembre. Portrait de trois mauvais génies de triste mémoire.
Les scandales provoqués par les « affaires » Michèle Alliot-Marie et Boris Boillon en Tunisie sont le symptôme d’un mal plus grave : l’absence de ligne directrice de la politique extérieure française.
La jeune démocratie tunisienne s’interroge sur le positionnement et les objectifs des militants d’Ennhadha (Renaissance). Depuis le retour d’exil de son leader Rached Ghannouchi, le mouvement islamiste prétend adhérer aux valeurs des libertés démocratiques. Mais il peine à dissimuler son aile dure, beaucoup moins progressiste.
La Tunisie souhaite des informations sur la santé du président déchu Zine el-Abidine Ben Ali, réfugié en Arabie Saoudite. Elle demande aussi son extradition et l’accuse de « crimes graves » commis avant la révolution de janvier.
À trop vouloir rassembler par-delà les clivages, la Coordination nationale pour le changement démocratique (CNDC) s’est empêtrée dans ses contradictions.
Seif el-Islam Kadhafi, le fils du « Guide » libyen Mouammar Kadhafi, s’est exprimé à la télévision libyenne tard dans la soirée de dimanche, alors que les troubles, sévèrement réprimés, ont gagné la capitale libyenne. Il s’est montré extrêmement ferme, affirmant que l’armée allait se battre derrière le leader libyen « jusqu’à la dernière balle ».
Pour la première fois depuis la révolution tunisienne, des milliers de Marocains ont manifesté dimanche dans de nombreuses villes du pays pour une limitation des pouvoirs du roi et pour plus de justice sociale. Si des violences ont éclaté dans quelques endroits, les rassemblements ont été en général calmes et la police discrète.
Des milliers de Tunisiens ont manifesté dimanche à Tunis pour réclamer la démission du gouvernement de transition de Mohamed Ghannouchi, après une semaine encore marquée par l’instabilité et le meurtre d’un prêtre polonais en l’honneur de qui une messe devait être célébrée.
Cinq chefs d’Etat africains ainsi que des dirigeants des Nations unies et de l’Union africaine (UA), devaient se retrouver dimanche à Nouakchott pour étudier des propositions destinées à sortir la Côte d’Ivoire de la crise, qu’ils iront ensuite présenter lundi à Abidjan.
Le nouvel ambassadeur de France à Tunis, Boris Boillon, a présenté samedi ses « excuses » aux Tunisiens à la télévision nationale après avoir répondu à la presse d’une manière jugée « agressive » par des Tunisiens dont plusieurs centaines ont manifesté pour réclamer son départ.
Plusieurs milliers de Marocains manifestaient dimanche à Casablanca et Rabat pour réclamer des réformes politiques et une limitation des pouvoirs du roi, premier mouvement de ce type dans le pays depuis le début des révoltes qui secouent le monde arabe.
Au moins 104 personnes ont été tuées en Libye depuis le début de la contestation mardi, a affirmé dimanche l’organisation de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW), après de nouveaux heurts meurtriers samedi entre forces de sécurité et manifestants.
Un député du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD – opposition), Tahar Besbas, a été grièvement blessé samedi lors d’une tentative de marche, réprimée par d’importantes forces de l’ordre, contre le régime dans le centre d’Alger, ont affirmé des membres de l’opposition.
La presse marocaine consacrait samedi une large couverture aux manifestations prévues dimanche dans plusieurs villes du royaume, à la suite d’un appel lancé récemment sur Facebook par des jeunes mais qui n’est pas relayé par la plupart des partis et syndicats.
Filatures, interrogatoires, emprisonnements, menaces: des journalistes tunisiens qui ont connu le pire du régime policier Ben Ali, cherchent à reconquérir un véritable pouvoir d’informer en Tunisie, une tâche titanesque dans un domaine où des cas de censure persistent.
Après l’attitude jugée méprisante du nouvel ambassadeur de France en Tunisie, Boris Boillon, devant des journalistes, les réactions négatives fusent. Comme d’habitude, internet est le fer de lance de la critique. Un appel à manifester sur Facebook a réuni plus de 500 protestataires devant l’ambassade de France.
Meurtre d’un prêtre, incidents antisémites, attaques d’islamistes contre des maisons closes, agressions, insécurité, criminalité, vague d’immigration sans précédent… Les motifs d’inquiétude se multiplient ces dernières semaines. Et les Tunisiens attendent le retour de la stabilité avec impatience.