Le penseur, écrivain et poète observe les métamorphoses en cours dans son pays natal, la Tunisie, et dans le reste du monde arabe. Des situations contrastées, qu’il analyse pour Jeune Afrique.
Dans un paysage politique en recomposition, les citoyens s’initient à la démocratie. La question de la place de la religion cristallise les tensions, à trois mois de l’élection d’une Assemblée constituante.
Trois mois après le début des soulèvements, l’élan révolutionnaire donne lieu à une vaste recomposition. Quels débouchés politiques ? Quelle place pour l’islam ? Quels sont les espaces de liberté à conquérir ? Les citoyens ont pris leur destin en main. Un bouleversement historique.
Les prochains mois s’annoncent chargés pour les membres du Parlement algérien, qui auront la lourde tâche d’étudier, de débattre et d’adopter un vaste arsenal législatif. Objectif : mettre en œuvre le processus de réformes démocratiques engagé par Abdelaziz Bouteflika, qui veut aussi une révision de la Constitution. Passage en revue des huit projets du marathon législatif qui débutera en septembre, à la session parlementaire d’automne.
Les autorités du royaume du Maroc ont identifié et interpellé trois suspects dans l’attentat non renvendiqué de la place Jemaa el-Fna, dont le principal exécutant. Tous Marocains, ils seraient liés à la mouvance Al-Qaïda.
Confronté aux aspirations de la jeunesse marocaine et au printemps arabe, le roi du Maroc Mohammed VI avait promis, en mars, une vaste réforme constitutionnelle. L’attentat de Marrakech va-t-il affecter ce processus ?
Dans une interview diffusée sur Facebook et dans les médias tunisiens, l’ancien ministre de l’Intérieur Farhat Rajhi a lancé une véritable bombe. Selon lui, les forces contre-révolutionnaires sont à l’œuvre au sein du gouvernement et le comploteur en chef ne serait autre que Kamel Eltaïef, l’ancien ami intime de Ben Ali.
Un responsable judiciaire a démenti l’arrestation d’un suspect dans le cadre de l’enquête sur l’attentat de Marrakech. Et le gouvernement marocain ne semble visiblement pas être en accord avec la France sur la manière de communiquer sur cette affaire.
Le groupe de contact chargé de piloter l’intervention militaire en Libye doit se retrouver jeudi à Rome pour lever des fonds en soutien à l’insurrection libyenne. Pendant ce temps, le port de Misrata continue d’être bombardé et la Cour pénale internationale s’apprête à lancer des mandats d’arrêt internationaux contre le régime libyen.
Battu à Casablanca par le WAC (0-1) le 23 avril dernier, le TP Mazembe, double tenant du titre de la Ligue des champions, va devoir réaliser le match idéal pour éliminer les ambitieux Marocains. Dimanche, Lubumbashi retiendra son souffle.
Réfugiés en Arabie saoudite, Zine el-Abidine et Leïla Ben Ali ont été accusés de complot contre la sûreté intérieure de l’État. Mais aussi de nombreux meurtres.
Selon le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé, deux suspects dans l’attentat de Marrakech auraient été identifiés. L’un d’entre eux, selon des sources policières, serait interrogé par les services marocains.
L’ex-PDG de la compagnie algérienne d’hydrocarbures ainsi que quatre anciens hauts responsables du secteur ont été condamnés à des peines de prison ferme pour une affaire de malversation.
Fidèle à ses promesses de changement, Mohammed VI n’a pas pointé du doigt les islamistes marocains, au lendemain de l’attentat de Marrakech. Contrairement à 2003, lorsque des centaines d’entre eux avaient été arrêtés arbitrairement à la suite des attentats de Casablanca.
Après l’éclatement de la bulle immobilière, les professionnels de la Ville ocre se positionnent sur le segment « économique ». Le logement social prendra-t-il le relais des résidences de luxe ?
Ingénieur commercial à la retraite et ancien journaliste, notamment à Jeune Afrique, Khalil Zniber, 67 ans, a longtemps vécu en Allemagne. De retour au Maroc, il a construit la première maison 100 % verte du royaume.
Bientôt, les entreprises devront réaliser des audits pour réduire leur consommation. Entretien avec le directeur général délégué de Reduce Invent Optimize (RIO), première start-up marocaine du secteur.
Pôles de compétences pour le transfert de technologie, laboratoires de contrôle qualité… Un réseau scientifique et technique est en train de se tisser autour des exploitants, dans les différentes régions marocaines.
Près de 3 000 emplois liés à l’environnement devraient être créés chaque année d’ici à 2020. Face à ce nouveau marché, les grandes écoles et les universités développent leur offre.
Surnommé « Monsieur Énergies renouvelables », Saïd Mouline est le président de la commission développement durable de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).