Mokhtar Zannad, ancien diplomate (1979-1987) et ex-gouverneur de Nabeul (nord-est de la Tunisie), fait le parallèle entre les révolutions tunisienne et égyptienne.
Un couvre-feu nocturne a été instauré à partir de vendredi soir pour trois jours en Côte d’Ivoire, selon un décret du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, publié à la veille de manifestations annoncées par les partisans de son rival Alassane Ouattara.
La place du 1er-mai en plein centre d’Alger, lieu de rendez-vous d’une marche de l’opposition algérienne samedi pour exprimer son ras-le-bol du système politique, était quadrillée par d’importantes forces de sécurité et des véhicules blindés, a constaté un journaliste de l’AFP.
Les forces de sécurité gouvernementales ont tué au moins 84 personnes en Libye durant les trois jours de manifestations, a affirmé samedi l’organisation Human Rights Watch, en s’appuyant sur des témoignages de membres du personnel hospitalier et de témoins.
Premier Africain manager chez Microsoft, qu’il a quitté en 2006, le Camerounais Jacques Bonjawo (50 ans) vient de publier « Révolution numérique dans les pays en développement, l’exemple africain ». Interview d’un patron inspiré par l’exemple indien.
L’information selon laquelle le président tunisien déchu Zine el-Abidine Ben Ali serait dans le coma est difficilement vérifiable. Encore un coup de la chasse au scoop à tout prix ?
Une vidéo circulant sur internet montre le nouvel ambassadeur de France en Tunisie, Boris Boillon, s’emportant de manière bien peu diplomatique contre des journalistes tunisiens. Un buzz qui ne rehausse pas l’image de la France, déjà passablement écornée par le scandale de l’affaire Michèle Alliot-Marie.
Le théologien Youssef al-Qardaoui, mentor des Frères musulmans, a exhorté les dirigeants arabes à ne pas réprimer les mouvements pro-démocratiques et à être plus à l’écoute de leurs peuples. Un prêche qui s’est tenu sur la place Al-Tahrir, noire de monde, une semaine après la chute de Moubarak et alors que le monde arabe est secoué par une vague de révoltes sans précédent.
Leader historique du Parti démocratique progressiste (PDP), Ahmed Néjib Chebbi, l’opposant, est devenu Ahmed Néjib Chebbi, le ministre, dans le gouvernement d’union nationale né de la chute du régime de Ben Ali en Tunisie. Il revient sur les raisons de sa participation à la construction démocratique du pays.
L’appel sur Facebook à une « journée de la colère », jeudi, a été suivi dans plusieurs villes de Libye. La répression a fait entre neufs et 24 tués, selon les sources. Les affrontements risquent de se poursuivre vendredi, notamment à Benghazi où l’armée a été déployée.
Plusieurs soulèvements populaires ont eu lieu jeudi dans différents pays du Maghreb et du Moyen-Orient. En quarante-huit heures, on dénombre une vingtaine de mort et des dizaines de blessés. Bilan.
En dépit de l’interdiction faite par le pouvoir d’organiser des manifestations dans la capitale algérienne, l’opposition reste déterminée à maintenir la marche prévue samedi 19 février.
Devant un soulèvement populaire grandissant, les autorités algériennes ont annoncé des mesures d’apaisement. Dont la levée de l’état d’urgence avant fin février qui était fortement réclamée par la société civile et l’opposition.
À travers le Maghreb et le Moyen-Orient, des mouvements de contestation populaire, d’abord timides, se sont radicalisés ces dernières semaines. La chute des régimes tunisien et égyptien a inspiré la jeunesse du Yémen, de la Libye, ou encore de Bahreïn. Les manifestants demandent plus de liberté, de meilleurs conditions de vie, voire même le départ de leurs dirigeants.
Le président déchu Zine el-Abidine Ben Ali, réfugié en Arabie saoudite depuis son départ de Tunisie, est dans le coma après un accident vasculaire cérébral. L’ex-dictateur serait dans un état critique.
Alors que les appels à manifester ce jeudi en Libye se multiplient, notamment sur la Toile, des affrontements ont déjà fait au moins quatre mort mercredi.
Un mois jour pour jour après la chute de Zine el-Abidine Ben Ali, la Tunisie a découvert le prix de la révolution avec des pertes estimées entre 4 et 6 milliards d’euros. Mais l’UE et la BAD volent au secours de l’économie tunisienne pour rendre moins salée la facture au lendemain de la révolte.
Des centaines de personnes ayant pris part au mouvement de révolte contre le régime d’Hosni Moubarak sont portées disparues. Des militants des droits de l’homme réclament une liste des personnes arrêtées par la police. Mais aussi par l’armée, désormais au pouvoir.
Les clubs algériens, marocains et tunisiens sont connus pour leur consommation effrenée d’entraîneurs. Une situation qui ne se dément pas cette saison, et notamment en Tunisie où toutes les équipes, à l’exception du Stade tunisien, ont changé au moins une fois de coach en 2010-2011. Jeuneafrique.com a donné la parole à ceux qui décident… et à ceux qui subissent. Explications.
Si le couvre-feu est levé, l’état d’urgence a été maintenu en Tunisie. Une preuve que le pays, où les problèmes se multiplient, est loin d’être définitivement sorti d’affaire.
Les parents de Michèle Alliot-Marie ont conclu une importante transaction avec Aziz Miled, en présence de leur fille, lors de leur voyage en Tunisie au mois de décembre.
Une des images les plus fortes de la révolution tunisienne aura sans doute été l’arrivée de l’opposant Moncef Marzouki à l’aéroport de Tunis-Carthage, après plusieurs années d’exil en France. Encore sous l’effet de l’euphorie, il raconte à jeuneafrique.com son retour, ses projets et esquisse un état des lieux de la Tunisie révolutionnaire. Interview.
La révolution tunisienne gagne les chefs d’entreprise. Des quadras mènent la fronde et réclament de nouvelles têtes au sommet de leur syndicat, l’Utica. Leur but : peser davantage sur les choix économiques à venir.
Mais que font les patrons tunisiens qui ont prospéré sous l’ère Ben Ali ? En pleine crise politique et économique, beaucoup jouent la carte de la discrétion médiatique.
Grâce à Colina, Moulay Hafid Elalamy qui s’est fait une solide réputation d’homme d’affaires dans le Maghreb peut étendre les tentacules du groupe Saham sur tout le continent.
Qui est Moulay Hafid Elalamy, patron du groupe Saham, nouvel actionnaire de Colina ? À 51 ans, l’homme s’est forgé une solide réputation dans les milieux d’affaires chérifiens. En attendant de convaincre au sud du Sahara.
Trois investisseurs étrangers ont annoncé en 2010 leur entrée sur le marché, en association avec des groupes locaux. De quoi donner un nouveau souffle au secteur.
Les assureurs ont bien compris l’intérêt de distribuer leurs produits via des partenaires bancaires. Mais ceux-ci restent encore à la traîne. Pourquoi ?