Les dernières quarante-huit heures ont été particulièrement tendues à Tunis. Le nouveau ministre de l’Intérieur, Farhat Rajhi, a dû procéder à un grand ménage au sein de ses services pour remédier à plusieurs actes d’insubordination. Et à une tentative particulièrement violente de coup de force des éléments pro-Ben Ali. Récit de deux jours d’angoisse.
Un véhicule bourré d’explosifs a sauté mercredi matin à Nouakchott. L’armée mauritanienne affirme avoir volontairement provoqué la déflagration. Les trois occupants du véhicule sont morts et plusieurs militaires ont été blessés.
Hosni Moubarak ne sera pas candidat à sa propre succession fin 2011. C’est tout ce qu’il a concédé aux manifestants, qui eux réclament son départ immédiat. En attendant, les États-Unis ont déjà commencé à envisager l’ « après ».
Monsieur Tout-le-Monde dans la journée, il se métamorphosait le soir en justicier virtuel pour dénoncer les dérives du régime Ben Ali. Aujourd’hui, il continue dans la voie de l’impertinence. Rencontre avec le blogueur tunisien -Z-, une vedette anonyme de la révolution.
C’est une petite révolution dans la révolution. La centrale syndicale historique a désormais une concurrente : la Confédération générale tunisienne du travail (CGTT). Elle est dirigée par Habib Guiza et se veut plus moderne et moins politisée que son aînée, l’UGTT.
L’Algérien Abdelhak Benchikha s’apprête à vivre des mois intenses. Le sélectionneur des Fennecs rejoindra d’abord au Soudan l’équipe A’ qui va participer au Chan (4-25 février). Puis viendront les deux matchs face au Maroc, en mars et juin, pour les qualifications de la CAN 2012. Détendu et prolixe, Benchikha (47 ans) a longuement répondu aux questions de jeuneafrique.com.
L’annonce d’un incendie (non confirmé) d’une synagogue près de Gabès est l’objet d’un rétropédalage spectaculaire de la part de celui qui a donné l’alerte. Et provoqué au passage la vive inquiétude des 1 600 membres de la communauté israélite de Tunisie. Explications.
La radio panafricaine fait face à des difficultés financières récurrentes et peine à redresser la barre. Elle s’apprête à investir 8,5 millions d’euros et à lancer de nouveaux programmes pour reconquérir les auditeurs du continent.
Pourquoi une telle différence de traitement entre les partis « frères » tunisien et ivoirien ? Parce que l’un a perdu le pouvoir et que l’autre s’y accroche.
Pendant qu’ une certaine frange de la presse débat sur les risques courus par le Maroc d’une contagion par le vent de révolte qui souffle au Maghreb, les autorités chérifiennes rejettent toute possibilité d’installation du scénario tunisien ou plus récemment égyptien.
Des centaines de milliers d’Égyptiens sont rassemblés ce mardi 1er février pour protester contre le régime d’Hosni Moubarak, dont ils réclament le départ définitif du pouvoir. Le nouveau vice-président Omar Souleimane est chargé de mener les négociations avec l’opposition. L’armée a reconnu la « légitimité » des revendications du peuple. Que va-t-il en sortir ?
La contestation égyptienne devrait arriver à son paroxysme aujourd’hui : plus de 5 000 personnes étaient déjà rassemblées ce matin, et des milliers d’autres sont attendues pour des manifestations géantes réclamant le départ du président Hosni Moubarak.
Repéré à Dakar, Toumba Diakité se fait discret. Mais, comme Dadis Camara, l’ex-chef de la junte qu’il a tenté de tuer, l’ancien militaire ne cache pas son envie de rentrer au pays.
Une délégation de quelque 200 personnalités de tous horizons, dont plusieurs présidents africains, se rend mardi 1er février dans le camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau (Pologne) pour commémorer l’Holocauste.
Pas moins de cinq chefs d’État vont se pencher pendant un mois sur le dossier ivoirien au nom de l’UA, en étroite collaboration avec l’ONU, et doivent se rendre prochainement à Abidjan. Objectif : faire plier Laurent Gbagbo pour permettre à Alassane Ouattara d’exercer pleinement le pouvoir.
À trop répéter que la Tunisie était un modèle de développement, on s’interdit de comprendre la dimension économique de la révolution qui la secoue, tant le décalage est spectaculaire entre sa macroéconomie et le vécu de ses habitants.
Le cabinet ministériel égyptien formé en urgence après la contestation populaire n’a rien de très neuf. Trois généraux ont été nommés vice-président, Premier ministre et ministre de l’Intérieur. Les titulaires de la Défense et des Affaires étrangères restent inchangés.
Cherche personnalité brillante, consensuelle et habile pour mission (presque) impossible… Tel est l’appel à candidature que devrait lancer très vite la coprésidence franco-égyptienne de l’Union pour la Méditerranée (UPM), après la démission, le 26 janvier, de son secrétaire général, Ahmad Massa’deh, tout juste un an après son entrée en fonction.
Après le Tunisien Ben Ali, c’est au tour de l’Égyptien Moubarak, au pouvoir depuis trente ans, de subir de plein fouet la révolte populaire. Et à son pays de connaître lui aussi une révolution historique.
Privées de budgets depuis la chute de l’ex-président Ben Ali, les agences de publicité font grise mine. Les premières estimations anticipent de lourdes pertes pour le secteur.
Avec plusieurs membres de sa famille, Leïla Trabelsi a quitté une première fois Tunis vers le 22 décembre à bord du Boeing présidentiel. Direction, Dubaï, où elle dépose dans un coffre loué à une banque de la place une importante quantité de lingots d’or transportés dans l’avion présidentiel, selon une source bancaire de Dubaï.
De la fuite de Ben Ali jusqu’à la débandade de la « famille » en passant par la reddition de la garde présidentielle… Récit exclusif des événements qui ont fait basculer la Tunisie.
Un ancien ministre qui connaît l’ex-président de longue date et entretenait avec lui un rapport privilégié, nous livre, sous le sceau de l’anonymat, sa perception de la fin de régime.
Rabat a convoqué l’ambassadeur d’Espagne pour protester contre la diffusion de « fausses nouvelles » sur des mouvements de troupes marocaines qui auraient eu pour but de prévenir d’éventuelles émeutes sociales. Un nouvel épisode des rapports conflictuels entretenus par les deux voisins méditerranéens.
Même parcours initiatique, même ténacité… Depuis vingt ans, quatre grands acteurs dominent la scène politique nigérienne. Trois d’entre eux – Mahamadou Issoufou, Hama Amadou et Mahamane Ousmane – tiendront l’affiche au premier tour de l’élection présidentielle qui a lieu ce 31 janvier. Cette année, seul manquera l’ancien chef de l’État, Mamadou Tandja.