Malgré les réformes politiques récemment annoncées par le roi Mohammed VI, ils étaient plusieurs milliers à manifester calmement un peu partout au Maroc ce dimanche 20 mars. Objectif : dénoncer les injustices sociales et économiques, le manque de liberté et réclamer une vraie « monarchie constitutionnelle ».
La transition tunisienne vers la démocratie engagée depuis la chute de Ben Ali a connu ces derniers jours des ratés préoccupants : la Haute commission chargée de préparer les élections cruciales de juillet a tourné à la foire d’empoigne.
Le « oui » a remporté 77 % des voix lors du référendum qui s’est tenu samedi sur la révision de la Constitution égyptienne et la participation a atteint 41 %, a annoncé dimanche la commission chargée de l’organisation du scrutin.
Le chef de la Ligue arabe Amr Moussa a critiqué dimanche les bombardements de la coalition internationale sur la Libye, estimant qu’ils s’écartent « du but qui est d’imposer une zone d’exclusion aérienne ».
Plusieurs milliers de Marocains manifestaient dimanche, à Rabat et Casablanca notamment, pour réclamer davantage de démocratie et de justice sociale, malgré la récente annonce par le roi Mohammed VI de profondes réformes politiques.
La coalition internationale a bombardé par air et mer la Libye, dont la capitale Tripoli dimanche avant l’aube, faisant 48 morts d’après des sources officielles libyennes. Le leader Mouammar Kadhafi est resté menaçant jurant de transformer la Méditerranée en « champ de bataille ».
Grosse désillusion pour les organisateurs de la marche de la jeunesse du 19 mars, initiée via Facebook, qui a rassemblé très peu de participants. Même scénario pour la manifestation de la Coordination nationale pour le changement démocratique et celle des anciens combattants de la Coordination nationale des enfants de moudjahidines en cette date anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika s’est engagé samedi à ouvrir une « nouvelle page sur la voie des réformes globales », y compris politiques, dans une réponse aux manifestations qui secouent le pays en faveur du changement de régime.
La coalition internationale a lancé samedi une opération militaire en Libye avec le premier tir d’un avion français sur ce pays en proie à une insurrection réprimée depuis plus d’un mois dans le sang par le régime autoritaire de Mouammar Kadhafi.
Des avions français survolent samedi la Libye pour empêcher des « attaques aériennes » des forces de Mouammar Kadhafi sur Benghazi et sont « prêts à intervenir contre des blindés », a déclaré samedi le président français Nicolas Sarkozy, à l’issue d’un sommet à Paris.
Les Egyptiens se rendaient nombreux aux urnes samedi pour un référendum sur la révision de la Constitution, premier verdict populaire pour les projets de transition élaborés sous l’égide de l’armée après la chute du président Hosni Moubarak le 11 février dernier.
Des explosions ont été entendues toute la nuit de vendredi à samedi à Benghazi, sans que l’on puisse déterminer s’il s’agissait de bombardements ou de tirs de batteries anti-aériennes. Tripoli a affirmé samedi que ses forces étaient attaquées à l’ouest de Benghazi. Un avion de chasse a été abattu samedi matin au-dessus la ville.
La classe politique marocaine, toutes tendances confondues, a salué les réformes annoncées par Mohammed VI dans son discours du 9 mars. Comme la plupart des partenaires internationaux du royaume.
C’est la saison des Oscars, Golden Globes et autres récompenses destinées aux professionnels du cinéma. Dans un bel esprit d’émulation, nous proposons ici de créer la Tomate d’or de la pire prestation télévisuelle de l’année. Deux films se détachent du lot, qui semblent pouvoir truster les Tomates d’or de toutes les catégories. Il s’agit des interventions hallucinantes des deux Kadhafi, il n’y a pas longtemps, à la télé.
Ziya Azazi et Taoufiq Izeddiou se produisent les 17 et 18 mars au Centre national de la danse, invités par les Burkinabè Salia Sanou et Seydou Boro dans le cadre de leur carte blanche « De l’autre côté… le bassin méditerranéen ».
À l’appel d’une mystérieuse organisation, des manifestations ont lieu dans de nombreuse villes chinoises. Les autorités répriment ces timides velléités de contestation politique, mais annoncent parallèlement un grand programme de « rééquilibrage » social.
Alors que la CAN des moins de 20 ans, prévue en Libye a été délocalisée en Afrique du Sud, le week-end sera essentiellement marqué par les seizièmes de finale de la Ligue des champions, avec l’entrée en lice du TP Mazembe.
Il n’aura pas fallu beaucoup de temps à Mouammar Kadhafi pour comprendre que la menace de frappes aériennes de l’ONU contre l’aviation libyenne mettait en péril la survie de son régime. Son ministre des Affaires étrangères Moussa Koussa a annoncé la fin des opérations militaires contre les insurgés.
Partisan d’un islam progressiste et dépoussiéré, il livre son analyse de la révolution égyptienne et revient sur le rôle que peuvent jouer les Frères musulmans dans un cadre démocratique.
Le gouvernement français a annoncé que des frappes militaires contre la Libye seraient mises en œuvre dans les prochaines heures et que son aviation y participerait. Le Qatar de son côté a déclaré sa participation à l’établissement de la zone d’exclusion aérienne.
Dans une résolution votée jeudi 17 mars, le Conseil de sécurité de l’ONU autorise le recours à la force pour protéger les civils libyens. Aucune occupation militaire n’est prévue, mais une zone d’exclusion aérienne est créée tandis que la surveillance de l’embargo sur les armes est renforcée et qu’un gel des avoirs de toutes les autorités libyennes est institué. Le gouvernement de Kadhafi accuse le coup, se disant prêt à négocier un cessez-le-feu à certaines conditions.
La secrétaire d’État américaine Hillary Clinton a fait escale à Tunis, au cours de sa tournée en Afrique du Nord. Si sa visite n’a pas été bien appréciée par tous, elle a réaffirmé la nécessité pour la Tunisie et l’Égypte de devenir des « modèles du type de démocratie » que Washington souhaite voir émerger.
Alors qu’elle est en route pour Benghazi, le fief de l’insurrection libyenne, l’armée de Mouammar Kadhafi a annoncé qu’elle allait arrêter ses opérations militaires à partir de dimanche. Les insurgés affirment avoir repoussé un raid aérien sur la ville, en abattant deux avions.
Ils sont jeunes, diplômés et parfois au chômage. Sur Facebook, ils ont lancé un appel à manifester le 19 mars pour protester contre leurs conditions de vie. Et pour faire taire les médisances à leur encontre, ils ont choisi d’apparaître au grand jour dans une vidéo mise en ligne ce jeudi 17 mars.
Abdelwahab Abdallah, Abdallah Kallel et Abdelaziz Ben Dhia, trois « mauvais génies » de Zine el-Abidine Ben Ali, le président tunisien déchu, ont été arrêtés le 9 mars, en fin de journée, et vont comparaître devant un juge d’instruction.
Les forces loyalistes se rapprochent du fief des insurgés en Libye et promettent un assaut imminent. La communauté internationale tarde à réagir, mais la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne pourrait être décidée aujourd’hui à l’ONU.
Lors d’un entretien avec le roi du Maroc Mohammed VI, le Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi a insisté sur la nécessaire relance de l’UMA. Un déblocage qui passe, selon lui, par la résolution du problème du Sahara occidental.
Noureddine Zekri a été nommé entraîneur du MC Alger, Patrick Mboma a lancé un site internet sous forme de réseau social et Seydou Keita, le milieu du FC Barcelone, pourrait rejouer avec la sélection du Mali à la fin du mois de mars.