Le président français n’est plus dans les bonnes grâces de la Libye depuis qu’il a reconnu les révolutionnaires et soutenu une intervention étrangère. Seif el-Islam Kadhafi le qualifie de « clown » et lui demande de « rendre l’argent » qu’il aurait perçu pour sa campagne de 2007.
Futur candidat à la présidentielle égyptienne, le chef de la Ligue arabe Amr Moussa s’oppose à une révision de la Constitution, qu’il juge prématurée et largement insuffisante au regard des attentes des Égyptiens.
Si l’Europe et l’Amérique du Nord tentent de pister les avoirs illicites des clans Ben Ali, Moubarak et Kadhafi, les places financières d’Asie et du Moyen-Orient demeurent des refuges sûrs.
Les projets du groupe de télécommunications libyen Green Network pourraient bien être compromis par la situation politique en Libye. Et s’aggraver si Mouammar Kadhafi venait à quitter le pouvoir.
Alain Juppé devra s’efforcer de tisser des liens avec les régimes qui ont succédé aux dictatures du monde arabe et de faire oublier les relations passées avec les despotes déchus. Il lui faudra incarner le professionnalisme d’une diplomatie largement discréditée.
Hormis le Maroc et l’Algérie, les pays du sud et de l’est de la Méditerranée ont connu une forte hausse des Investissements directs à l’étranger (IDE). L’année qui vient s’annonce plus difficile.
Revalorisation des salaires, intégration des intérimaires, nouvelles embauches… Dans le sillage de la révolution tunisienne, les patrons font face à une montée des revendications des travailleurs.
Selon le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, « plusieurs pays arabes » ont « assuré qu’ils participeraient » à une éventuelle intervention militaire internationale en Libye. Après l’attaque d’Ajdabiya mardi, les insurgés se sont retranchés à Benghazi, leur bastion assiégé.
Béji Caïd Essebsi a entamé mardi une tournée au Maghreb. En Algérie, il a rencontré le président Abdelaziz Bouteflika et le Premier ministre Ahmed Ouyahia, et a assuré ses voisins de sa volonté de resserrer les liens avec « les peuples frères », au lendemain de la révolution en Tunisie.
La bataille semble perdue d’avance mais les insurgés libyens s’accrochent à la ville d’Ajdabiya, que les forces fidèles au colonel Kadhafi ont commencé à bombarder depuis ce matin.
Si Ben Ali et Moubarak ont dû jeter l’éponge d’abord sous la pression de la rue, les réseaux sociaux en ligne ont joué un rôle clé dans la mobilisation des peuples et l’exportation de la révolution. Voyage au cœur d’une cyber-résistance aussi insaisissable qu’unitaire.
Les deux principaux « réseaux sociaux » de la planète ont un ancêtre commun, les « blogs », ces journaux personnels mais publics dans lesquels l’internaute peut aisément répondre à l’auteur via les commentaires.
Le « Guide » s’était constitué sur le continent un réseau d’obligés grâce aux pétrodollars et à sa capacité de nuisance. Certains chefs d’État attendent sa chute avec impatience. D’autres la redoutent…
L’Italie a refusé l’entrée dans ses eaux territoriales à un ferry affrété par le Maroc pour rapatrier ses ressortissants en Libye. Le commandement du navire avait demandé l’autorisation d’entrer dans un port pour faire le plein de carburant.
La France a admis n’avoir « pas convaincu » les autres grandes puissances du G8 de la nécessité d’une intervention militaire contre les forces de Mouammar Kadhafi en Libye.
Des centaines, voire des milliers de ressortissants africains attendent toujours, à Tripoli, de pouvoir rentrer dans leur pays pour fuir les violences de la révolution.
Les forces de Mouammar Kadhafi tentent de prendre de vitesse la communauté internationale qui est divisée sur les mesures à adopter pour aider les insurgés. Pendant ce temps, Benghazi s’apprête à affronter les troupes du « Guide » libyen.
Le leader du PDP, Ahmed Néjib Chebbi, est le seul Tunisien invité au « Sommet des leaders du changement » organisé à Istanbul en plein vent des révolutions arabes.
Le groupe Canal Plus jette l’éponge et a décidé d’interrompre ses offres à destination du Maghreb. Les raisons de cet échec commercial : la fraude et la concurrence.
Exclusif. L’ancien ministre libyen des Affaires étrangères, Ali Triki, est arrivé en France le 9 mars, porteur d’un message de Mouammar Kadhafi aux autorités françaises. Mais celles-ci l’ont éconduit, et il a dû poursuivre son chemin vers l’Égypte.
Réputé pour son art du compromis et son indépendance d’esprit, l’ancien ministre des Affaires étrangères de Habib Bourguiba hérite de la délicate mission de conduire la transition.
Des dizaines de personnes ont été blessées, certaines grièvement, dimanche à Casablanca, dans la répression par la police marocaine d’une manifestation pour des réformes, quelques jours après la promesse de changements démocratiques, ont rapporté des témoins. Un responsable de la sécurité a affirmé de son côté qu’une dizaine de personnes seulement avaient été blessées, légèrement pour la plupart.
Les troupes de Kadhafi, essentiellement composées de mercenaires, se rapprochent dangereusement de Benghazi, fief des insurgés. Pendant ce temps, la communauté internationale reste divisée, même si elle souhaite proposer au Conseil de sécurité de l’ONU une zone d’exclusion aérienne.