Alors que le socle du pouvoir de Kadhafi s’effrite, celui-ci va se replier sur sa base tribale. Son objectif : essayer grâce à ses mercenaires d’isoler géographiquement les tribus qui ont basculé contre lui.
Malgré les menaces de « boucherie » proférées mardi par Mouammar Kadhafi, les opposants ont pris le contrôle de la côte orientale de la Libye. Des soldats ont également rejoint le soulèvement populaire contre le régime. Selon un nouveau bilan, la répression aurait fait plus de 640 morts.
Poche de misère emblématique, ce quartier populaire de la périphérie de Tunis a payé un lourd tribut à la révolution. Mais ses habitants se sentent aujourd’hui abandonnés de tous. Reportage.
Il était l’incarnation parfaite d’une jeunesse égyptienne diplômée, ouverte sur le monde via internet et peu politisée. Aujourd’hui, c’est l’un des rares visages connus des millions de tombeurs du président Moubarak qui ont explosé de joie le 11 février en début de soirée, place Al-Tahrir, à l’annonce de sa démission.
Après trois mois d’absence, le roi Abdallah accompagne son retour en Arabie saoudite d’une série de réformes portant sur les salaires, la lutte contre le chômage et l’aide au logement notamment.
Mauritanie, Burkina, Mali, Gabon et peut-être Bénin… Le groupe, qui publie ses résultats le 22 février, n’hésite pas à signer de gros chèques pour prendre le contrôle d’opérateurs publics qu’il redresse avec succès.
Le président français, Nicolas Sarkozy, a appelé la communauté internationale à se mobiliser pour sanctionner les responsables de la répression sanglante en Libye. Il souhaite des mesures judiciaires, économiques et diplomatiques.
La visite des ministres français Christine Lagarde et Laurent Wauquiez a réussi à désamorcer quelque peu la défiance de Tunis, après les récentes maladresses de la diplomatie française. Les promesses d’appui à la Tunisie ont été nombreuses.
Le « Guide » libyen Mouammar Kadhafi a annoncé son intention de se battre jusqu’à sa « dernière goutte » de sang. Mais qui est susceptible de le suivre jusqu’au bout ?
Un nouveau gouvernement égyptien a prêté serment devant le Conseil suprême des forces armées mardi. Les militaires et les poids lourds de l’ancienne équipe, nommée peu avant la chute d’Hosni Moubarak, conservent les postes les plus importants.
Le discours prononcé mardi en direct sur la télévision nationale libyenne par Mouammar Kadhafi est d’une violence extrême. Le « Guide » vacille, mais il promet de faire de nombreuses victimes en tombant. Au risque d’allumer une guerre civile dans son pays.
La levée de l’état d’urgence en Algérie n’est plus qu’une question d’heures. Mais de nombreux points restent en suspens quant à l’application de cette décision et les mesures d’ouverture politique promises par le président Abdelaziz Bouteflika.
Pour tenter de rétablir la confiance avec les Tunisiens, les ministres français Christine Lagarde et Laurent Wauquiez ont été dépêchés mardi 22 février, à Tunis. Cette première visite officielle est censée effacer l’affront des déclarations maladroites de la chef de la diplomatie française, Michèle Alliot-Marie, aggravées la semaine dernière par celles de Boris Boillon, le nouvel ambassadeur de France en Tunisie.
Originaire de Bab el-Oued, cette comédienne et dramaturge algérienne nourrit ses écrits de ses drames intimes. Et puise sa force dans le combat contre l’islamisme.
La terrible répression menée par le régime libyen contre la contestation interne suscite une indignation quasi unanime de la communauté internationale. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit tenir une réunion en urgence. Pendant ce temps, le « Guide » Mouammar Kadhafi, a affirmé lors d’une allocution télévisée, qu’il ne démissionnera pas. Il demande à ceux qui le soutiennent d’arrêter les manifestants.
Les manifestations pour la démocratisation du Maroc, qui ont rassemblé plusieurs milliers de personnes dimanche, incitent le royaume à accélérer les réformes politiques. Le gouvernement et le roi s’y sont engagés.
Plus de 21 millions d’euros en grosses coupures ont été découverts dans un palais de l’ex-couple présidentiel, Zine el-Abidine Ben Ali et Leïla Trabelsi. Un montant établi par les experts de la Banque centrale de Tunis, avant restitution des fonds au peuple tunisien.
Une répression meurtrière s’est abattue sur la Libye, alors que la contestation gagne du terrain. Plusieurs villes, dont Benghazi, sont aux mains des opposants. Fragilisé, Mouammar Kadhafi a démenti les rumeurs le disant parti au Venezuela. Est-il au crépuscule de son règne ?
Alors que le Soudan va tenter d’obtenir face à l’Angola sa place en finale du Chan 2011 qu’il organise, l’autre demi-finale sera 100 % maghrébine. L’Algérie et la Tunisie s’affrontent mardi 22 février dans la capitale soudanaise, et bien malin qui pourra prédire le résultat du match.
C’est dans une ambiance très tendue que quatre membres du panel de l’UA – sans le Burkinabè Blaise Compaoré – sont arrivés à Abidjan, où de violents affrontements se déroulent entre partisans d’Alassane Ouattara et forces fidèles à Laurent Gbagbo. Les chefs d’État ont commencé leur visite par une rencontre avec le président sortant.
Le journal libyen Kourina a annoncé la démission du ministre libyen de la Justice, Moustafa Mohamed Aboud al-Djeleil, qui condamne le « recours excessif à la violence contre les manifestants » au moment où Human Rights Watch a établi un bilan de 233 morts. Les protestations gagnent du terrain et touchent désormais Tripoli.
De par leur position et leur rôle, trois hommes portent, avec l’épouse du raïs déchu, une grande part de responsabilité dans les dérives et les exactions de l’ancien régime tunisien. Et dans la chute peu glorieuse de l’homme du 7 Novembre. Portrait de trois mauvais génies de triste mémoire.
Les scandales provoqués par les « affaires » Michèle Alliot-Marie et Boris Boillon en Tunisie sont le symptôme d’un mal plus grave : l’absence de ligne directrice de la politique extérieure française.
La jeune démocratie tunisienne s’interroge sur le positionnement et les objectifs des militants d’Ennhadha (Renaissance). Depuis le retour d’exil de son leader Rached Ghannouchi, le mouvement islamiste prétend adhérer aux valeurs des libertés démocratiques. Mais il peine à dissimuler son aile dure, beaucoup moins progressiste.