Plusieurs sélections africaines utilisent la première date Fifa de l’année 2011 pour préparer la prochaine journée qualificative à la CAN 2012. Quelques affiches, dont Côte d’Ivoire – Mali, Sénégal – Guinée, Gabon – RDC ou encore Maroc – Niger permettront de faire oublier l’annulation des matchs Algérie – Tunisie et Égypte – États-Unis. Tandis que le Gabon et la Guinée équatoriale, qui co-organisent la CAN, entament la dernière ligne droite de leur préparation.
Depuis un mois, la polarisation médiatique et diplomatique sur les événements de Tunisie et d’Égypte a ouvert ce que l’on pourrait appeler une fenêtre d’opportunité pour quelques responsables subsahariens confrontés à des crises de légitimité et qui n’ignorent pas à quel point la fameuse communauté internationale est à la fois versatile et inconstante.
Né à Sfax le 1er mai 1930, Mansour Moalla achève ses études à Paris en 1957. Armé d’une licence ès lettres, d’un doctorat en droit, d’un diplôme de sciences politiques, du titre d’ancien élève de l’ENA, d’où il sort inspecteur des finances, il travaillera pendant vingt ans dans le service public tunisien, dont dix comme ministre dans les domaines économique et financier. En 1957, il crée, avec Hédi Nouira, la Banque centrale de Tunisie, dont il devient le premier directeur général. Il est aussi le fondateur de la Banque internationale arabe de Tunisie (Biat), du Groupe des assurances de Tunisie, ainsi que de l’Institut arabe des chefs d’entreprise.
D’après plusieurs experts, les soulèvements populaires que connaissent la Tunisie, l’Égypte ou encore le Yémen et la Jordanie, pourraient être catastrophiques pour Al-Qaïda et les autres mouvements djihadistes, en montrant qu’une autre voie que la violence peut faire tomber des régimes autoritaires pro-occidentaux.
Les évêques catholiques d’Afrique du Nord ont tenu leur réunion annuelle, du 29 janvier au 2 février, à Alger. Ils ont longuement parlé des événements qui bouleversent la Tunisie et l’Égypte.
Le gouvernement tunisien de transition a annoncé dimanche soir la « suspension » du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), le parti au pouvoir sous Ben Ali, et programmé sa dissolution prochaine, après un week-end marqué par des flambées de violences en province.
La Tunisie a replonglé ce week-end dans la violence, avec plusieurs attaques menées par des bandes de jeunes contre des postes de police ou des administrations au Kef (nord-ouest), à Kébili (sud) et à Gafsa (centre-ouest), a-t-on appris de sources syndicales et officielles.
Le Forum social mondial (FSM), vaste rassemblement annuel d’altermondialistes, débute dimanche à Dakar sur fond de mouvements de contestation dans le monde arabe, particulièrement en Égypte et Tunisie, mais également dans le pays d’accueil, le Sénégal.
Le gouvernement tunisien pariait samedi sur une amélioration de la situation sécuritaire, en allégeant une nouvelle fois le couvre-feu, mais reste vigilant face à une situation encore incertaine. Quatre personnes ont été tuées dans des affrontements avec la police à Kef samedi.
Des responsables des Frères musulmans, la principale force d’opposition en Égypte, vont participer dimanche au dialogue national auquel les forces politiques ont été conviées par le vice-président Omar Souleimane, a déclaré un responsable de la confrérie.
La Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) en Algérie, regroupant opposition et société civile, a maintenu samedi sa marche du 12 février à Alger, malgré les mesures de libéralisation du président Abdelaziz Bouteflika, indiquent les organisateurs.
Le bureau exécutif du parti au pouvoir en Egypte a démissionné samedi, renforçant encore la pression sur le président Hosni Moubarak, au 12e jour de manifestations réclamant son départ immédiat.
Dans le sillage de la révolution tunisienne, le cabinet Sigma conseil a organisé le premier sondage d’opinion du pays. Les résultats mettent notamment en évidence le manque de notoriété des partis et des hommes politiques alors que les élections présidentielle et législatives doivent se dérouler dans six mois.
L’Union européenne a décidé vendredi de geler les avoirs de 46 proches du clan du chef d’Etat tunisien déchu Zine El Abidine Ben Ali et de son épouse Leïla Trabelsi, en plus de l’ancien couple présidentiel qui était déjà visé, a indiqué à l’AFP une source diplomatique.
Des inconnus ont fait exploser samedi matin en Egypte un terminal gazier approvisionnant Israël près de la bande de Gaza, a indiqué à l’AFP un responsable égyptien, alors que la révolte réclamant le départ du président Hosni Moubarak entrait dans sa 12ème journée.
La « Tunisie nouvelle » commence à indemniser les familles des « martyrs de la révolution », trois semaines après la chute du président Ben Ali, alors que Paris et Tunis disent avoir « dissipé les malentendus » lors d’un premier contact direct.
Le vent de la contestation souffle aussi en Algérie. Sur internet, la mobilisation s’organise. Vidéos et adresses de blogs s’échangent via Facebook… et les contenus qui font le buzz ne sont pas tendres à l’égard du président Abdelaziz Bouteflika et de son régime. Petite revue de web.
Frasques et abus d’autorité ne sont pas l’apanage de la progéniture de Mouammar Kadhafi. En Jamahiriya, les mauvais agissements des « fils de » sont légion.
Après la grande prière du vendredi, des dizaines de milliers d’Égyptiens se sont rassemblés sur la place Al-Tahrir (la libération) espérant en finir avec Hosni Moubarak. Le président égyptien, qui a confié « en avoir assez du pouvoir » mais devoir rester en place pour éviter le chaos, est allé aussi loin que possible dans les concessions politiques, sans pour autant calmer les manifestants. Pour l’opposition le « jour du départ » est arrivé.
Après l’exclusion des ministres trop liés au régime de Zine el-Abidine Ben Ali, les purges se poursuivent dans l’administration et l’économie tunisiennes. Une forte pression pèse contre les anciens adhérents au parti dominant, qui représentaient près de la moitié de la population adulte…
La Tunisie est l’invitée d’honneur de l’édition 2011 du Maghreb des livres, qui se tient les 5 et 6 février à la Mairie de Paris. Un bel hasard du calendrier : cette célébration des lettres tunisiennes intervient au lendemain de la révolution qui chassé Ben Ali du pouvoir. Entretien avec Georges Morin, président de « Coup de soleil », l’association organisatrice de l’événement.
L’opposition égyptienne – laïque ou pas – ne veut plus entendre parler d’Hosni Moubarak, dont elle réclame le départ immédiat avant toute négociation pour une transition pacifique. Les énormes manifestations attendues aujourd’hui au Caire après la grande prière du vendredi pourraient aboutir à un retrait définitif du raïs.
Fortement réclamée par la société civile et l’opposition algériennes, la levée de l’état d’urgence, en vigueur depuis bientôt vingt ans en Algérie, fait l’objet d’un projet de loi et semble être approuvée par Abdelaziz Bouteflika. Le président algérien a aussi annoncé une série de mesures pour répondre aux revendications des Algériens.
Peintres, comédiens, réalisateurs, chanteurs… Sous Ben Ali, beaucoup ont résisté tant bien que mal à la censure et à la sclérose intellectuelle. Désormais, tout est à réformer. Cela tombe bien : ils sont volontaires ! Et les émeutes ont révélé l’existence d’une contre-culture trépidante même si elle était jusque-là confidentielle.
Lui a 45 ans, dont 20 dans la police. Il a encore du mal à croire que « ça y est ! on va avoir un syndicat ». L’autre est un « bleu » de 25 ans traumatisé par ce qu’il vient de vivre. Paroles libérées de flics tunisiens de base de l’après-Ben Ali.
Selon des documents confidentiels rendus publics par Al-Jazira, les responsables palestiniens conduits par Mahmoud Abbas étaient prêts à faire d’importantes concessions lors des négociations de 2008, tout en affichant une fermeté de façade.
Une luminosité exceptionnelle, des paysages variés, des tarifs compétitifs… Autant d’atouts pour Ouarzazate, qui séduit de plus en plus les professionnels du septième art.
Avantages fiscaux pour les entreprises, zone immobilière dans le quartier d’Anfa… La plateforme financière, dont le statut a enfin été publié, affûte ses armes pour devenir incontournable en Afrique du Nord.