Au lendemain de la chute du chef de l’État, le pays traverse une période délicate. Il faut à présent dépasser l’euphorie révolutionnaire pour assurer la transition vers la démocratie.
Un Algérien de 35 ans est décédé samedi soir de ses brûlures, après s’être immolé par le feu mardi dernier dans le centre de Dellys (est de l’Algérie). Il est le premier mort de tentatives de suicide par immolation qui touchent le pays depuis le début de la révolution chez le voisin tunisien.
Le gouvernement de transition est sur des charbons ardents. Peut-il diriger le pays ? Réponse cette semaine, où la pression populaire sur le cabinet de Mohamed Ghannouchi n’a jamais été aussi forte.
Le propriétaire de Hannibal TV, Larbi Nasra, et son fils ont été arrêtés. Ils sont soupçonnés d’avoir participé à une manœuvre de déstabilisation de la Tunisie après la fuite de l’ancien président Ben Ali.
Karim Bendine, qui s’était immolé par le feu à Dellys, en Algérie, est décédé à l’hôpital des suites de ses blessures. Une vague de tentatives de suicide par immolation s’est produite ces dernières semaines en Algérie.
Les autorités égyptiennes soupçonnent l’Armée de l’Islam (groupe palestinien) d’être responsable de l’attentat du Nouvel An contre une église copte d’Alexandrie. Leur porte-parole à Gaza a aussitôt démenti toute implication.
Avec la libération de la parole et la multiplication des propositions politiques consécutives à la révolution qui a vu la chute du régime Ben Ali, les Tunisiens, les femmes en particulier, craignent que l’islamisme politique ne se développe et n’entrave certains acquis sociaux.
Al-Qaïda au Maghreb islamique a dispersé les sept otages – cinq Français et deux Africains – qu’il détenait dans le nord du Mali depuis septembre dernier.
Voués aux gémonies, les membres du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), l’ex-parti au pouvoir en Tunisie, hésitent sur la conduite – personnelle et collective – à tenir.
De très nombreux manifestants sont arrivés ce matin dans la capitale tunisienne. Ils ont l’intention de faire tomber le gouvernement de transition dirigé par Mohamed Ghannouchi.
Le roi Abdallah d’Arabie saoudite est arrivé samedi à Casablanca au Maroc pour un séjour de convalescence, en provenance de New York où il avait été opéré d’une hernie discale en novembre.
En Algérie, où des émeutes ont eu lieu début janvier en signe de protestation contre la vie chère, une manifestation interdite a été réprimée par les autorités samedi.
Malgré des résultats africains en baisse, le groupe européen EADS, premier avionneur mondial grâce à sa filiale Airbus, maintient ses ambitions sur le continent. Pour cela, il multiplie les partenariats avec des acteurs locaux et se diversifie dans la défense et les satellites.
Le Premier ministre tunisien de transition n’entend pas rester au pouvoir après les prochaines élections. Il a par ailleurs salué le « virage à 180° » emprunté par le pays depuis la révolution.
Incroyable mais vrai : non seulement le neveu de Leïla Ben Ali, Imed Trabelsi, serait bien vivant, selon le ministre de l’Intérieur Ahmed Friaa, mais les Tunisiens ont également eu la surprise de voir leur propres policiers manifester pour leurs conditions de travail. Du jamais vu !
Début janvier, alors que l’onde de choc tunisienne gagnait l’Algérie, des émeutes ont éclaté à travers le pays. Le président est resté silencieux mais le pouvoir a donné des gages sur les terrains économique et social.
La maison Afrique a tremblé sur ses bases, mais elle ne s’est pas effondrée. Loin s’en faut. C’est le bilan qui ressort de la douzième édition du classement des 200 premières banques africaines, le palmarès exclusif publié par Jeune Afrique depuis plus d’une décennie maintenant. Une livraison 2010 (qui porte sur les résultats 2009 des sociétés) particulière et innovante. Innovante dans la mesure où le hors-série élargit son spectre au-delà des champs traditionnels de la banque et de l’assurance, pour embrasser le vaste monde de la finance.
Si tout a commencé à Sidi Bouzid, en Tunisie, la vague de mécontentement a également touché le pays voisin. Notamment le quartier de Bab el-Oued à Alger. Le pouvoir a rapidement réagi.
La jeunesse algérienne en colère continue de se mobiliser, encouragée par l’ « exemple » du voisin tunisien. Les autorités craignent un embrasement et tentent d’enrayer les motifs de mécontentement.
L’un des engagements du gouvernement est désormais acté : une loi d’amnistie doit être présentée au Parlement. Elle portera sur les condamnations politiques du régime de Ben Ali, celles concernant les opposants en général, et les islamistes en particulier.
Au seuil de son indépendance, la Mauritanie avait tout à construire : l’État, l’unité nationale, l’économie. Cinquante ans plus tard, fragilisée par les dérives autoritaires et les putschs à répétition, elle cherche encore la voie du développement.
Depuis l’élection de Mohamed Ould Abdelaziz, les rivalités refont surface au sein de l’opposition, et les coalisés peinent à trouver un positionnement clair face au chef de l’État.
L’État donne la priorité aux infrastructures qui manquent dans tous les secteurs. Si la production est au rendez-vous, la prochaine étape sera la redistribution des recettes tirées de l’exploitation de l’or.