La poésie est un patrimoine national en Mauritanie. On la récite, on la chante, on l’écrit. En arabe ou en hassaniya, en pulaar, en soninké ou en wolof et, depuis les années 1960, en français.
À l’instabilité politique et aux difficultés économiques qui fragilisent la république islamique depuis près de cinquante ans, vient s’ajouter la menace terroriste, surtout pour les jeunes.
Après deux années de chute de la demande, Alger, Le Caire, Tripoli et désormais Tunis entendent développer leur potentiel et exporter vers l’Europe et l’Asie. Au risque de se concurrencer.
Quelques jours après la série de suicides en Tunisie et ce qui s’est ensuivi, c’est devant le Parlement égyptien qu’un homme s’est immolé par le feu lundi en guise de protestation contre une décision des autorités.
En matière de pétrole et de gaz, l’Afrique est un espace sous-exploité qui, plus que jamais, a un rôle à jouer sur la scène mondiale. Tous les acteurs internationaux, et nationaux, lorgnent les gisements encore à mettre au jour.
Les Bleus ont remporté deux victoires successives lors du Mondial de handball ce week-end. Samedi ils ont battu la Tunisie, avant de rempiler dimanche contre l’Égypte.
Au moins quatre tentatives de suicide par le feu ont eu lieu en Algérie ces derniers jours. L’immolation similaire du Tunisien Mohamed Bouazizi, qui a provoqué la chute du régime Ben Ali, est dans tous les esprits.
La composition du gouvernement d’union nationale, annoncée pour ce lundi, a fait l’objet de fuites de la part de sources crédibles et concordantes. Voici quelques uns des noms probables des futurs ministres de la Tunisie.
L’armée a repris le contrôle du palais présidentiel de Carthage qui était occupé depuis 48 heures par des membres de la milice favorable à l’ex-président Ben Ali. Les arrestations se comptent par centaines.
Un père de famille sans emploi et sans logement s’est immolé par le feu dans la région de Tebessa, frontalière avec la Tunisie, samedi dernier. Il est hospitalisé dans un état grave.
Grogne populaire en raison d’une inflation galopante, amertume face à la séparation attendue du sud du pays, les Nord-Soudanais s’interrogent sur leur avenir et se demandent si un soulèvement populaire comme en Tunisie est possible à Khartoum.
Alors que les miliciens proches de Ben Ali redoublent d’activité, la société civile tunisienne cherche à s’organiser pour éviter tout retour en arrière. L’idée d’une assemblée constituante commence à s’imposer dans l’intelligentsia et les états-majors des partis politiques, alors qu’on annonce un gouvernement dans les prochaines 24 heures.
La révolution tunisienne a eu raison d’un régime en place depuis vingt-trois ans et que l’on croyait inamovible. Une chute devenue inéluctable devant l’ampleur de la colère populaire. Récit de journées historiques.
Trente-deux ans après sa mort, il est le seul ancien président qui n’ait pas sombré dans l’oubli et dont la popularité est toujours intacte, y compris chez les plus jeunes.
Il y a vingt ans, le 17 janvier 1991, les États-Unis déclenchaient la première guerre du Golfe. Tractations, mots de codes secrets, stratégie… Redécouvrez comment l’Amérique et ses alliés ont préparé et lancé l’opération « Tempête du désert » contre l’Irak, à la faveur de la réédition d’un article de Hugo Sada paru dans Jeune Afrique n° 1569, daté du 23 au 29 janvier 1991.
La nuit dernière a été extrêmement agitée en Tunisie, alors que les milices proches de l’ancien président Ben Ali, dont le neveu Imed Trabelsi a été poignardé, tentent de faire régner la terreur pour faire capoter la transition démocratique en cours. Mais la résistance populaire s’organise.
Dans un discours solennel, le chef de l’État libyen Mouammar Kadhafi a fait la leçon au peuple tunisien. Et en fustigeant le changement de régime à Tunis, où le président Ben Ali a été destitué de fait, il a également réussi à faire la promotion de son système de gouvernement. Avis aux amateurs…
Avec la libéralisation du régime, le chef du parti islamiste El Nadha, Rached Ghannouchi, annonce son grand retour en Tunisie. Avec lui, c’est l’islam politique et ses milliers de partisans qui vont tenter de reprendre pied dans un pays où Ben Ali les avait exclu des sphères de décision.
La résistance s’organise dans les médias tunisiens pour déjouer les manipulations des milices pro-Ben Ali. Et pour aider l’armée à maintenir l’ordre alors que des bandes de pillards sévissent dans le pays.
Difficile de démêler le vrai du faux en Tunisie, alors que le manque d’information donnée par les autorités sur les membres de l’ancien pouvoir favorise les rumeurs de toutes sortes. On a cependant appris l’arrestation – non encore officielle – d’un des gendres de ben Ali, Slim Chiboub.
Le Conseil constitutionnel a finalement proclamé samedi matin le président de l’Assemblée nationale, Foud Mebazaa, comme nouveau chef de l’État après la fuite de Ben Ali en Arabie saoudite. Une élection présidentielle doit être organisée dans les deux mois. Le peuple tunisien est encore sous le choc, mais entend bien continuer à jouer son rôle pour éviter que les anciennes dérives ne se reproduisent. Reportage.
Sous la pression de l’armée, le président Ben Ali s’est enfui de Tunisie, en avion, et est arrivé à Jeddah vers 00h30. Le Premier ministre Mohamed Ghannouchi assure l’intérim du pouvoir. Le chef d’état-major des armées, le général Rachid Ammar, a rendu possible cette transition. Des consultations avec les partis politiques doivent débuter samedi en vue d’un gouvernement d’union nationale.
Le samedi 15 janvier, le boxeur tunisien Mohamed « Momo » Dridi (43 ans) aurait dû combattre à Tunis pour la ceinture mondiale UBO, catégorie poids lourds-légers. Mais le rendez-vous a été reporté en raison de la révolte qui agite la Tunisie. Depuis Dijon où il réside, Dridi s’exprime sur les événements qui secouent son pays.
Défections en série au sein du RCD, le parti présidentiel, armée déployée, état d’urgence instauré et tentative de fuite en France de la famille du gendre du président Ben Ali… La fin de règne approche vraisemblablement pour le chef de l’État tunisien, au pouvoir depuis 23 ans.
Meilleur représentant du royaume, le groupe Attijariwafa Bank a ravi la deuxième place à la Banque extérieure d’Algérie. De son côté, le secteur tunisien est en pleine modernisation.