Pour assurer leur croissance, les entreprises marocaines cherchent de nouveaux marchés à l’étranger. D’où la mise en place d’un business plan pour le continent.
À 74 ans, le sud-Africain, Sol Kerzner, préside les destinées d’un empire hôtelier à travers Kerzner International Holdings. C’est à El-Jadida qu’il a construit son 35e complexe de luxe.
Qu’ils soient hommes d’affaires aguerris ou entrepreneurs en puissance, africains du Nord, subsahariens ou marocains résidant en Europe, ils ont développé un projet ou créé leur société dans le royaume. Avec quelques facilités en plus, ils pourraient être bien plus nombreux.
Avocat associé du cabinet international Clifford Chance à Paris, Mustapha Mouharib est un expert en banque et finance spécialisé dans les acquisitions et investissements, en particulier au Maroc. Entretien.
Le plan de régionalisation doit permettre à chaque territoire de développer son économie autour de pôles sectoriels. Un enjeu de taille pour les collectivités locales.
Les filières identifiées en 2005 par le plan de développement industriel pour attirer les IDE se sont épanouies, avec plus ou moins de succès. État des lieux et nouvelles orientations.
Avec les structures et réglementations favorables à la venue d’investisseurs, le royaume a résolument fait le pari pour une économie moderne et ouverte aux capitaux étrangers.
Pour diversifier les sources d’investissements étrangers, les autorités marocaines lancent une offensive en règle. Objectif : les entreprises européennes, asiatiques, nord et sud-américaines. Tactique : le démarchage à domicile et les roadshows économiques aux quatre coins de la planète.
Localisation stratégique, infrastructures à niveau, esprit et volonté d’ouverture… Le royaume attire de plus en plus de capitaux étrangers. De là à devenir la plateforme incontournable des investisseurs sur le continent, il y a encore un pas. D’autant que, sur le créneau, la concurrence est rude. Quelles sont ses chances ?
Le géant français de l’électrotechnique Alstom a annoncé avoir livré le premier tronçon du tramway d’Alger. Celui-ci devrait être mis en service en 2011.
Amoureux du langage, ce théologien d’origine algérienne anime l’émission « Islam », sur la chaîne France 2. Loin de toute « logorrhée islamologique de pacotille ».
Les forces de sécurité maliennes qui luttent contre le trafic de drogue dans la région saharienne ont démantelé un important réseau connu sous le nom de « Polisario ». Cette appellation s’expliquerait par la proximité entre les trafiquants et le mouvement indépendantiste du Sahara occidental.
Partenariat tuniso-libyen pour la construction d’une raffinerie, coopération tuniso-algérienne renforcée en matière de gaz, d’électricité et de prospection pétrolière… Il est au moins un domaine où l’intégration progresse.
Située à quelques centaines de mètres du pont-levis, voie d’accès obligatoire en venant de Tunis, la raffinerie de Bizerte a été, en 2010, inopérante pendant plus de six mois.
Pour la quatrième fois, les représentants du Maroc et ceux du Front Polisario se sont quittés sans être parvenus à avancer dans les négociations sur la situation du Sahara occidental.
Non seulement le « Guide » n’a pas obtenu l’intégralité des cinq milliards d’euros qu’il réclamait pour lutter contre l’immigration clandestine en direction de l’Europe, mais Tripoli est dénoncée par Amnesty International pour le non respect des droits des clandestins qui transitent par le territoire libyen.
Qu’ils contiennent des anecdotes ou des consignes de travail, les télégrammes échangés entre le département d’État et ses diplomates sur le terrain montre que ce sont surtout les pays stratégiques au sous-sol riche en matières premières – Soudan, Nigeria, RD Congo – qui intéressent Washington.
En Mauritanie, Youssouf Sylla est probablement le plus embarrassé par WikiLeaks. Un télégramme du 29 avril 2009 rapporte un entretien entre ce sénateur mauritanien, aujourd’hui membre de la majorité présidentielle, et l’assistant politique de l’ambassade américaine à Nouakchott.
Pour cause de mauvais résultats, l’entraîneur français des Aigles de Carthage, Bertrand Marchand, a été limogé par la fédération tunisienne de football. La course à la qualification pour la CAN 2012 devra être relancée par un autre sélectionneur, probablement tunisien.
Année de recul pour Accra, de progression pour Tunis, 2009 aura été marquée par un fort fléchissement de l’activité sur les marchés d’actions et par la rareté des nouvelles cotations.
Alors que leurs aînés luttaient pour la démocratie et les libertés politiques, les nouveaux militants marocains réclament le droit pour chacun de disposer de son corps et de sa conscience. Et prennent tous les risques pour faire progresser leurs causes.