La récente décision de la France de réduire fortement le nombre de visas délivrés dans plusieurs pays du continent a relancé les débats sur les conditions d’obtention de ce précieux sésame. Frais de dossier, taux de refus élevé, non-remboursement… Décryptage en infographies.
L’accueil à Tunis du chef de la RASD Brahim Ghali par le président Kaïs Saïed en personne provoque une crise sans précédent entre la Tunisie et le Maroc.
Sa visite de trois jours en Algérie aura été l’occasion pour le président français d’accomplir des gestes symboliques sur le plan confessionnel, avec des escales au cimetière juif de Saint-Eugène, à la Grande Mosquée d’Alger, ainsi qu’à la chapelle chrétienne d’Oran.
Dans « Le visage de pierre », l’écrivain William Gardner Smith rapproche la condition des Africains-Américains aux États-Unis et celui des Algériens en France. Un roman visionnaire, publié en 1963.
Rebondissements en série dans l’affaire de l’imam que la France veut expulser, et qui s’est évanoui dans la nature. Alors que le ministre français de l’Intérieur avait affirmé que le Maroc était prêt à accueillir le prédicateur sur son territoire, Rabat se montre moins coopératif que prévu.
Au-delà de ses aspects diplomatiques, la Ticad qui vient de réunir à Tunis le Japon et ses partenaires africains reste d’abord un rendez-vous consacré à l’économie et aux affaires. Et elle a tenu toutes ses promesses.
L’ancien international marocain Walid Regragui, 46 ans, a été choisi pour succéder à Vahid Halilhodzic, limogé au début du mois d’août, à un peu plus de trois mois du Mondial au Qatar (20 novembre-18 décembre).
Par-delà la crise diplomatique avec le Maroc, ce sont surtout les spectres de l’immobilisme et des pénuries qui planent sur la rentrée des Tunisiens. Une situation qui n’a rien de nouveau, mais à laquelle nul ne semble chercher de solution.
Le Conseil d’État a validé, ce mardi 30 août, l’expulsion vers le Maroc de l’imam Hassan Iquioussen. Cette mesure ayant un effet exécutoire, le prédicateur devra quitter rapidement le territoire français.
Lors de sa visite officielle au pays des Fennecs, Emmanuel Macron, grand amateur de ballon rond, a relancé l’idée d’une rencontre amicale entre les deux pays. Il a promis d’évoquer prochainement le sujet avec son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune.
Choisi par la branche maghrébine d’Al-Qaïda pour postuler à la direction de l’organisation terroriste, l’Algérien Abou Obeida Youssef al-Annabi, de son vrai nom Yazid Mebarek, a rejoint le FIS dès la fin des années 1980. Et évolué, depuis, dans tous les groupes islamistes d’Afrique du Nord.
Découvertes en cascade de pétrole, renégociation des contrats gaziers et nouveau positionnement stratégique… Alger s’appuie sur ses ressources pour jouer un rôle-clé dans la nouvelle donne énergétique.
Près d’un mois après ses propos controversés sur les délimitations frontalières nord-africaines, qui ont suscité de violentes réactions, le prédicateur Ahmed Raïssouni a présenté sa démission de la présidence de l’institution islamique.
La visite de trois jours d’Emmanuel Macron en Algérie a été fortement appréciée tant à Alger qu’à Paris. Symbole de ce réchauffement : l’Algérie a fait escorter l’avion présidentiel par quatre chasseurs… de fabrication russe. Une première pour un chef d’État français.
« Les rois du business » (1/5). Après s’être imposé à domicile, le volailler marocain vise l’Afrique de l’Ouest, Sénégal et Mauritanie en tête, en misant sur la qualité et sur sa maîtrise de la filière avicole.
Détenu au Liban depuis 2015, le quatrième fils de Mouammar Kadhafi est sorti de son silence. Sa libération continue de faire l’objet de tractations en coulisses.
« Maroc : diplomatie tous azimuts » (5/5). Rabat ne conditionne plus ses relations avec les autres États africains à leur position sur le Sahara. Mais ce nouveau pragmatisme ne fait pas perdre de vue l’objectif central de la diplomatie chérifienne : isoler la RASD et faire reculer l’influence algérienne.
Considérée comme le paradis des surfeurs, la cité sahraouie attire une clientèle de plus en plus aisée. Au point de devenir un nouveau lieu de villégiature pour VIP sur le continent ?
La présence de Brahim Ghali, le président sahraoui accueilli à Tunis par le président tunisien Kaïs Saïed dans le cadre de la Ticad, a déclenché une crise diplomatique entre les deux pays. Rabat voit, en arrière-plan, des pressions venues d’Alger.
« Maroc : diplomatie tous azimuts » (4/5). Avec la reconnaissance par Washington de la marocanité du Sahara occidental, Rabat peut désormais se prévaloir du soutien de la première puissance militaire mondiale. Le Canada, lui, se montre plus réticent.
Les présidents algérien Abdelmadjid Tebboune et français Emmanuel Macron ont scellé samedi 27 août la réconciliation entre Paris et Alger en signant une déclaration qui « renouvelle leur engagement à inscrire leurs relations dans une dynamique de progression irréversible. »
« Maroc : diplomatie tous azimuts » (3/5). Alors que le royaume commençait à engranger plusieurs succès dans une région traditionnellement acquise au Polisario, la nouvelle « vague rose » menace de saper le lobbying exercé ces dernières années par Rabat. Qui n’a pas dit son dernier mot.
La cohabitation estivale a été l’occasion d’un regain de critiques envers les Marocains résidant à l’étranger, que les habitants du royaume accusent de condescendance. À l’inverse, certains MRE ont l’impression d’être perçus comme des « vaches à lait » et d’être privés de leurs droits constitutionnels.
L’ACTU VUE PAR. Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter les sujets d’actualité. Cette semaine, alors que le président français termine une visite de trois jours à Alger, l’ancien ministre français, désormais « libre » de sa parole, livre son regard sur les tumultueuses relations entre la France et l’Algérie.
La députée LREM, qui accompagne Emmanuel Macron dans sa visite officielle à Alger, revient sur les moments essentiels de ce déplacement très attendu, et livre son analyse des principaux sujets au cœur de la relation franco-algérienne.
À l’occasion de la visite à Alger d’Emmanuel Macron, les deux chefs d’État tentent d’ouvrir un nouveau chapitre dans les relations entre les deux pays. Mais les sujets qui fâchent sont toujours là.
La Millenium Challenge Corporation annonce la possible suspension d’une aide d’un demi-milliard de dollars à Tunis sur cinq ans en raison des récentes décisions du président Kaïs Saïed.
Malgré sa volonté de renouveler la relation entre la France et les États africains, maghrébins comme subsahariens, Emmanuel Macron, en visite en Algérie du 25 au 27 août, est aussi dans l’esprit de beaucoup le président français qui a restreint drastiquement l’octroi de visas aux ressortissants de ces pays. Une contradiction qui brouille durablement son message.
« Maroc : diplomatie tous azimuts » (2/5). Malgré des échanges économiques encore timides entre le royaume et l’Asie, ce continent soutient presque unanimement la position marocaine sur le Sahara aux Nations unies. Rabat, de son côté, ne ménage pas ses efforts pour resserrer ses liens avec tous les pays asiatiques.
La huitième édition de la Conférence de Tokyo sur le développement en Afrique (Ticad 8), les 27 et 28 août, aurait pu être l’occasion pour l’archipel et le continent de resserrer leurs liens. Mais l’absence du Premier ministre Fumio Kishida, testé positif au Covid, risque de pousser plusieurs chefs d’État africains à annuler leur venue.