Presque un an après l’accord de Dakar, les crispations entre le camp du chef de l’État et l’opposition resurgissent et paralysent la vie politique. Les premiers accusent les seconds de « mener une campagne mensongère » et de « raviver la question ethnique ».
Le journaliste et opposant tunisien Taoufik Ben Brik a été libéré, mardi matin, après avoir purgé une peine de six mois d’emprisonnement pour l’agression d’une femme. Il a toujours affirmé qu’il s’agissait d’un procès politique. L’affaire avait brouillé les relations franco-tunisiennes, habituellement cordiales.
Les autorités de Rabat ont interpellé vingt-quatre personnes appartenant à un groupe terroriste vraisemblablement lié à Al-Qaïda. Les activistes avaient notamment dérobé les armes d’un policier de Casablanca et étaient sur le point de s’attaquer aux services de sécurité, selon le gouvernement.
Mauvaise gestion financière, professionnalisme aléatoire, relations tendues avec le pouvoir, procès en diffamation… Plus de dix ans après la libéralisation amorcée par Hassan II, les journaux indépendants du Maroc accumulent les déboires.
Les Égyptiens ont découvert un président amaigri, lors de son premier discours depuis une opération chirurgicale. Hosni Moubarak s’est engagé à garantir l’intégrité des prochaines échéances électorales, mais il n’a évoqué la Constitution que pour appeler à son respect. Son principal rival, Mohamed el-Baradei, a fait de la révision de la Loi fondamentale un préalable à une éventuelle candidature.
L’ancienne ministre de la Justice Rachida Dati, première Française d’origine maghrébine à avoir été nommée à la tête d’un ministère régalien, a été décorée vendredi par l’ambassadeur du Maroc qui a rendu hommage à sa « trajectoire exemplaire » et a vu en elle « une exemple » pour les jeunes de l’immigration.
À l’issue d’une visite de trois jours de Jean Ping à Washington, appelée désormais à se répéter chaque année, États-Unis et Union africaine ont convenu de « soutenir (leurs) intérêts mutuels et promouvoir (leurs) valeurs communes à travers un nouveau partenariat stratégique ».
Limogé le 8 avril du Club africain de Tunis, le Français Pierre Lechantre pourrait rester en Tunisie. Deux des principaux clubs du pays ont en effet pris contact avec lui.
Le député français UMP des Alpes-Maritimes, Lionel Luca, fustige le caractère « négatif et négationniste » du dernier film du Franco-algérien Rachid Bouchareb, « Hors-la-loi », qui relate notamment le massacre de Sétif, en 1945. Un film que l’élu n’a pas encore vu, et qui sera présenté au prochain Festival de Cannes.
Avec plus d’un Tunisien sur dix connecté à Facebook, le réseau social américain connaît un succès sans équivalent sur le continent. Le site, qui tire parti des spécificités de la Toile tunisienne, a créé un espace de liberté plébiscité par la jeunesse.
Sud-Africains exceptés, seuls 11 300 supporteurs du continent ont déjà pris leurs billets pour les matchs de la Coupe du monde de football, qui se tiendra du 11 juin au 11 juillet 2010 au pays de Mandela. Vente exclusive en ligne et tarifs prohibitifs semblent responsables de cette faible affluence.
Miloud Tounzi a affirmé « ne rien savoir sur la disparition ou l’enlèvement » de Ben Barka aux magistrats français venus récemment l’interroger à Rabat.
Économies d’énergie tous azimuts, lutte contre la pollution, meilleure gestion des déchets et, bientôt, charte nationale globale : le royaume est résolument passé au vert. Par souci écologique, certes, mais aussi par intérêt économique.
La ministre marocaine de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement confie à Jeune Afrique sa vision du « green business » et des atouts de développement que celui-ci peut apporter au royaume chérifien.
La capitale marocaine a été choisie comme hôte principal du continent africain pour célébrer la 40e édition de la Journée mondiale de la Terre, le 22 avril.
Le Maroc accueille autour du 22 avril des célébrations de la 40e édition de la « Journée de la Terre », l’événement environnemental le plus important dans le monde. Programme des festivités au cours desquelles la capitale marocaine occupe une place de choix.
Le plan marocain est désormais l’un des plus ambitieux au monde en matière de production d’électricité d’origine photovoltaïque. Quel en sera le coût ?
Dans un pays qui accueille plus de 8 millions de visiteurs par an et dont le patrimoine naturel demeure fragile, l’écotourisme doit devenir un impératif.