Dans un climat de répression de la moindre opposition, la junte d’Assimi Goïta appelle à présent à la « mise en œuvre des recommandations du dialogue dans un climat de maîtrise de la situation sécuritaire, politique et sociale ».
Faute de disponibilité de carburant au Mali, les opérateurs sont contraints d’annuler leurs vols, d’ajouter une escale technique à leurs trajets ou d’adapter leur capacité d’emport.
Coutumier des déclarations critiques à l’égard de la junte dirigée par Assimi Goïta, l’ancien garde des Sceaux a été inculpé ce lundi 8 juillet après avoir participé à une réunion interdite.
Réunis le 6 juillet à Niamey, à la veille du sommet de l’organisation sous-régionale, les dirigeants du Niger, du Burkina Faso et du Mali ont franchi une nouvelle étape dans la coopération entre leurs pays. Objectif : unir leurs efforts sur le plan diplomatique, mais aussi et surtout sécuritaire.
Boubacar Traoré est la dernière personnalité en date inquiétée, arrêtée ou condamnée pour avoir critiqué la junte. Il a été reconnu coupable « d’atteinte au crédit de l’État ».
Abdourahamane Tiani a affirmé samedi que le peuple du Niger, ainsi que ceux du Burkina et du Mali voisins, avaient « irrévocablement tourné le dos à la Cedeao », en ouverture, à Niamey, du premier sommet réunissant les leaders des trois pays sahéliens.
Le chef militaire du Mouvement pour le salut de l’Azawad, qui combat aux côtés de l’armée malienne, avait participé à l’élimination d’un haut responsable de l’organisation État islamique en avril dernier.
Dix cadres politiques ont été placés sous mandat de dépôt, lundi 24 juin, après avoir été arrêtés lors d’une réunion privée à Bamako. Une décision « injuste » et « liberticide », dénonce l’opposition.
À la mi-juin, les Nations unies ont évacué vers Ouagadougou 106 tonnes de munitions qui appartenaient à la Minusma, leur mission au Mali. Le tout à bord d’un avion d’une compagnie russe placée sous sanctions américaines en raison de ses liens passés avec Wagner.
Le jihadiste malien Al Hassan, ex-chef de la police islamique à Tombouctou, a été reconnu responsable d’actes de torture et d’atteinte à la dignité de la personne pour des actes commis dans la cité aux 333 saints entre avril 2012 et janvier 2013.
La coopération entre les régimes militaires du Mali, du Burkina Faso, et du Niger a « pris un chemin de non-retour », a déclaré le président de transition malien après un entretien, mardi 25 juin, à Ouagadougou, avec son homologue burkinabè.
Le discours du 22 juin du chef de l’État malien a été largement repris dans la presse ouest-africaine. Mais on lui a attribué certains propos qui n’ont jamais été prononcés.
L’arrestation de l’artiste fait suite à une condamnation en Belgique dans une affaire de non-représentation d’enfant, a annoncé dimanche 23 juin le parquet de Bruxelles.
Deux mois après la suspension des activités des partis, onze leaders de l’opposition ont été arrêtés, le 20 juin, lors d’une réunion privée chez l’un d’entre eux à Bamako.
En détention depuis qu’il a été accusé de fomenter un putsch, en septembre 2021, cet officier a été extrait de sa cellule le 31 mai par des agents de la Sécurité d’État, qui l’accusent à nouveau de comploter contre le régime de transition.
Yeri Bocoum a été enlevé en quittant son domicile, à Kati, le 8 juin, au lendemain d’une marche organisée à Bamako par la plateforme d’opposition Synergie d’action pour le Mali, qu’il avait été le seul journaliste à couvrir.
Le Syndicat national des assurances, banques et établissements financiers du Mali (Synabef) a remporté le bras de fer avec la justice malienne et obtenu, in fine, la remise en liberté du syndicaliste Hamadoun Bah, dont l’arrestation était au cœur de l’appel au débrayage.
Pour exiger la libération de son secrétaire général, Hamadoun Bah, le Syndicat national des assurances, banques et établissements financiers du Mali (Synabef) a annoncé la prolongation de sa grève. Des effets multiples se font déjà sentir.
Avec l’arrestation, fin mai, de l’un des proches collaborateurs de Choguel Maïga, la tension est encore montée d’un cran entre le Premier ministre et le président de transition.
Mises en difficulté par les déboires de l’énergéticien national, les sociétés maliennes tentent de trouver des parades pour maintenir leurs activités. Aux dépens, parfois, de leur santé financière.
Le président sénégalais rencontre ce jeudi 30 mai ses homologues malien et burkinabè, Assimi Goïta et Ibrahim Traoré, qu’il espère ramener dans le giron de la communauté régionale ouest-africaine.
Accusées d’activités subversives, de corruption, ou encore d’injures publiques, plusieurs personnalités critiques de la junte d’Assimi Goïta sont emprisonnés dans une aile dédiée de la maison centrale d’arrêt de Bamako.
Boubacar Traoré a été arrêté lundi après avoir publié un document s’opposant à un éventuel maintien des militaires au pouvoir pour plusieurs années supplémentaires.
Les travaux de construction de la plus grande centrale solaire photovoltaïque d’Afrique de l’Ouest, selon la ministre malienne de l’Énergie, ont débuté vendredi près de Bamako. Un projet en collaboration avec la Russie.
Les appels à l’organisation d’élections se multiplient au sein de la classe politique malienne, qui craint qu’Assimi Goïta ne se maintienne au pouvoir, comme l’y invitent les conclusions du récent dialogue intermalien.
Les rumeurs de rapprochement entre les séparatistes du Nord et le groupe jihadiste d’Iyad Ag Ghali ont été relancées, mi-mai, à la suite d’un enregistrement faisant état de « discussions » entre les deux groupes.