Le PDG de Resolute Mining a été remis en liberté ce 20 novembre, selon les informations de Jeune Afrique, après qu’un accord a été trouvé avec la junte malienne au pouvoir. Un nouvel épisode dans le bras de fer engagé par la junte avec les entreprises minières. Décryptage en infographies.
Quatre jours après avoir tenu des propos incendiaires contre les généraux au pouvoir, le chef du gouvernement malien a été relevé de ses fonctions par le président de la transition, Assimi Goïta.
Par des critiques adressées aux tenants du calendrier de la transition malienne, le Premier ministre a surpris son auditoire. Il pourrait surtout tester son envergure politique et évaluer ses chances de bien figurer à l’avenir.
La société minière australienne attend désormais la libération de ses trois collaborateurs, dont le directeur général du groupe. Et le règlement de tous les litiges en cours.
Selon le Collectif pour la défense des militaires, le Premier ministre s’est rendu coupable de « trahison » et de « délation » en critiquant les généraux au pouvoir.
Cette figure politique malienne a été placée sous mandat de dépôt à Bamako à la suite d’une plainte des autorités du Burkina Faso, qui l’accusent d’avoir tenu des « des propos gravissimes » lors d’une émission télévisée.
Depuis le début de l’année, les entreprises minières opérant au Sahel subissent les foudres des autorités du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Entre pressions financières et menaces de retrait de permis, ces multinationales doivent s’adapter aux exigences des juntes.
Arrêtés après avoir appelé au retour des civils au pouvoir, les onze opposants dénoncent le vide institutionnel laissé par l’annonce du report de la présidentielle… à une date toujours inconnue.
Plusieurs cadres étrangers de la compagnie aurifère, propriétaire de la mine de Syama, ont été interpellés. Ils sont en garde à vue à Bamako pour être interrogés dans une affaire de faux présumés et d’atteinte aux biens publics.
Jusque-là actionnaire minoritaire de plusieurs sociétés minières en Afrique de l’Ouest, le fondateur de Coris Bank International envisage aujourd’hui de prendre le contrôle de l’une d’entre elles, la britannique Hummingbird Resources.
Pour bien gouverner, le Premier ministre malien s’informe sur des médias internationaux censurés par la junte, afin d’y détecter des informations sur les « tentatives de déstabilisation » de son pays par les « forces impérialistes ». Et aussi, sans doute, pour être mieux informé sur son propre pays…
Les éditions Diane de Selliers publient en version luxueuse « Kaïdara », un conte initiatique retranscrit en vers libres dans les années 1960 par l’écrivain malien Amadou Hampâté Bâ. Et illustré aujourd’hui par le peintre sénégalais.
Ce touareg est l’un des plus hauts cadres du principal groupe terroriste qui sévit dans le nord du Mali. Il s’est, au fil des années, imposé comme l’un des proches d’Iyad Ag Ghaly. Pourrait-il un jour lui succéder ?
L’adoption récente, par le Conseil national de la transition du Mali, d’un nouveau projet de code pénal devrait conduire à la criminalisation de l’homosexualité. En attendant la promulgation par la junte, peu de détails ont été fournis.
L’INTERVIEW ÉCO – Nommé PDG du leader de l’or en Afrique de l’Ouest à la suite du licenciement de Sébastien de Montessus en janvier, Ian Cockerill fait le bilan de ses premiers mois à la tête de l’entreprise. L’occasion d’esquisser sa stratégie dans un contexte d’instabilité politique et de hausse record du cours de l’or.
Le secrétaire général de la section syndicale des surveillants de prison a mystérieusement disparu depuis le 25 octobre, en plein cœur de Bamako, avec l’un de ses collaborateurs.
Renouvellement de la licence de téléphonie mobile, acquisition de 56 % de participations dans le capital de l’opérateur historique, nouveaux investissements… Au Mali, le vent de la nationalisation en cours souffle aussi sur le secteur des télécommunications.
Lancée en 2021, la start-up permet d’envoyer des fonds au-delà des limites fixées par ses concurrents. Pour le développement de cette jeune pousse, ses fondateurs ont eu recours à une levée de fonds informelle auprès de la diaspora malienne établie en France.
Trois ans après son éviction par la junte d’Assimi Goïta, l’ancien diplomate s’est retiré de la scène politique et garde, selon ses proches, un « sentiment d’inachevé ».
La junte malienne accuse Barrick Gold de ne pas respecter ses engagements, et menace de graves conséquences. Des accusations que l’opérateur de la plus grande mine d’or du pays nie en bloc.
Les autorités maliennes ont finalisé la nationalisation d’une mine d’or qui appartenait aux deux compagnies étrangères, l’une sud-africaine et l’autre canadienne. Une opération présentée comme une affirmation de souveraineté recouvrée sur les ressources naturelles.
Onze personnalités politiques arrêtées en juin demeurent incarcérées à Bamako même si un juge a ordonné leur libération. À la tête du pool des avocats de la défense, Mahamadou Konaté dénonce un blocage judiciaire.
Le Laboratoire national malien de la santé vient d’interdire les produits aphrodisiaques étiquetés « 100 % naturel », dont les effets secondaires peuvent être fatals.
Aussi rare dans ses apparitions publiques que sélectif dans le choix de son entourage, le président de la transition, désormais général, est entouré d’une poignée de fidèles.
L’opération « Vengeance », lancée par les Forces armées maliennes et les mercenaires du groupe Wagner sur Tinzawaten, s’est soldée par un semi-échec. Elle a aussi révélé la défiance entre les Maliens et les Russes qui pourrait conduire à un changement de stratégie. Décryptage en vidéo.
Au Mali, après une opération dans la zone de Tinzawaten, des dissensions sont de plus en plus visibles entre les mercenaires de Wagner et les soldats des Forces armées maliennes. Certains Russes vont-ils quitter le pays ?
Sept marchés à bétail bamakois doivent fermer leurs portes sur ordre du gouvernorat. Un coup porté à la communauté peule, principale concernée, qui pourrait avoir d’importantes conséquences pour la population de la capitale malienne.
Le général Abdourahamane Tiani a décidé d’interdire les exportations de riz et de céréales, sauf vers ses voisins de l’AES. Une mesure prise pour « protéger l’approvisionnement du marché intérieur ».