Après plus de quinze ans de pourparlers, le ciel africain est enfin libéralisé pour les transporteurs locaux. Mais rares sont ceux qui peuvent se hisser à la même altitude que leurs rivaux internationaux. Leur existence même est souvent suspendue à l’arrivée d’un repreneur… ou à un rapprochement stratégique.
Les leaders des groupes rebelles du nord du Mali, des chefs traditionnels et des représentants de la société civile locale se réunissent cette semaine à Kidal pour décider, ou non, de parapher le préaccord de paix conclu le 1er mars à Alger.
Tué lors de l’attentat du restaurant « La Terrasse » le 7 mars à Bamako, Fabien Guyomard a été rapatrié mardi 10 mars à Paris. Sa famille ainsi que Mathias Fekl, le secrétaire d’État au Français de l’étranger étaient présents pour lui rendre un dernier hommage.
Une réunion de dirigeants traditionnels, de la société civile et de groupes rebelles du Nord-Mali se tient ce mardi à Kidal. Objectif : se mettre d’accord pour parapher – ou non – le préaccord de paix conclu le 1er mars à Alger.
Jean, retraité français, vit à Bamako depuis trois ans. Il habite dans le quartier où a eu lieu l’attentat du 6 mars contre le bar La Terrasse, qui a fait 5 morts : trois Maliens, un Belge et un Français. Témoignage.
Un match amical de prestige opposera les Lions de la Teranga du Sénégal aux Black Stars du Ghana, le 28 mars au stade Océane du Havre. D’autres sélections africaines ont également prévu des matchs amicaux en France.
Planor Afrique, futur 3e opérateur télécoms au Mali, a enfin un directeur général, a appris « Jeune Afrique ». De quoi s’attendre enfin au démarrage des activités ? Pas si vite.
Les deux derniers jours ont été particulièrement meurtriers en Afrique de l’Ouest mais également en Égypte. Alors que l’offensive contre Boko Haram se poursuit au Nigeria, Bamako se réveille dans la peur et le nord de l’Égypte continue de vivre au rythme des explosions.
Un Français, un Belge et trois Maliens ont été abattus dans la nuit de vendredi à samedi dans un restaurant en plein cœur de Bamako, premier attentat visant des Occidentaux dans la capitale du Mali qui vit depuis 2012 sous la menace jihadiste.
Deux enfants et un Casque bleu tchadien ont été tués dimanche par des tirs de roquettes à Kidal, dans le nord-est du Mali, au lendemain d’un attentat meurtrier à Bamako, le premier à frapper des Occidentaux dans la capitale.
Le groupe jihadiste Al-Mourabitoune de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar a revendiqué l’attentat qui a fait cinq morts à Bamako, dans un enregistrement audio diffusé par l’agence privée mauritanienne Al-Akhbar.
Un Français, un Belge et trois Maliens ont été abattus dans la nuit de vendredi à samedi par un homme armé dans un restaurant en plein coeur de Bamako. Sur place, les témoins sont sous le choc.
Trois Européens, dont un Français et un Belge, et deux Maliens ont été abattus vendredi soir lors d’une attaque menée par au moins un homme armé dans un restaurant de Bamako. Deux suspects ont été arrêtés et étaient interrogés samedi matin par les services de sécurité.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé mercredi les groupes armés du nord du Mali à signer l’accord de paix conclu dimanche à Alger. Cet accord encore inachevé a été paraphé par le gouvernement malien mais pas par les rebelles, qui ont réclamé un « délai raisonnable » pour consulter leur base.
Le Groupe autodéfense touareg imghad et alliés (Gatia) est devenu incontournable dans le Nord-Mali, mais son statut n’est pas clair. La présence de soldats dans une Mission de formation de l’UE prouverait qu’il existe bien des liens avec l’État malien.
Alors que le président Ibrahim Boubacar Keïta promettait de les traquer, après les avoir libérés, les auteurs de l’enlèvement de Serge Lazarevic et Philippe Verdon se promènent au vu et au su de tous à Kidal.
Le 5e et dernier round des négociations intermaliennes de paix engagées en juillet à Alger se sont soldées dimanche par un accord inachevé, paraphé par le gouvernement mais pas par les principaux groupes rebelles du Nord. Ceux-ci réclament un délai pour consulter leur base.
Le gouvernement malien a signé dimanche à Alger avec une partie des groupes armés du nord du pays un « accord de paix et de réconciliation » pour mettre fin aux violences.
Votre président a-t-il le baccalauréat ? Un master ? À-t-il étudié l’économie ou le droit ? En France ou en Chine ? Toutes les réponses avec notre jeu interactif.
Plusieurs pays d’Afrique francophone ont adopté un statut officiel de « chef de file de l’opposition ». D’autres ont voté des textes mais attendent toujours la désignation de leur opposant en chef. Mali, Burkina, Guinée, RDC… Voici la place institutionnelle réservée à vos opposants.
Attendu depuis des mois, le procès d’Amadou Haya Sanogo et de plusieurs autres membres de l’ex-junte malienne pourrait se tenir prochainement. « Peut-être en juin », estime une source judiciaire proche du dossier. L’instruction menée par le juge Karembe est close.
Selon une étude de l’université de Cambridge, qui casse les clichés sur l’Afrique, le continent africain abriterait neuf des dix pays qui mangent le plus sainement au monde. Parmi eux, certains n’échappent pourtant pas à l’insécurité alimentaire… Paradoxe ?
Du Français Dominique Strauss-Kahn au Malaisien Anwar Ibrahim, on ne compte plus les responsables politiques dont les moeurs débridées, ou supposées telles, ont brisé la carrière. Pourquoi, à l’inverse, les frasques des dirigeants africains ne les conduisent-elles (presque) jamais devant les tribunaux ?
Le film franco-mauritanien « Timbuktu » d’Abderrahmane Sissako, chronique de la vie quotidienne dans le nord du Mali sous la coupe des jihadistes, a triomphé vendredi à la 40e cérémonie des César, au cours d’une soirée qui a voulu célébrer la liberté d’expression.
Réunis à Alger pour un nouveau round des négociations de paix, le gouvernement malien et six groupes armés du nord du Mali ont signé jeudi, sous les auspices de l’Algérie et de l’ONU, un accord de cessation des hostilités.
Soupçonné de manoeuvrer en coulisses en faisant régner la terreur parmi les Touaregs, le leader d’Ansar Eddine, Iyad Ag Ghali, demeure introuvable. Une ombre au tableau des négociations intermaliennes qui ont repris à Alger le 16 février.