Le chanteur, qui venait de démissionner du Conseil national de transition, a rebondi. Il a été nommé « conseiller spécial » du numéro un de la junte malienne, le 14 août, confirmant ainsi son soutien aux militaires au pouvoir.
La star de la musique malienne, soutien à la junte depuis le putsch de 2020, avait exprimé publiquement son adhésion au discours de souveraineté des autorités.
La Minusma a annoncé la 13 août avoir « anticipé », pour des raisons de sécurité, son retrait du camp de Ber. Et les Forces armées affirment l’avoir récupéré « après de nombreux incidents » avec les groupes « terroristes » et malgré la convoitise de l’ex-rébellion touarègue.
Alors que la mise en œuvre de l’accord de paix est au point mort, la rétrocession à l’armée malienne des camps de la Minusma, en particulier à Ber, fait courir le risque d’une reprise des hostilités entre les groupes indépendantistes et Bamako.
Dans un contexte de vives tensions bilatérales et régionales, Paris a suspendu la délivrance des visas destinés aux ressortissants maliens. Bamako a répliqué dans la foulée, en vertu du principe de réciprocité.
Mamoutou Touré, président de la Femafoot, et Issaka Sidibé, ex-président de l’Assemblée en poste avant l’arrivée de la junte au pouvoir, ont été inculpés et écroués, le 9 août, pour des infractions financières présumées.
Les ministres des Affaires étrangères malien et burkinabè ont adressé, mardi 8 août, un courrier au Conseil de sécurité des Nations unies pour réaffirmer l’opposition de leurs pays respectifs à toute intervention militaire de la Cedeao au Niger, laquelle serait « improductive, voire contre-productive ».
L’ex-rébellion touareg Coordination des mouvements de l’Azawad impute à l’armée malienne et au groupe paramilitaire russe Wagner une attaque, menée le 4 août, qui a fait deux morts parmi ses hommes. Un « acte odieusement prémédité » selon elle.
Un petit avion de liaison a décollé de Niamey ce 2 août avec, à son bord, plusieurs officiers chargés de réfléchir à un renforcement de la coopération avec le Mali.
Dans un communiqué conjoint, les juntes malienne et burkinabè ont menacé l’organisation régionale d’entrer en guerre au Niger si une intervention militaire y avait lieu pour réinstaller le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions.
La Commission des Affaires étrangères de la Chambre des Communes accuse le gouvernement britannique de sous-estimer la dangerosité du groupe paramilitaire russe.
Piliers du Nord, hommes du Centre, juges islamiques… Dans la guerre qu’il mène au Sahel, le patron du JNIM s’est assuré la loyauté d’hommes de l’ombre.
Si Assimi Goïta et Ibrahim Traoré ont affiché leurs convergences de vue diplomatiques et sécuritaires, les deux présidents ont fait des choix vestimentaires fort différents…
En l’espace de trois ans, dix personnes ont été tuées dans la petite commune de Fana, dans le sud du Mali. Une onzième à Bamako. Des assassinats sordides sur fond de superstitions.
Washington a désigné trois hauts gradés comme étant les chevilles ouvrières de l’arrivée de Wagner dans le pays. Leurs avoirs ont été gelés et toute transaction avec des personnes ou des entreprises américaines leur sont interdites.
Plusieurs présidents africains assistent au sommet Russie-Afrique, qui s’ouvre ce 27 juillet à Saint-Pétersbourg. Parmi eux, les chefs des juntes malienne et burkinabè, pourtant peu enclins à quitter leur pays.
Le ministre de la Défense d’Assimi Goïta, ainsi que le général Alou Boï Diarra, patron de l’armée de l’air, et son adjoint, le colonel Adama Bagayoko, ont été placés sous régime de sanctions par le Trésor américain.
Un nouveau rapport de Human Rights Watch accuse les forces armées maliennes et des combattants étrangers assimilés au groupe paramilitaire russe de terroriser les populations civiles au cours d’opérations antijihadistes.
Les résultats provisoires du référendum du 18 juin sont officiellement validés par la Cour constitutionnelle malienne. Ils confirment l’adoption à 97 % du projet de Constitution porté par le chef de la junte, Assimi Goïta.
Le cri de colère de l’ex-président du patronat malien face à l’agonie et à la mise à l’isolement progressif du pays par la junte militaire au pouvoir. Pour l’entrepreneur, la théorie du complot permanent orchestré depuis l’étranger ne pourra plus longtemps masquer aux yeux du peuple l’incapacité à gouverner.
Peu enclin à quitter Bamako, le chef de la junte au pouvoir est annoncé à Kayes le 23 juillet puis à Saint-Pétersbourg, la semaine suivante. De quoi peaufiner sa stature de chef d’État en vue de la présidentielle de 2024.
Le secrétaire général du Mouvement arabe de l’Azawad a pris, le 17 juillet, la présidence tournante de la CMA, coalition de mouvements signataires de l’accord d’Alger. Il succède à Alghabass Ag Intalla.
Au cours d’une réunion à Kidal, l’ancienne rébellion à dominante touarègue a obtenu de Modibo Koné, patron des renseignements et émissaire d’Assimi Goïta, des gages de bonne volonté faisant espérer une reprise du dialogue.
Evgueni Prigojine a annoncé son intention de redéployer en Afrique les mercenaires de Wagner qui combattaient auparavant en Ukraine. Diamants, or, alcool… Enquête sur les activités économiques du groupe.
La visite du patron des services de renseignement dans le fief des ex-rebelles touaregs, le 16 juillet, est considéré par certains comme un possible – et léger – signe de dégel entre les autorités de transition et les anciens mouvements indépendantistes.
Les avocats Kassoum Tapo et Mohamed Ali Bathily font l’objet d’une plainte du Collectif de défense des militaires (CDM), une association pro-junte, pour des propos tenus l’un envers l’autre en 2020… Sans qu’eux-mêmes n’y aient jamais donné de suite judiciaire.