L’annonce du report de l’élection présidentielle devant mettre fin à la transition a suscité de vives réactions à Bamako. Certains partis politiques dénoncent une volonté de la junte de se maintenir au pouvoir.
Un Iliouchine IL-76 s’est écrasé le 23 septembre en atterrissant à l’aéroport de Gao, dans le nord du Mali. Ce mystérieux avion-cargo venait d’être récupéré par l’armée de l’air malienne, grâce à ses partenaires russes.
L’opposant malien est un fervent défenseur des négociations avec tous ses compatriotes qui ont pris les armes, y compris ceux qui ont rallié des groupes jihadistes. À plusieurs reprises, cette figure de la gauche malienne a rencontré I’ex-rebelle touareg devenu chef d’Al-Qaïda au Sahel.
La France a annoncé la suspension des visas étudiants pour les ressortissants du Niger, du Mali et du Burkina Faso. Plusieurs milliers de personnes sont concernées par cette mesure de rétorsion très critiquée.
Après le Gatia, fin juillet, le MSA de Moussa Ag Acharatoumane a claqué la porte du CSP-PSD, la coalition qui regroupe les principaux mouvements armés signataires de l’accord de paix d’Alger.
Le gouvernement de transition au pouvoir à Bamako évoque des « raisons techniques » pour justifier « un léger report » de la présidentielle prévue les 4 et 18 février 2024.
Des Maliens et leurs partenaires du groupe de mercenaires russes se trouvaient à bord de l’appareil qui s’est écrasé à Gao. L’avion, de construction russe, aurait manqué son atterrissage.
Les représentants de Bamako et de Ouagadougou ont témoigné leur soutien à la junte nigérienne, empêchée de prendre la parole à l’Assemblée générale de l’ONU. Ils ont également enchaîné les coups contre la France, accusée d’être complice du terrorisme.
Le conflit qui oppose l’armée et les mouvements de l’ancienne rébellion indépendantiste risque d’aggraver encore la situation sécuritaire au Mali. De quoi susciter des inquiétudes, tant à Bamako que dans les pays voisins.
La ville a été la cible de tirs d’obus le 21 septembre, faisant au moins deux morts et cinq blessés. Le JNIM avait annoncé, en août, déclarer « la guerre dans la région de Tombouctou ».
Le fondateur du groupe hôtelier Azalaï, également à la tête du patronat malien et membre de la délégation envoyée à New York par Bamako à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations unies, s’est entretenu avec Jeune Afrique sur la situation économique de son pays, quinze mois après la levée des sanctions de la Cedeao et de l’Uemoa.
La note du Quai d’Orsay invitant à suspendre toute coopération culturelle avec les artistes de pays africains témoigne de l’inévitable politisation de la culture par les pouvoirs politiques. Au même titre que les appels à la censure d’auteurs et d’œuvres russes en raison de l’invasion de l’Ukraine.
Au sommet de sa popularité il y a quelques mois, le leader de Yerewolo, soutien affiché d’Assimi Goïta, est aujourd’hui incarcéré pour « atteinte au crédit de l’État ».
La guerre qui oppose les mouvements de l’ancienne rébellion du Nord à l’armée malienne s’est déportée sur le front de la communication. Récit contre récit.
L’alliance de groupes séparatistes a attaqué dimanche les camps militaires de cette petite ville de la région de Tombouctou. Une bataille de plus dans la guerre ouverte que se livrent désormais les ex-rebelles et la junte d’Assimi Goïta.
Les régimes militaires dirigés par Assimi Goïta au Mali, Ibrahim Traoré au Burkina Faso et Abdourahamane Tiani au Niger ont signé samedi une charte établissant une alliance défensive.
Le chef de la junte malienne, le colonel Assimi Goïta, a déchu vendredi 15 septembre Amadou Ben Diarra, dit Ben le Cerveau, de son siège au sein de l’assemblée tenant lieu d’organe législatif.
Le bateau de la Comanav a été attaqué par des jihadistes le 7 septembre alors qu’il naviguait sur le fleuve Niger, dans le nord du Mali. Surchargé, plus d’une centaine de ses passagers – voire le double, selon des sources locales – sont morts noyés ou pris au piège dans le navire en flammes. Témoignage.
Le gouvernement français a demandé aux acteurs culturels hexagonaux de ne plus lancer de nouvelles invitations aux artistes nigériens, maliens et burkinabè. Face à la levée de boucliers, le ministère a rétropédalé… Partiellement.
Adama Ben Diarra, le leader du mouvement pro-junte Yerewolo – Debout sur les remparts, a été condamné ce jeudi à deux ans de prison, dont un ferme, pour « atteinte au crédit de l’État ». Il s’était prononcé contre une prolongation de la transition.
Dans le nord du Mali, les affrontements ont repris entre l’armée et les ex-rebelles indépendantistes depuis le début du mois d’août. Une escalade inédite depuis la signature de l’accord de paix d’Alger, en 2015.
Les groupes armés signataires de l’accord de paix d’Alger, en 2015, ont revendiqué ce 12 septembre la prise de cette ville clé de la région de Gao à l’armée malienne. Une étape de plus dans l’escalade entre l’ex-rébellion et la junte au pouvoir à Bamako.
Les ex-groupes rebelles à dominante touarègue ont déclaré qu’ils répondraient désormais à toute attaque de l’armée malienne. Sur le terrain, les tensions entre les deux camps sont croissantes.
La cité des 333 saints est sous blocus des groupes jihadistes depuis un mois. En grande difficulté, ses habitants se retrouvent pris dans la guerre entre l’armée malienne et le JNIM.
Ce 8 septembre, un camp de l’armée malienne a été visé par une nouvelle attaque suicide à Gao. Il s’agit de la troisième attaque survenue au nord du pays en moins de 48 heures.
Figure médiatique pro-transition, le chef du mouvement Yerewolo – Debout sur les remparts a été interpellé lundi 4 septembre et placé sous mandat de dépôt. Il venait de se prononcer publiquement contre un prolongement de la transition.
Au Mali comme dans les autres pays où il est présent, le groupe Barrick suit de près les évolutions législatives et leur impact potentiel sur l’industrie extractive.
Entre la recrudescence des attaques jihadistes et la reprise des hostilités entre l’armée malienne et les anciens rebelles du Nord, le départ de la mission de l’ONU fait face à de nombreux défis.