Deux ans après les événements qui se sont déroulés dans le Nord du Mali, de son invasion par les jihadistes à sa reconquête par les troupes franco-africaines, où en sont les Forces armées maliennes (Fama) dans leur reconstruction ? Éléments de réponse.
La débâcle de Kidal, le 21 mai, a convaincu Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) d’une chose : sans aide extérieure, l’armée malienne ne parviendra pas à rétablir l’ordre au Nord-Mali. Il veut donc une Minusma plus forte et plus engagée dans le rétablissement de la paix.
Initialement prévu en 2013, le lancement de l’activité de la raffinerie « Kankou Moussa » ne devrait se produire qu’au milieu de l’année 2015. Un retard lié à l’instabilité politique du pays selon le groupe Swiss Bullion Company, impliqué dans le développement du projet minier.
Jadis, El Hadj Ag Gamou était irrédentiste. Depuis son ralliement à Bamako, en 1996, ce général touareg est perçu comme un traître par les rebelles. Sa venue dans le Nord, mi-mai, a mis le feu aux poudres.
Un Mirage 2000D de l’armée de l’air française s’est écrasé lundi soir au Niger en raison d’une « panne technique ». Les deux membres d’équipage ont été récupérés sains et saufs.
Des soldats envoyés au casse-pipe, d’autres qui fuient avant même qu’un coup de feu ne soit tiré… Les combats de Kidal ont un goût amer de déjà-vu. Pour le chef de l’État, la défaite n’est pas que militaire, elle est aussi politique.
Lors de la débâcle de Kidal et de la perte temporaire de plusieurs villes du Nord, le 21 mai, cinq soldats ont franchi le pont de Warabia, à Gao, qui relie le nord au sud du pays, contre dix en 2012.
Ils s’appellent Guillaume Soro, Mbarka Bouaida ou encore Moussa Mara. Ils ont la quarantaine ou à peine plus et sont déja ministre, député, ou occupent les plus hautes fonctions de l’État… À quoi ressemble cette jeune génération influente ? Éléments de réponse avec les portraits de dix des plus jeunes responsables politiques du continent.
À première vue, les violences au Nord-Mali, au Nigeria ou en Centrafrique ont peu de chose en commun. Pourtant, tout est lié, et c’est en partie à Kadhafi qu’on le doit. Enquête sur cet arc de crises qui inquiète les chancelleries.
Une vidéo montrant l’otage français Serge Lazarevic a été diffusée mardi par une chaîne basée à Dubaï. Enlevé en novembre 2011 au Mali, celui-ci appelle le président François Hollande à agir pour sa libération.
Le régulateur télécoms malien vient d’infliger une amende de 6,856 milliards de F CFA (environ 10,4 millions d’euros) à la filiale locale du groupe télécoms Orange. L’opérateur a été sanctionné pour utilisation illégale de la bande passante mobile, dans le cadre du service « Douba ».
Les Nations unies ont mis la pression jeudi sur le gouvernement malien et les groupes armés du nord du Mali. Le Conseil de sécurité a demandé aux deux parties d’appliquer le cessez-le-feu signé vendredi dernier.
Soumeylou Boubèye Maïga a démissionné mardi de son poste de ministre de la Défense, suite aux revers militaires subis par l’armée malienne à Kidal, les 17 et 21 mai. Pourtant, ses responsabilités dans les derniers affrontements avec les groupes armés du nord semblent limitées. Explications.
Après le massacre de huit hauts fonctionnaires dans les locaux du gouvernorat de Kidal, le président malien « ne comprend pas » comment la France peut encore lui demander de négocier avec le MNLA.
Une semaine après la lourde défaite de l’armée malienne face à des groupes armés rebelles à Kidal, Soumeylou Boubèye Maïga, le ministre malien de la Défense, a démissionné mardi soir.
Mardi 20 mai. Trois jours après le début des affrontements entre l’armée malienne et les groupes rebelles à Kidal, Ibrahim Boubacar Keïta s’est entretenu avec Hélène Le Gal, la conseillère Afrique de François Hollande, de passage à Bamako pour une raison sans rapport avec la reprise des violences.
Amelle Chahbi et Noom Diawara se sont rencontrés au Jamel Comedy Club, et depuis ils ne se quittent plus. Sur scène et derrière la caméra, en tout bien tout honneur.
Les affrontements des 17 et 21 mai à Kidal entre des groupes armés, dont le MNLA, et l’armée malienne ont fait une cinquantaine de morts dans les rangs de cette dernière. Laurent Touchard* revient sur les causes profondes de ce déferlement de violences.
Dans la course à l’éducation en ligne, l’Afrique francophone veut sa part du gâteau. L’Agence universitaire francophone va soutenir quatre universités africaines dans la mise en place de projets de Moocs (cours massifs en ligne). La question du modèle économique de ces projets éducatifs reste pour l’instant en suspens.
Les récents combats à Kidal entre des groupes armés et l’armée malienne ont fait « une cinquantaine de morts » dans les rangs de cette dernière, a indiqué dimanche soir le ministre malien de la Défense. La ville de l’extrême nord-est du pays est désormais sous contrôle de ces rebelles touaregs.
Un accord de cessez-le-feu a été signé vendredi entre Bamako et les trois principaux groupes armés du nord du Mali contrôlant la ville de Kidal, à l’issue de discussions avec le président de l’Union africaine Mohamed Ould Abdel Aziz.
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, président en exercice de l’Union africaine (UA), et Bert Koenders, chef de la mission de l’ONU au Mali (Minusma), sont arrivés vendredi à Kidal pour tenter d’obtenir un cessez-le-feu.
L’enquête pour haute trahison visant Amadou Toumani Touré (ATT) progresse. Mais la procédure est loin de faire l’unanimité. Résultat : à Bamako, on spécule, et, à Dakar, où l’ex-président est réfugié, on attend.
Depuis novembre 2013, le Maroc accueille de jeunes imams maliens pour un cycle de formation poussée. Une expérience qui devrait s’étendre à d’autres voisins du Sud.
Dans une interview exclusive accordée à « Jeune Afrique » par téléphone, le leader du MNLA affirme que les militaires maliens ont déclenché les hostilités à Kidal et que ses hommes n’ont fait que se défendre. Il se dit également favorable à un « réel » cessez-le-feu et à l’ouverture de négociations avec Bamako.
Constitué au mois de février sous l’impulsion du président Mohamed Ould Abdelaziz, le Groupe des cinq pays du Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina et Tchad) résolus à lutter contre le terrorisme fait des jaloux.