Malgré la chute du cours de l’or, Mark Bristow, le PDG de Rangold Resources, ne se fait pas de souci pour sa société. Fort de gisements prometteurs au Mali et en RD Congo, il prévoit d’augmenter sa production de 30 % en 2014.
Parallèlement à la visite d’État de Mohammed VI au Mali, en Côte d’Ivoire et en Guinée (puis au Gabon), la diplomatie marocaine s’active pour placer le royaume au centre de l’échiquier sahélien. Par souci de prestige, mais aussi au nom d’impératifs sécuritaires.
Six mois après la victoire d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) à la présidentielle, Soumaïla Cissé, le nouveau chef de file de l’opposition à l’Assemblée nationale malienne, fait le bilan. Interview.
Cimaf va construire une cimenterie au Mali. Le projet, d’un montant de 30 millions d’euros, a fait l’objet d’un accord entre l’entreprise marocaine marocain et l’État malien le 20 février.
A l’occasion d’une visite au Mali, Mohammed VI a annoncé la création d’une usine de production d’engrais entièrement dédiée à l’Afrique. Elle sera développée pour 600 millions de dollars par l’OCP, le géant marocain des phosphates.
Mission terminée pour l’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahel, Romano Prodi ! Mais de nombreux chantiers restent à poursuivre, sur les plans sécuritaire et économique, afin d’assurer la stabilité de la région.
Au départ, seul le Burkina devait superviser les négociations avec les groupes armés du Nord. Puis Bamako a appelé Alger à la rescousse. Et voilà que Mohammed VI s’en mêle aussi ! Bref, on ne s’entend plus palabrer.
Le vent des années 60 a transporté un nuage radioactif, après un essai nucléaire français en Algérie. Mais qui sème le vent ne récolte pas toujours la tempête. Après de récentes révélations, la prévisible tornade médiatique semble bénigne.
Le roi du Maroc a entamé mardi une visite officielle de cinq jours au Mali. Comme son grand rival algérien, le royaume chérifien entend lui aussi peser sur le processus malien de réconciliation nationale.
Dans un contexte régional miné par le terrorisme et confronté aux conséquences sociales de la quasi absence de développement économique, le Niger est aujourd’hui confronté à d’immenses défis dont la réussite à pour enjeu le maintien de la paix sur le territoire.
Trois militaires maliens membres de l’ex-junte dirigée par Amadou Haya Sanogo ont été écroués vendredi après avoir été inculpés de « complicité d’assassinat » dans l’affaire dite des « Bérets rouges ».
Le Mujao, Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest, a revendiqué vendredi des tirs de roquettes survenus hier dans la ville de Gao, au nord du Mali. Ces tirs n’ont pas fait de victimes.
Des documents récemment déclassifiés par le ministère français de la Défense apportent un éclairage nouveau sur l’étendue des retombées radioactives des essais nucléaires français des années 60 dans le Sahara. Selon une carte officielle, l’Afrique subsaharienne a elle aussi été touchée.
Enlèvement d’une équipe malienne de la Croix-rouge, participation supposée à des attaques sanglantes dans la zone de Gao, tirs de roquettes : depuis une dizaine de jours, le Mujao semble être repassé à l’offensive.
L’ancien ministre de la Défense de la transition et actuel chef d’état major particulier du président Ibrahim Boubacar Keïta, le général Yamoussa Camara, a été écroué et inculpé jeudi. La justice lui reproche son implication présumée dans la mort de 21 Bérets rouges, dont les corps ont été retrouvés en décembre près de Bamako.
Des rencontres préparatoires à des négociations de paix entre le gouvernement malien et les groupes armés du Nord-Mali doivent débuter ce jeudi à Bamako. Les principaux mouvements rebelles – MNLA, HCUA, MAA – en seront absents.
Paul Noumba Num, économiste franco-camerounais, qui travaille au sein de la Banque mondiale depuis 1998, est le nouveau directeur des opérations de l’institution au Mali, au Niger et au Tchad. Il sera basé à Bamako.
Yoro Abdoulsalam, un responsable du Mujao, a revendiqué mardi l’enlèvement d’une équipe du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans le nord du Mali. L’ONG était sans nouvelles de ses employés depuis ce week-end.
Selon les autorités maliennes et les rebelles du MNLA, les jihadistes du Mujao sont responsables du massacre d’une trentaine de Touaregs en fin de semaine dernière à Tamkoutat, dans la région de Gao.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta n’a pas confiance dans le médiateur burkinabè, Blaise Compaoré, pour régler la crise au nord de son pays. Il compte sur l’Algérie, mais la France doute de ce choix.
Le Bénin s’apprête à s’adresser directement à la ministre française de la Justice, Christiane Taubira, pour obtenir un procès de Patrice Talon pour tentative d’empoisonnement de Boni Yayi. Mais l’homme d’affaires ne se laisse pas faire.
La tâche semblait quasiment insurmontable il y a trente ans, mais pourtant, grâce à la détermination des pouvoirs publics à l’implication de l’ensemble de la société civile, le Burkina Faso est parvenu à marginaliser la pratique des mutilations génitales féminines. Mariam Lamizana, première présidente du Comité national de lutte contre la pratique de l’excision (CNLPE), présidente du Comité interafricain sur les pratiques traditionnelles ayant un effet sur la santé des femmes (CIAF) et ancienne ministre burkinabè de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, explique les actions menées dans son pays et en Afrique de l’Ouest pour combattre le fléau.
Le 6 février 2014 a lieu, comme chaque année depuis 2003, la Journée mondiale de lutte contre les mutilations génitales féminines. Après 12 ans d’actions concertées dans les 29 pays africains où cette pratique persiste, les résultats sur le terrain sont très disparates.
La Suisse est un acteur discret mais influent dans l’actuelle médiation internationale entre Bamako et les groupes rebelles du Nord-Mali. Un engagement diplomatique sans arrières-pensées ?
Des membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont débuté dimanche une visite de deux jours au Mali destinée à soutenir la stabilisation du pays dont le Nord a été occupé en 2012 par des jihadistes.
La polémique enfle au Mali après la diffusion sur YouTube de la vidéo d’un casting pour une émission de télé-réalité : les candidates, toutes étudiantes, sont incapables de s’exprimer en français, pourtant langue nationale. Pour beaucoup d’observateurs, plus consternés qu’amusés, cette séquence est révélatrice du niveau déplorable de l’école.
En janvier 2013, la bataille de Konna avait porté un coup d’arrêt à l’expansion des groupes jihadistes au nord du Mali. Laurent Touchard* revient en détail sur cet épisode qui a vu l’entrée en guerre des Français avec l’opération Serval mais aussi une résistance courageuse des forces maliennes.
Dans la guerre contre le terrorisme, les forces françaises basées au Mali peuvent-elles agir sans l’accord de Bamako pour gagner du temps, ou éviter des fuites ?