Nouvelle Constitution, remaniement ministériel, retrait de la Minusma… Les sujets de crispation se multiplient entre les autorités de transition et les ex-rebelles du Nord, laissant craindre une reprise des hostilités.
Une faute de frappe dans des adresses e-mails de l’armée américaine redirige depuis dix ans des messages – parfois sensibles – adressés au Pentagone vers le domaine internet du Mali, dont le gouvernement de transition reprend le contrôle ce lundi.
Youssouf Bathily, de son vrai nom, était poursuivi pour avoir déclaré que l’ancien Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga avait été « assassiné » en détention. Relaxé pour l’un des chefs d’accusation qui le visent, il reste néanmoins derrière les barreaux.
Après la levée des sanctions de la Cedeao, en juillet 2022, le régime de transition malien dirigé par le colonel Assimi Goïta enregistre un nouveau succès diplomatique.
Ce 9 juillet, à Bissau, l’organisation ouest-africaine tient un nouveau sommet consacré aux transitions militaires en cours à Bamako, Ouagadougou et Conakry, où sa légitimité est largement remise en question.
De la progression du terrorisme dans le Sahel aux transitions en cours après les putschs au Mali, au Burkina Faso et en Guinée, le président bissau-guinéen, qui termine son mandat à la tête de la Cedeao, a accordé un entretien exclusif à Jeune Afrique.
Selon les informations de Jeune Afrique, deux figures de la filiale de l’État islamique au Sahel ont été libérées par Bamako au début du mois de juillet. Le fruit de négociations inédites entre la junte au pouvoir et l’EIGS ?
Avec le retrait de la mission onusienne, qui doit quitter le pays d’ici le 31 décembre 2023, des milliers de Maliens – employés ou sous-traitants – vont se retrouver sans emploi.
Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, un gradé du contingent de Casques bleus sénégalais critique vertement l’attitude des autorités de transition maliennes qui ont demandé le départ de la mission de l’ONU. Des propos qui suscitent des remous à Bamako.
En sollicitant les marchés financiers pour lever 100 milliards de F CFA, Bamako met les bouchées doubles pour attirer les investisseurs régionaux. Explications.
Ce 1er juillet, le président de la transition a remanié son équipe ministérielle. Il y a placé quelques-uns de ses proches et a évincé certains soutiens du Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga.
Burkinabè, Maliens, Nigériens… Ils sont des centaines à être enlevés chaque année par le JNIM ou par d’autres groupes jihadistes. Dans l’indifférence quasi générale.
Obligé de composer avec les juntes au pouvoir en Guinée, au Burkina Faso et au Mali, le président ivoirien Alassane Ouattara tente de trouver la bonne formule.
Chaque libération est l’aboutissement d’un lent et discret processus de médiation, mené par des intermédiaires aux profils variés. Parmi eux, une poignée de négociateurs aguerris.
Ces dernières années, le nombre d’enlèvements au Mali, au Burkina Faso et au Niger a explosé. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM), devenu expert en la matière, en a fait un pilier de sa stratégie d’expansion dans la région.
Les militaires au pouvoir ont procédé samedi à un remaniement ministériel partiel, au lendemain de l’annonce du retrait de la Minusma et huit jours après le résultat favorable d’un référendum au projet de nouvelle Constitution.
Juste après l’annonce du retrait de la mission de l’ONU au Mali, Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, a renouvelé son « soutien indéfectible » au pays lors d’un entretien téléphonique avec son homologue à Bamako, selon un communiqué du ministère malien des Affaires étrangères.
Après avoir été priés de plier bagage « sans délai » par Bamako, les Casques bleus onusiens devront quitter le Mali d’ici au 31 décembre 2023, selon une résolution votée par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Souvent tenue pour responsable des violences, la religion a mauvaise presse dans les régions en proie à des conflits. Mais elle rassemble aussi, selon Habibou Bako et Rachel Forster, de l’ONG Search for Common Ground.
Ce vendredi 30 juin, le Conseil de sécurité des Nations unies étudiera une résolution de la France donnant aux Casques bleus jusqu’au 31 décembre pour quitter le Mali. Un départ que Bamako souhaite le plus rapide possible.
Selon les informations de JA, l’ancien ministre malien des Mines Lamine Seydou Traoré, beau-frère de Sadio Camara, le ministre de la Défense, a attiré l’attention des douaniers à son arrivée à l’aéroport Roissy – Charles-de-Gaulle.
La brève rébellion d’Evgueni Prigojine contre le Kremlin pourrait avoir des conséquences en Afrique. Si la tension est un peu retombée sur le front ukrainien et à Moscou, les questions demeurent à Bamako et à Bangui.
Les Maliens ont approuvé avec 97% des voix le projet de nouvelle Constitution soumis à référendum par la junte dirigée par Assimi Goïta, selon des résultats officiels provisoires délivrés par l’autorité électorale.
Convaincus que les Casques bleus devaient quitter le Mali, les responsables onusiens souhaitaient négocier ce sujet avec les autorités… Avant qu’elles ne prennent tout le monde de court, à la surprise générale.
La tête fang de la collection de la marchande Hélène Leloup, estimée entre 4 et 6 millions d’euros, ne s’est pas vendue, ainsi qu’une dizaine d’autres pièces. L’intervention du Collectif Gabon Occitanie pourrait avoir dissuadé des acheteurs potentiels.
L’influent leader religieux est farouchement opposé au projet de nouvelle loi fondamentale soumis à référendum le 18 juin dernier. Désormais, il ne retient plus ses coups contre les colonels au pouvoir.
Le gouvernement malien a officiellement demandé à la mission onusienne, présente dans le pays depuis dix ans, de plier bagage. Un retrait qui prendra du temps, et qui doit encore être voté par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Selon le président ivoirien Alassane Ouattara, le prochain sommet de l’organisation régionale se repenchera sur la tenue des scrutins devant marquer la fin des transitions en Afrique de l’Ouest.