Les Maliens votaient dimanche dans le calme mais sans enthousiasme au premier tour d’élections législatives placées sous surveillance armée, par crainte d’attentats de jihadistes toujours actifs malgré l’intervention militaire étrangère entamée en janvier pour les traquer.
Les Maliens commencent à voter dimanche au premier tour d’élections législatives placées sous haute surveillance armée, par crainte d’attentats de jihadistes toujours actifs malgré l’intervention militaire étrangère entamée il y a près d’un an pour les traquer. Les bureaux ont ouvert à 08H00 (locale et GMT) et fermeront à 18H00. Un journaliste de l’AFP a constaté une faible affluence à l’ouverture des bureaux à Bamako.
L’homme qui a tiré vendredi sur un gendarme français à Bamako, le blessant légèrement, est un Malien de 43 ans qui a « la haine du Blanc », a appris samedi l’AFP de sources proches de l’enquête.
Le chef actuel du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), Bilal Ag Acherif, devrait être remplacé dans les prochaines semaines. En cause : son manque de d’expérience en matière de négociations.
Karim Keïta, le fils du président malien, veut faire carrière en politique. Oui, mais… son père IBK est réticent. Aux législatives du 24 novembre, le candidat devra donc faire ses preuves tout seul.
Un homme armé a tiré vendredi matin sur un coopérant militaire français dans la capitale malienne, le blessant légèrement à la tête et à l’épaule. L’auteur des coups de feu a été arrêté par les forces de sécurité maliennes.
Les législatives auront lieu le 24 novembre au Mali, mais rares sont ceux qui croient à la possibilité d’organiser le scrutin dans le grand Nord. La sécurité y est bien trop précaire.
Au lendemain du dénouement qui a vu le retour dans leur foyer des quatre otages, le président nigérien Mahamadou Issoufou apparaît comme l’architecte de l’opération dont voici les coulisses.
Selon des sources sécuritaires régionales, l’armée française a tué, la semaine dernière, Hacène Ould Khalill. Un Mauritanien connu sous le nom de Jouleibib et un gros poisson du terrorisme : il était le numéro deux du groupe jihadiste de Mokhtar Belmokhtar, responsable, entre autres, de l’attaque en Algérie du site gazier d’In Amenas, en janvier dernier.
Deux membres de la famille du général El Hajd Ag Gamou, figure touarègue de l’armée malienne, ont été tués par des hommes armés dans la nuit de dimanche à lundi près de Gao. Les assassins et leurs motivations sont encore méconnus.
Les Français Gilbert Rodrigues et Serge Lazarevic sont respectivement détenus par Aqmi depuis un et deux ans. Après la libération des quatre otages d’Arlit, leurs proches oscillent entre espoir de libération et ras-le-bol face au manque d’information en provenance du gouvernement français.
C’est souvent la règle du « j’y suis, j’y reste » qui s’applique au sommet de la plupart des États africains. Une fois au pouvoir, les présidents excluent toute éventualité de retraite. Mais il existe aussi des exceptions. Tour d’horizon.
Assassinat de deux journalistes, libération des otages d’Arlit, négociations difficiles avec les Touaregs… Au Mali, IBK est fragilisé sur son territoire tandis que son voisin nigérien, Mahamadou Issoufou, apparaît comme l’homme fort d’une région livrée aux bandes barbares rendues folles par la surenchère des rançons.
Ancien ministre, directeur de la filiale du groupe nucléaire français Areva, cet homme discret a su gagner la confiance des Touaregs et des autorités nigériennes et françaises. Mais que sait-on au juste de Mohamed Akotey ?
Originaire de l’Adrar des Ifoghas, Baye Ag Bakabo est le suspect n°1 du meurtre des deux envoyés spéciaux de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, le 2 novembre. À la fois bandit, trafiquant et jihadiste, il se faisait très discret à Kidal jusqu’au jour où un chef d’Aqmi, Abdel Karim Targui, lui a ordonné de payer ses dettes.
Lors de sa visite au Mali, Manuel Valls a annoncé, dimanche, que la France apportera son aide pour former et équiper la police et la gendarmerie maliennes. Une assistance destinée à permettre au pays de « faire face aux problèmes sécuritaires, notamment dans le nord », selon le ministre français de l’Intérieur.
La France va aider à former et équiper la police et la gendarmerie du Mali, pour leur permettre de faire face aux problèmes sécuritaires, notamment dans le Nord, a déclaré le ministre français de l’Intérieur Manuel Valls, dimanche à Bamako.
Elles sont incontestablement de plus en plus nombreuses. Partout en Afrique, au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Cameroun, au Mali, au Burkina Faso, les blogueurs se rassemblent au sein d’associations. Soutien technique à la société civile, activisme… certaines sont devenues plus ou moins consciemment des acteurs du jeu politique national. Plongée dans l’univers de ces blogueurs qui révolutionnent la pratique démocratique sur le continent.
Environ 2 000 participants, dont 200 décideurs politiques, hommes d’affaires, ou encore représentants d’organisations internationales, son actuellement réunis à Tanger, au Maroc, à l’occasion du forum MEDays 2013. Selon ses organisateurs, l’objectif de cette 6e édition, organisée du 13 au 16 novembre, est d’ancrer l’évènement comme la plateforme d’expression et d’échanges de référence de l’ensemble des pays du Sud.
Après plusieurs mois d’occupation,les rebelles du MNLA ont évacué jeudi deux bâtiments publics à Kidal (nord-est du Mali). La décision a sucsité la colère de partisans de la rébellion touarègue, qui ont saccagé des édifices dans la ville.
Réunis jeudi à Rabat, au Maroc, les gouvernements d’une vingtaine de pays ont exprimé leur volonté de renforcer la coopération transfrontalière face aux menaces sécuritaires en Afrique du Nord et au Sahel. La Libye et le Mali, pays où gravitent des groupes jihadistes, ont été au centre des débats.
Des partisans de la rébellion touarègue du MNLA ont saccagé jeudi des bâtiments publics à Kidal, dont le gouvernorat et le siège du Trésor public, pour protester contre la décision de leurs chefs de quitter ces locaux qu’ils occupaient depuis plusieurs mois.
Un sit-in a été organisé, mercredi, devant le gouvernorat de Kidal par un groupe de « femmes et d’enfants » favorables au MNLA. Ils contestent la décision des cadres du mouvement rebelle touareg de quitter les édifices publics de la ville qu’ils occupent.
Selon des informations parvenues à Jeune Afrique, le burkinabè Apollinaire Compaoré, bénéficiaire via Planor de la troisième licence téléphonique au Mali, a finalisé hier le paiement des 7,16 milliards de FCFA encore dus. Les 55 milliards demandés par l’État malien ont ainsi été versés et les opérations commerciales devraient commencer en 2014.
Dans le nord du Mali, les attaques des derniers mois ont démontré la capacité de réorganisation et de nuisance des groupes jihadistes, tout en pointant les difficultés des forces militaires à remplir leur mission de sécurisation. État des lieux de la Mission de l’ONU au Mali, la Minusma.
Les patrons de l’ONU, de l’UA, de la Banque mondiale et de la BAD étaient en tournée au Mali, au Burkina, au Niger et au Tchad du 4 au 7 novembre. Objectif : harmoniser leur action en matière de développement et de sécurité.